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hiérarchie

[...] plus la possibilité réelle de libérer l’individu des contraintes justifiées jadis par la pénurie et le manque de maturité s’avère proche, plus grand est le besoin d’imposer et de moderniser ces contraintes afin que l’ordre établi de la domination ne se dissolve pas. La civilisation doit se défendre contre le spectre d’un monde qui pourrait être libre. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, page 88

[ horizon inatteignable ] [ résistances ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

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L’eau et le feu possèdent l’énergie, mais point la vie ; l’herbe et le bois possèdent la vie, mais point la conscience ; les oiseaux et les animaux ont la conscience, mais point le sens du devoir. Or, l’homme a l’énergie, il a la vie, il a la conscience, à quoi s’ajoute le sens du devoir : il est la plus noble de toutes les créatures sous le ciel.

Auteur: Xunzi Xun zi

Info: "De l'oeuvre royale"

[ prérogative ] [ anthropocentrisme ] [ animal supérieur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

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Il faut prendre garde de ne pas diminuer la prérogative des chefs armés, comme le fit, dans une circulaire récente, un ministre de la Guerre civil et plein de civilité, urbain et plein d'urbanité, honnête homme qui, pénétré de la dignité du citoyen militaire, prescrivit aux officiers et aux sous-officiers de ne pas tutoyer leurs hommes, sans s'apercevoir que le mépris de l'inférieur est un grand principe d'émulation et le fondement de la hiérarchie.

Auteur: France Anatole

Info: Le Mannequin d'osier, 1897, Au tournant du siècle, Omnibus 2000, 1, p.132

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Oui, si l'on considère l'unanime développement du peuple, le travail spontané de tous. Nul ne commande. Mais au fond, on voit bien que ce qui domine en toute chose élevée, c'est une élite intelligente, une aristocratie d'artistes. La cité n'est point bâtie ni organisée par tout le peuple, mais par une classe spéciale, une espèce de corporation. Tandis que la foule des abeilles va chercher aux champs la nourriture commune, certaines abeilles plus grosses, les cirières, élaborent la cire, la préparent, la taillent, l'emploient habilement. Comme les Francs-mçons du Moyen-Âge, cette respectable corporation d'architectes travaille et bâtit sur les principes d'une profonde géométrie. Ce sont, comme ceux de nos vieux temps, les maîtres des pierres vives.

Auteur: Michelet Jules

Info: À propos des ruches et des abeilles

[ société ] [ analogie ] [ élitisme ]

 

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Un jour, au déjeuner, Renoir me dit à l'oreille : "Regardez les figurants dans la salle !" Je m'empresse d'obéir. Rien de particulier pour le béotien que j'étais. Et là il éclate de rire: "Vous ne voyez rien? Regardez bien les figurants autrichiens, ils sont payés exactement le même prix, on leur a distribué au hasard des uniformes, aux uns d'officiers, aux autres des soldats: les officiers mangent avec les officiers et les soldats avec les soldats !" Et il ajoute, ravi: "Exactement ce que j'avais voulu montrer dans La Grande Illusion : Fresnay, officier français plus proche, malgré la guerre, de Stroheim, officier allemand, que de Gabin et Dalio, simples soldats français. Affinités de classe."

Auteur: Bedos Guy

Info: Plans rapprochés

[ mouton ] [ cinéma ]

 

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Dès que l'on met deux hommes ensemble sur le même territoire gratifiant, il y a toujours eu jusqu'ici un exploiteur et un exploité, un maître et un esclave, un heureux et un malheureux, et je ne vois pas d'autre façon de mettre fin à cet état de choses que d'expliquer à l'un et à l'autre pourquoi il en a toujours été ainsi. Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement ? Mais, évidemment, ceux qui profitent de cette ignorance, sous tous les régimes, ne sont pas prêts à permettre la diffusion de cette connaissance. Surtout que le déficit informationnel, l'ignorance, sont facteurs d'angoisse et que ceux qui en souffrent sont plus tentés de faire confiance à ceux qui disent qu'ils savent, se prétendent compétents, et les paternalisent, que de faire eux-mêmes l'effort de longue haleine de s'informer.

Auteur: Laborit Henri

Info: Eloge de la fuite, Robert Laffont 1976 Gallimard folio-essais 7 <p.100>

 

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[...] Nous voici treize brutes ayant sous notre coupe un demi-millier d'autres brutes. Cette prison était un vrai enfer et il nous appartenait, à nous autres, d'appliquer les règlements. Etant donné la nature des détenus, impossible de les mener par la douceur. Nous devions employer la terreur. Bien entendu, derrière nous, toujours prêts à nous soutenir, se tenaient les geôliers. Dans les cas extrêmes nous avions recours à leur intervention ; mais nous évitions de les déranger trop souvent, de crainte qu'ils nous choisissent des hommes plus capables pour nous remplacer. Nous les appelions donc rarement, et d'une manière fort paisible, lorsque nous voulions, par exemple, faire ouvrir la cellule d'un individu récalcitrant. Le rôle du garde consistait simplement à décadenasser la porte, puis il s'en allait pour ne pas être témoin de ce qui se passerait lorsqu'une demi-douzaine d'hommes de hall feraient irruption dans la cellule.

Auteur: London Jack

Info: La Route : Les Vagabonds du rail, pages 84, le pénitencier

[ prison ]

 

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- Il vient faire du ferraillage, donc emmène-le à Amadeo.
- Hé ! Comment il sait que je fais du ferraillage ?! C'est écrit dans l'journal ou quoi ?
- Hiiii ! Non ! C'est que t'es un Arabe.
- Eh bé ? J'vois pas l'rapport.
- Les types avec des pinces, les 'ferrailleurs' quoi, c'est souvent des Arabes.
- Ah ouais ?
- Ouais. Et les Noirs font quasiment toujours manoeuvres.
- Ah bon.
- Oui, c'est un genre de caste, comme en Inde ! Mais version BTP ! Les chefs, c'est souvent des Portugais, et les Français, s'ils sont pas tout en haut aux commandes, le plus bas qu'ils font c'est 'ouvrier qualifié'. Un Français ou un Portugais 'manoeuvre', ça existe pas.
[...]
- 'Manoeuvre', c'est le plus BAS que tu puisses faire. Tout le monde a le droit de te donner des ordres. T'es payé une misère. Ça te flingue le corps par tous les bouts... et personne ne veut que tu évolues. Si tu es manoeuvre, tu restes manoeuvre. L'Intérim, les chefs, tout ça, ils veulent que tu restes où tu es.

Auteur: Nicolas Jounin

Info: Chantier interdit au public, p. 36-37

[ prolétaires ]

 

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Certains théoriciens d’art - soit dit en passant - sont arrivés à la conclusion, digne de Zénon d’Élée, que la beauté d’un scarabée n’est pas inférieure à celle de l’homme, ni celle d’une baraque à celle d’une cathédrale, et cela sous prétexte que toute chose parfaite en soi et à son niveau — ou toute œuvre parfaitement "bien faite" — possède toute la beauté dont elle est susceptible ; bref, que la beauté ne comporte des gradations qu’à l’intérieur d’un même genre et non en vertu de la noblesse ou de la bassesse du genre où elle se manifeste, nécessairement du reste puisque, paraît-il, la beauté est là où est la plénitude d’une possibilité, si inférieure soit-elle. C’est oublier - par excès de zèle sans doute - la nature ou la notion même de la beauté : celle-ci est affaire, non seulement de rectitude formelle, mais aussi de contenu, nous l’avons dit, et le contenu de la beauté est la richesse des possibilités et la générosité cosmique, si bien qu’il y a une beauté qui possède ou enveloppe et une autre qui donne ou qui déborde. L’harmonie formelle n’est pas seulement la rectitude d’un carré ou d’un triangle comme le voudraient certaines théories expéditives et frigides, elle est aussi, et essentiellement, la manifestation d’une infinitude interne ; elle l’est dans la mesure même où elle est tout ce qu’elle peut être.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 229

[ mode de la vérité ] [ esthétique ] [ harmonie ] [ équilibre ] [ instant ] [ relativité ] [ points de vue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

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Il ne faut rien exagérer. La judéo-gangsterie américaine a beau raffiner son boucan énorme, c'est pas elle quand même qui décide des choses vraiment graves, celles qui engagent toute la juiverie. Pas du tout ! Dans les conciles décisifs de la politique juive mondiale, Washington compte pour du beurre. Le personnel politique judéo-américain s'est toujours, partout, démontré d'une connerie sans nom. Il n’a pas droit à la parole. C'est Londres-l'hypocrite qui garde la haute main, le pouvoir très absolu, (par l'intelligence service) de guerre et de paix. Washington ne rame qu'à la traine avec son quarteron marrant de féodaux de la conserve et du soutien-gorge, éberlués du dollar, vieux aventuriers goujatiers, exhibitionnistes, analphabets retraités dans les protocoleries gâteuses.

Washington-la-conne n'ose jamais, ne prend jamais sur la scène mondiale d'initiatives majeures. C'est toujours Londres qui la règle dans toutes ses allures, fringantes, endiablées, sournoises, sermonneuses.

C'est Londres aussi qui règle Moscou dans ses perversités geôlieres, ses partouzes d'aveux spontanés, autant, pas plus, mais pas moins qu'elle oriente tous nos Orients, nos loges pas souveraines, nos trébuchets ministériels, notre démocratie française haletante. Les sages de Londres ne demandent aux Judéo-américains, obtuses, dépravées, infantiles brutes, que leur pétrole surabondant, leur coton, leurs avions, leur cinéma, leur or, leur 70 pour 100 de l'industrie mondiale, leur inégalable tapagerie-bastringue, leur propaganderie abracadabrante, leur bluff cyclopéen. C'est tout. Le matériel en temps voulu, la hurlerie en temps voulu. Pas d'avantage.

On ne leur demande jamais d'idées, surtout pas d'idées, on leur en fait grâce. Les Judéos-américains sont célèbrement idiots, atterants de sottise, voyez Roosvelt, Otto Khan, Morgenthau, Filène, Barush, Rosenthal... Regardez ces têtes de cons... Sottise en personnes ! Londres se méfie de leurs idées pires que de la peste. Les Judéos-américains ne se mettent en branle qu'au commandement de la cité, pour déverser leur brocante, à toute berzingue, toute leur quincaillerie, le crédit, leurs huiles puantes, leur tintamarre, leurs filmeries, où on leur dit, ici, là-bas à l'endroit juste...

Tous les déclics de la guerre, de la paix, sont à Londres...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: l'école des cadavres (1938, 305 p.)

[ empire ] [ domination ] [ état profond ] [ lobby ] [ réseaux occultes ]

 
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