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informatique

Il est fascinant de constater, me faisait remarquer un ami philosophe, que la structure du mode plan de PowerPoint dérive en droite ligne de l'approche scolastique imposée, par son style autant que par son argumentation, par saint Thomas d'Aquin. Ce mode d'articulation rigoureuse de la pensée, en parties et sous-parties hiérarchisées, influence le monde occidental de manière sous-jacente depuis plusieurs siècles. On le retrouve maintenant intégré "en dur" dans le fonctionnement même des outils qui nous servent à construire nos raisonnements.

Auteur: Jouxtel Pascal

Info: Comment les systèmes pondent, p.19, Éd. Le Pommier, 2005

[ ordre ] [ rationalisme ] [ historique ]

 
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inadapté

Il faut reconnaître que l'insertion professionnelle est particulièrement épineuse pour le surdoué. Il n'existe pas de profession idéale pour lui, mais un très grand nombre sont incompatibles avec sa différence !
Les grosses sociétés très hiérarchisées où sa créativité sera étouffée par exemple. La fonction publique où il ne peut qu'être malheureux.
La recherche de petites structures, où il pourra exploiter son indépendance de vues et sa liberté de pensée sont à préférer.
Une profession qui lui lance un défi permanent, qui stimule son intelligence, sa soif de connaissance, sera idéale. Et s'il en a les moyens et le désir, pourquoi pas créer sa propre entreprise ? Seul, ou avec d'autres surdoués...

Auteur: Kermadec Monique de

Info: L'adulte surdoué, Apprendre à faire simple quand on est compliqué

[ douance ] [ génie ]

 

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communautés orales

Mais alors, quelle définition peut-on donner d'une langue ? D'autres termes désignent une façon de communiquer, comme idiome, patois, dialecte, sabir, pidgin ou créole. En quoi se distinguent-ils du terme "langue" ? Le terme de base est l'idiome, système de communication orale développé par une communauté, sans autre forme de précision. Un patois est un idiome utilisé dans un territoire de taille limitée ou par seulement une partie de la population d'un territoire. Un dialecte est un patois qui, en plus de la forme orale, possède aussi une forme écrite. Une langue est un dialecte qui a réussi, c'est-à-dire qui s'est imposé comme la forme de communication officielle d'un pays entier. Une langue possède ainsi un caractère politique et joue notamment un rôle administratif.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ hiérarchisées ] [ émergence ] [ généralisations ] [ uniformisation ] [ politiquement correct ] [ conventions officielles ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

évolution

La seconde grande rupture de l'histoire humaine, l'apparition de sociétés inégalitaires et hiérarchisées, se pose en des termes comparables. En Europe, c'est au Vème millénaire que certaines tombes deviennent plus riches que d'autres, avec des objets de prestige et des parures de pierre et de métal. C'est aussi le moment où certains villages se fortifient, où les traces de violence (blessures, massacres, incendies) se généralisent. De fait, tout l'espace européen est désormais colonisé et il n'existe plus de terres libres alors que, à ressources naturelles égales, la démographie ne cesse de croître. L'accumulation dans les tombes de cette nouvelle richesse suppose une capacité technique mais aussi économique pour la produire et pour la soustraire au plus grand nombre. Elle suppose également une capacité de manipulation idéologique de la part de ces nouvelles élites afin de persuader le reste de la société, numériquement majoritaire, d'accepter cette "servitude volontaire". Là encore, ces phénomènes inégalitaires ne sont pas apparus dans toutes les sociétés humaines.

Auteur: Demoule Jean-Paul

Info: L'archéologie : Entre science et passion, Chapitre 3, L'aventure humaine au crible de l'archéologie

[ disparité ] [ capitalisme ] [ proto-histoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paranormal

Télépathie : du grec "têle" loin, et "pathos" souffrance, passion, affect. Comme souvent on dirait que les grecs anciens ont fixé les choses. On pourrait arguer qu'il y a là un "verrouillage de la pensée ?". Tel n'est pas mon propos ici.

Cette notion peu claire, télé psychique, (qui semble néanmoins exister même si c'est sans aucun contrôle) sous laquelle on pourra trouver des termes comme "synchronicité", "coïncidence", "hasard", "chance", "destin", "sérendipité", "prémonition", "transmission de pensée", etc... est-elle liée à l'"émotion" ? Etat dont l'importance centrale semble avoir été mise de côté par nos civilisations guerrières hiérarchisées et rationnelles. Alors que l'émoi semble être au coeur de notre fonctionnement depuis qu'on a montré que tout épisode émotionnel est un profond bouleversement dont la fonction est l’adaptation du cerveau.

Ma belle mère a perdu son époux il a quelques années. Il adorait les violettes.

Grande champignonneuse - au contraire de son mari -, elle se retrouva dans les bois un dimanche matin peu après les obsèques. Alors en lisière de forêt lors de sa routinière et attentive ballade elle vint à repérer une violette, puis d'autres... toujours plus nombreuses.

De fil en aiguille belle-maman se retrouva avec un un bon gros panier plein de morilles.

Une histoire que ses enfants rapportent volontiers.

Je crois qu'il en existe de semblables dans toutes les vraies familles.

Auteur: Mg

Info: 30 juillet 2018

[ question ]

 

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moyen âge

Chez les historiens médiévistes, qui en restent les principaux utilisateurs, la notion de féodalité renvoie schématiquement à trois usages différents. Un usage traditionnel (François-Louis Ganshof, Robert Boutruche), politique et juridique, désigne par féodalité les liens féodo-vassaliques, c'est-à-dire les relations hiérarchisées internes à l’aristocratie, fondées sur la fidélité (manifestée par le serment, auquel s'ajoute parfois le rituel de l'hommage), l'échange de services (la protection, l'aide et le conseil) et la possession partagée d'un fief (à la fois bien foncier et ensemble de droits seigneuriaux), entre seigneurs et vassaux. Cette organisation de la classe dominante constituerait la caractéristique majeure de la société européenne médiévale, pour certains dès l'époque carolingienne, pour d'autres plus tard, à l'âge justement désigné comme féodal. C'est cet usage traditionnel de la notion qui a fait l'objet du plus grand nombre de critiques, d'abord de la part d'historiens plus sensibles à la primauté du rapport de domination seigneurial sur les paysans (Rodney Hilton, Georges Duby, Robert Fossier), ensuite de la part d'historiens influencés par l'anthropologie et plus attentifs aux modalités non féodales de la régulation sociale à l'échelle des sociétés locales (Fredric Cheyette, Patrick Geary, Stephen White, Dominique Barthélemy) ou aux solidarités coutumières à l'échelle des royaumes (Susan Reynolds). Un deuxième usage, plus large et plus fréquent depuis les travaux de Marc Bloch et Georges Duby recourt au terme féodalité ou à l'expression société féodale pour définir une société où la domination sur la terre et les hommes est exercée à l'échelle locale au profit d'une aristocratie à la fois foncière et guerrière, laïque et ecclésiastique, à l'écart de toute souveraineté de type étatique. Dans ce cadre, la féodalité au sens traditionnel n'est plus que l'un des instruments de la reproduction de la domination aristocratique parmi d'autres, telles que la guerre vicinale, la culture de la faide (vendetta entre familles) ou l'élaboration de systèmes de représentations spécifiques comme "l'idéologie des trois ordres” clergé, noblesse et Tiers état . Un troisième usage (Guy Bois, Ludolf Kuchenbuch. Chris Wickham), souvent d'inspiration marxiste, emploie indifféremment féodalité ou féodalisme pour caractériser un régime social fondé sur l'appropriation du surproduit paysan par la classe aristocratique (laïque et ecclésiastique) à travers le grand domaine puis la seigneurie. Dans ce cadre aussi la féodalité au sens traditionnel est généralement considérée comme la principale modalité de redistribution de la "rente seigneuriale" au sein du groupe dominant (Pierre Bonnassie). Des considérations chronologiques variées sont associées à chacune de ces conceptions de la féodalité, les unes englobant l'ensemble de la période médiévale. de la chute de l'Empire romain à l'avènement des États modernes (tantôt situé aux XIVe- XVIe siècles, tantôt repoussé au XVIIIe siècle), les autres une période plus restreinte censée correspondre à la dissolution maximale de l'autorité publique entre l’effondrement de l’Empire carolingien et le renouveau monarchique capétien au XIIe siècle.

Auteur: Gauvard Claude

Info: Dictionnaire de l'historien

[ tour d'horizon ] [ sociologie ] [ pouvoirs ]

 

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