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spiritualité

La religion a fait de grands maux, et peu de petits biens.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info: Pensées et réflexions, Oeuvres complètes, tome 14, Paris, Didot 1795 [BnF] <XI p.116>

[ outil ] [ barbarie ]

 

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rapports humains

Le degré d'esprit nécessaire pour nous plaire est une mesure assez exacte du degré d'esprit que nous avons.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info: cité par Schopenhauer dans Aphorismes sur la sagesse dans la vie, Quadrige no 45, p.128

[ miroir ]

 

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femmes-hommes

La femme est une table bien servie qu'on voit d'un oeil tout différent avant et après le repas.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info:

[ femmes-par-hommes ] [ objet-sexuel ]

 

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sérieux

La conversation devient plate à proportion que ceux avec qui on la tient sont plus élevés en dignité.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info:

 

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militaire

La discipline n'est pour ainsi dire que l'art d'inspirer aux soldats plus de peur de leurs officiers que des ennemis.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info:

[ autorité ]

 

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travail

Ce qui fait le bonheur des hommes c'est d'aimer à faire ce qu'ils ont à faire. C'est un principe sur lequel la société n'est pas fondée.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info: Pensées et réflexions, OEuvres complètes, tome 14, Paris, Didot 1795 [BnF] <XXVII p.121>

 

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flatterie

Hannibal était borgne. Il se moqua du peintre qui le peignit avec deux yeux, et récompensa celui qui le peignit de profil. On ne veut pas être loué trop fadement ; mais on est bien aise qu'on dissimule nos défauts.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info: Pensées et réflexions, Oeuvres complètes, 14, Paris, Didot 1795 [BnF] <XLII p.127>

 

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religion

Les chrétiens, qui donnaient avec justice le nom de barbarie et de crime aux cruautés qu'exerçaient sur eux les païens, ne donnèrent-ils pas le nom de zèle aux cruautés qu'ils exercèrent à leur tour sur ces mêmes païens ? Qu'on examine les hommes, on verra qu'il n'est point de crime qui ne soit mis au rang des actions honnêtes par les sociétés auxquelles ce crime est utile, ni d' action utile au public qui ne soit blâmée de quelque société particulière à qui cette même action est nuisible.

Auteur: Helvétius Claude Adrien

Info: De l'esprit

[ christianisme ] [ barbarie ]

 

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linguistique

Ce sera facile d’être athée au XIXe ou au XXe ! C’était beaucoup plus coton du temps de Rabelais et d’Erasme. Les mots eux-mêmes manquaient, les termes les plus simples : "rationalisme" (qui date du XIXe), "déisme" (fin XVIIe), "théisme" (fin XVIIIe), "absolu", "relatif", "scepticisme" (apparaît au XVIIIe en remplacement de "pyrrhonisme"), "libertinisme" (XVIIe), "tolérance" (début XVIIe), bien entendu "esprit fort" (lancé par Helvétius), et par-dessus tout "libre pensée" (sponsorisé par Voltaire). Les formes syntaxiques interdisaient la véritable spéculation philosophique et religieuse […]. Les sciences et les techniques nouvelles (l’imprimerie) ne savaient pas encore qu’elles étaient en train de périmer un monde. Le doute lui-même ne pouvait s’exprimer que dans les formes de la vieille rhétorique consubstantielle au système que l’on mettait en doute (la critique des médias peut-elle se faire entendre aujourd’hui hors des médias ?). Le "naturel" n’était pas plus séparé du surnaturel que le réel ne l’est en ce moment du médiatique. On croyait aux fééries médiévales, au merveilleux, aux miracles et aux sabbats des sorciers, comme aujourd’hui à l’Europe, au Bien, à l’astrologie, aux périls du tabagisme passif, à la guerre du Golfe et aux nouvelles technologies. L’incroyance, comme de nos jours, ne pouvait s’avancer que masquée, hésitante, presque inconsciente d’elle-même. Une autre incroyance. La même incroyance.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", pages 18-19

[ évolution ] [ carcans sémantiques ] [ masques onomasiologiques ] [ paradigme ] [ discours ] [ révolte ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

juste milieu

Helvétius a dit, avec raison, que le bonheur d’un opulent était une machine où il y avait toujours à refaire. Cela me semble bien plus vrai de nos sociétés. Je ne pense pas, comme Rousseau, qu’il fallût les détruire, quand on le pourrait ; mais je suis convaincu que l’industrie de l’homme est allée beaucoup trop loin, et que si elle se fût arrêtée beaucoup plus tôt et qu’il fût possible de simplifier son ouvrage, nous n’en serions pas plus mal. (…) je crois qu’il y a un terme dans la civilisation, un terme plus conforme à la félicité de l’homme en général, et bien moins éloigné de la condition sauvage qu’on ne l’imagine ; mais comment y revenir, quand on s’en est écarté, comment y rester, quand on y serait ? Je l’ignore. Hélas ! l’état social s’est peut-être acheminé à cette perfection funeste dont nous jouissons, presque aussi nécessairement que les cheveux blancs nous couronnent dans la vieillesse.

Les législateurs anciens n’ont connu que l’état sauvage. Un législateur moderne plus éclairé qu’eux, qui fonderait une colonie dans quelque recoin ignoré de la terre, trouverait peut-être entre l’état sauvage et notre merveilleux état policé un milieu qui retarderait les progrès de l’enfant de Prométhée, qui le garantirait du vautour, et qui fixerait l’homme civilisé entre l’enfance du sauvage et notre décrépitude

Auteur: Diderot Denis

Info: Réfutation suivie de l’ouvrage d’Helvétius intitulé L’Homme, Œuvres, Robert Laffont, Paris, 1994, tome I

[ contentement ] [ savoir s'arrêter ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson