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helvétie

Si l'Egypte est un don du Nil, la Suisse est un don des Suisses à eux-mêmes.

Auteur: Zbinden Louis-Albert

Info:

 

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helvétie

...la nation maternelle par excellence, le téton de l'Europe qui répand alentour miel, chocolat et torrents de lait.

Auteur: Bruckner Pascal

Info: Les Voleurs de beauté

 

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Les montagnes de la Suisse sentent les pièces d'or, celles des Vosges ont l'air de se donner pour rien.

Auteur: Barratin Anne

Info: De Vous à Moi, p.80, A. Lemerre, 1892

[ nature ]

 

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La Commission du Grütli satisfaite du 1er Août.
La Commission du Grütli est satisfaite des célébrations de la Fête nationale sur la prairie uranaise. La fête a non seulement pu avoir lieu, mais elle a aussi été très belle, selon les organisateurs. Seule ombre au tableau: l'explosion d'un pétard....

Auteur: Internet

Info: SDA-ATS News Service

[ ironie ]

 

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helvétie

Il ne s'agit pas du tout de repli, juste d'un petit pays qui se bat, qui doit se battre plus qu'un autre. Nous n'avons pas grand-chose. Du vin blanc, de la matière grise, des banques, c'est tout. Trop de monde, surtout à gauche, oublie que notre prospérité est très récente.

Auteur: Décaillet Pascal

Info: À propos de la Suisse : Oui, je suis un emmerdeur!, Migros Magazine, 21 février 2011, p. 30

 

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helvétie

Plus que jamais les mères surveillent leurs filles. Avant février, le danger venait des garçons, des bals, des lotos, des soirées de chant, à l'heure qu'il est le monstre est caché parmi nous, sournois, habile, renseigné, proche à se lécher les dents et à baver sur nos sommeils avant de percer la gorge et le ventre lisse de nos fiancées.

Auteur: Chessex Jacques

Info: le vampire de Ropraz

[ hiver ] [ parano ] [ protestante ]

 

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helvétie

La Suisse, aux yeux de Thomas, survivait grâce à un mythe de grande moralité protestante alors même qu’elle protégeait l’argent des crapules. Tout comme ses banques étaient ouvertes aux riches, ses frontières étaient en général fermées aux gens dans le besoin. Le pays possédait des montagnes et des lacs, quelques villes et de nombreux villages de conte de fées, mais cela ne suffisait pas à créer quoi que ce soit de sérieux. Ses citoyens, pensait Thomas, passaient l’essentiel de leur temps à rester propres. Ils le faisaient avec tant de zèle que leur hygiène enragée se communiquait à leurs lacs et à leurs montagnes, à leurs trains et à leurs chambres d’hôtel, à leur chocolat et à leur fromage, et surtout à leurs billets de banque.

Auteur: Toibin Colm

Info: Le magicien

[ vacherie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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Eldorado fabuleux aux yeux des habitants des pays du tiers monde ce petit pays a pour particularité, à l'aube du troisième millénaire, de vivre nettement au-dessus des moyens du commun des mortels terrestre. Par exemple la cotisation mensuelle à une assurance maladie normale correspond au salaire annuel d'un agent de police à Jakarta, lui-même déjà bien loti parmi ces concitoyens. Aussi le confort et la sécurité de l'endroit ont fait venir s'y installer - avec famille et enfants - bon nombre de richissimes terriens. Ainsi peut-on aisément contempler à Genève et à Zurich, ou dans les stations comme Saint-Moritz ou Gstaad, certains de ces insignifiants parvenus consommer, comme on pisse un coup, des bouteilles de champagne à deux mille dollars la bouteille, grosso modo un salaire mensuel helvétique. La Suisse, ses banques en l'occurrence, abrite dit-on, entre trente et quarante pour cent de la fortune privée mondiale. Résultat des courses ce niveau de vie exceptionnel amène un corollaire moins drôle puisqu'il semble qu'elle se trouve en tête des statistiques pour le suicide. Les problèmes matériels n'étant plus présents - pour combien de temps ? -, les psychoses ont semble-t-il trouvé là un terrain privilégié pour se développer. Par contre tout le secteur quaternaire - on va l'appeler comme ça - est extraordinairement développé. Il permet à toute une catégorie d'artistes, ou considérés comme tels, (des types dans mon genre) de vivre dans des conditions correctes, en comparaison avec presque toutes les nations du globe. Contrastes de ce monde.

Auteur: MG

Info: 1992

 

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A Genève, retour d'Inde et du Japon, je me suis longtemps senti mal à l'aise. Les magasins, les rues m'inspiraient une répulsion irraisonnée. Noël qui approchait, la foule des acheteurs, les faces tartinées de santé, le bruit des sous, la couperose me donnaient le cafard. Le seul endroit où je respirais c'était - tenez-vous bien - l'hôpital. Pourtant c'était mon pays que je m'étais réjoui de revoir, pourtant on m'avait partout accueilli avec une gentillesse qui ne se démentait pas. Alors? Je crois que c'était l'argent qui me gênait. L'argent engorgeait tout. Et à cause de cet argent, il n'y avait plus de foule; elle était rompue, divisée comme une étendue de sable par les mailles éparses d'un filet. Il n'y avait que de petites fortunes, de petites coquilles, de petites solitudes meublées, feutrées, équipées, mais solitudes quand même. Dans les salles de billard, dans les autobus, j'entendais souvent cette phrase qui me paraissait stupéfiante: "Moi, je n'ai besoin de personne." La communauté n'existait plus - communauté: le sentiment profond que le sort de n'importe lequel de vos semblables vous concerne et vous affecte en quelque façon, la conscience d'une interdépendance -, et pour qu'elle se recrée il fallait un de ces chocs - accident mortel sur la route, révolution hongroise - qui montrent bien que l'argent n'est pas tout et que ce qui nous rapproche des autres est plus fondamental que ce qui nous en éloigne. Autrement, et en temps normal, on n'avait besoin de personne. Ce n'était que trop vrai, et quelle indigence. L'Hindou et le Chinois exposés en permanence à manquer de riz ou de galette ont perpétuellement besoin du voisin, et le voisin d'eux. Le paysan du Dekkan a beau avoir l'oeil vide et feindre l'indifférence; mendier de la farine, prêter de la farine, voir - à cause d'une rivière qui déborde à 200 kilomètres de là - sa maison soudain remplie d'inconnus, et pour longtemps, il ne connaît que ça, c'est son ordinaire. Voilà qui fait des foules. La misère se partage, et c'est grâce à cela que les misérables vivent encore. L'égoïsme n'est pas dans leurs moyens, trop coûteux. La prospérité ne se partage pas. Il faut cependant quitter la misère. Les Indiens y travaillent et on leur souhaite de réussir. Je leur souhaite aussi de conserver alors le coeur qu'ils avaient quand ils n'avaient que ça.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: Retour d'Inde, 1955, L'oeil du voyageur

 

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