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conflit

Je pense que la guerre est un putain de sale tour que les vieux jouent au jeunes. Je pense que c'est une moulinette géante dans laquelle des vieillards sans couilles fourrent des jeunes gens afin d'éliminer la concurrence. Je pense que c'est une chose splendide, grandiose, exaltante, et un putain de cauchemar.

Auteur: Hemingway Ernest

Info:

[ combats ]

 

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écrivains

J’introduisis le débat en affirmant que Faulkner n’était qu’un adolescent monté en graine. Puis j’enchaînai avec Tchekhov – beurk, du théâtre pour rupins. Et avec Steinbeck – un plombier sachant plomber. Et enfin je terminai avec Hemingway dont n’étaient sauvables que les premiers livres. Lui les aimait tous. Quel manque de goût !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 156

[ opinions ] [ vacheries ] [ goûts ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

lectures

Faut lire Hemingway debout, Basho en marchant, Proust dans un bain, Cervantès à l’hôpital, Simenon dans le train ( Canadian Pacific ), Dante au paradis, Dosto en enfer, Miller dans un bar enfumé avec hot dogs, frites et coke… Je lisais Mishima avec une bouteille de vin bon marché au pied du lit, complètement épuisé, et une fille à côté, sous la douche.

Auteur: Laferrière Dany

Info: Comment faire l'amour avec un nègre sans se fatiguer

[ adaptées ] [ situations ]

 

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influences littéraires

Ainsi, Fante m’a donné la phrase sensible, Hemingway la phrase qui ne demande rien, Thurber la phrase qui se moque de ce qu’a fait l’esprit qui n’y pouvait rien faire ; Saroyan la phrase qui s’aime elle-même ; Céline la phrase qui coupe la page comme un rasoir ; Sherwood Anderson la phrase qui parle au-delà de la phrase. Je pense leur avoir tous emprunté quelque chose et je n’ai pas honte de l’admettre. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Gerald Locklin, 22 juin 1987

[ phraséologies comparées ] [ styles ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Quand je travaille sur un livre ou une histoire, j’écris tous les matins dès que possible après les premières lueurs du jour. Il n’y a personne pour vous déranger et il fait frais ou froid et vous venez à votre travail et au chaud pendant que vous écrivez. . . . Lorsque vous vous arrêtez, vous êtes aussi vide, et en même temps jamais vide mais rassasiant, que lorsque vous avez fait l’amour à quelqu’un que vous aimez. Rien ne peut vous blesser, rien ne peut arriver, rien ne signifie rien jusqu’au lendemain où vous le faites à nouveau. C’est l’attente jusqu’au lendemain qui est difficile à traverser.

Auteur: Hemingway Ernest

Info:

[ passion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déracinement

Je me sentais bien, mais quelque chose commençait à me ronger. Je me disais que je ne pourrais guère supporter de vivre sous les tropiques, pas tant à cause de la chaleur et de l'uniformité du climat, avec pour seules variations celles du soleil, de la chaleur et du vent. D'effrayants ouragans se déchaînaient périodiquement, ils balayaient l'île en écrasant tout sur leur passage. Je ne pourrais pas me passer du changement des saisons. Le froid et la première âpre tempête de l'automne, qui faisait écumer la mer du Nord et qui rongeait les falaises, me manqueraient. Rien qu'à la pensée de l'automne, j'avais la nostalgie de la fumée odorante d'un feu de bois.

Auteur: Davidsen Leif

Info: À la recherche d'Hemingway

 

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lecture

Depuis sa découverte de la réserve de livres à l'étage du dessous, sur son lieu de travail, elle avait été mêlée à une foule invraisemblable de gens et à leurs faits et gestes. Elle lisait Edith Wharton, Hemingway, Dos Passos, George Eliot, et pour le réconfort, Jane Austen. Le plaisir de ce genre de vie - livresque, pouvait-on dire à son avis, une vie passée à lire - avait donné à son isolement un caractères riche et même subversif. [...] Qu'elle garde son père drogué sur son lit à côté de la cuisinière, qu'elle soit sans enfant, sans mari et pauvre, comptait moins dès lors qu'elle prenait un volume en main. Ses erreurs y disparaissaient. Elle vivait avec une énergie inventée.

Auteur: Erdrich Louise

Info: La Chorale des maîtres bouchers

[ libération ] [ rencontres ] [ roboratives ]

 

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suicides

Il en était qui faisaient le grand saut du haut de la fenêtre de l'appartement ou du bureau ; d'autres se laissaient aller en douceur dans de petits garages pour deux voitures en laissant tourner les moteurs ; d'autres utilisaient la coutume du pays, le Colt ou le Smith et Wesson, ces instruments perfectionnés qui vous soulagent de l'insomnie, suppriment le remords, guérissent le cancer, évitent la banqueroute et trouvent une issue aux situations intolérables par la simple pression d'un doigt ; ces admirables instruments américains, si peu encombrants, d'un effet si sûr, si parfaitement conçus pour mettre fin au rêve américain lorsqu'il se transforme en cauchemar, leur seul inconvénient : le gâchis qu'ils font et que la famille est obligée de nettoyer.

Auteur: Hemingway Ernest

Info: En avoir ou pas. Troisième partie, Chapitre XVI

[ autodestructions ] [ états-unis ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

écrivain-sur-écrivain

Ce matin Hemingway s'est mis une balle dans la tête. C'était un grand homme. Je me souviens avoir marché dans une rue à Boston juste après avoir lu l'un de ses livres, pour remarquer que la couleur du ciel, les visages des étrangers et l'odeur de la ville étaient amplifiés et dramatisés. La chose la plus importante qu'il a faite pour moi fut de légitimer le courage viril, une qualité qui, jusqu'à ce que je découvre son travail, n'était vantée que par les chefs scouts et autres... qui semblaient en faire une supercherie. Il a exprimé une immense vision de l'amour et de l'amitié, des hirondelles et du son de la pluie. De mon vivant, il n'y a jamais eu personne qui puisse lui être comparé.

Auteur: Cheever John

Info: Journaux 1946-1981

[ éloge ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

verge

Dans le Paris des années 1920, Scott Fitzgerald fut frappé d'une crise aiguë de dysmorphophobie* et convia son confrère Ernest Hemingway à déjeuner parce qu'il avait quelque chose d'important à lui demander. Très agité, Fitzgerald esquiva un long moment le sujet qui le préoccupait. Ce n'est qu'à la fin du repas qu'il avoua que son trouble était dû à une " question de dimensions ". Zelda, sa femme, lui avait affirmé qu'il ne pourrait jamais rendre aucune femme heureuse en raison de la "façon dont [il était] constitué". Fitzgerald n'ayant jamais connu qu'elle, il ignorait si elle disait vrai. Ainsi qu'il le raconte dans "Paris est une fête", Hemingway conduisit Fitzgerald jusqu'aux toilettes pour hommes, lui assura après examen qu'il était normal et lui conseilla d'aller voir le sexe des statues du Louvre. Fitzgerald se montra dubitatif, car les statues pouvaient très bien ne pas être représentatives.

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu, * peur d'être différent

[ littérature ] [ anecdote ] [ complexe ]

 

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