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monstres

Ils s'étaient présentés sous leur meilleur jour, comme quelques hideuses araignées se seraient coiffées les poils pour avoir l'air présentable.

Auteur: Frazetta Frank

Info: Death Dealer, Tome 1 : Le heaume maudit

[ horribles ]

 

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anti nature

Hideuse est la forêt vierge, hideuses les steppes non cultivées, les chutes d’eau non utilisées, les neiges et les pluies qui tombent sans en avoir reçu l’ordre, les grottes et les montagnes. Tout est beau qui porte les traces de la main organisatrice de l’homme

Auteur: Tretiakov Serge

Info:

[ détestation ] [ artificialisation ] [ contrôle ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

halloween

Quant à la tradition des citrouilles sculptées dans lesquelles on place une chandelle, celle-ci provient d'Ecosse, où l'on croyait que les figures hideuses des lanternes feraient peur aux esprits malveillants qui tourmentent les gens en cette nuit parce qu'ils n'ont pas trouvé le repos éternel. Mais cette tradition est aussi plus ancienne, sous une autre forme, puisque, dans l'Antiquité, en Grèce, en Egypte et à Rome, on plaçait une lampe à la fenêtre des maisons pour éclairer le chemin et indiquer ainsi aux âmes des chers disparus qu'elles étaient les bienvenues.

Auteur: Sperandio Eric Pier

Info: Le Guide de la magie blanche : Rituels, invocations et recettes de sorciers

[ origines ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

misanthropie

Un quatuor vient de monter dans le train
(Des Américains, cela s’entend),
Et je me persuade qu’ils entretiennent des relations professionnelles.

Leur conversation, pourtant, abonde en éléments privés,
Ce qui me plonge dans une surprise mêlée d’inquiétude
Car je n’imagine pas que ces deux hommes
(Normaux et même, si l’on veut, désirables)

Puissent imaginer de coucher avec ces deux femmes
Replètes et hideuses, satisfaites cependant, et dynamiques,
Inutiles et cependant joyeuses

Et je n’imagine à vrai dire pas du tout qu’aucun homme
Puisse avoir envie d’unir sa chair
A ces mystères d’humanité inutile.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Configuration du dernier rivage

[ poème ]

 

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monastère

J’habite un pays barbare dont la langue m’est inconnue et en horreur ; je n’ai de commerce qu’avec des peuples féroces ; mes promenades sont les bords inaccessibles d’une mer agitée ; mes moines n’ont d’autre règle que de n’en point avoir. Je voudrais que vous vissiez ma maison ; vous ne la prendriez jamais pour une abbaye ; les portes ne sont ornées que de pieds de biches, de loups, d’ours, de sangliers, de dépouilles hideuses de hiboux. J’éprouve, chaque jour, de nouveaux périls ; je crois, à tout moment, voir sur ma tête un glaive suspendu. 




Auteur: Abélard Pierre

Info: Lettre à Héloïse alors qu’il est retiré à l’abbaye de St-Gildas (Morbihan)

[ superstitions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fanatisme politique

Sebastian et moi avons été les témoins étonnés de deux discours enthousiasmants : la vigueur du nazisme dans les années 1930, la générosité du communisme après 1945. Dans notre expérience d’enfants initiés par la guerre et le côtoiement de la mort, nous avions déjà compris que deux langages gouvernaient le monde mental des hommes. L’un qui montait vers le ciel en fabriquant des images esthétiques ou hideuses, entourées de mots qui donnaient la fièvre : "Héroïsme… victoire du peuple… pureté… mille ans de bonheur… lendemains qui chantent."

Ces mots brûlants nous éloignaient du réel 3. Sebastian (11 ans en 1918) et moi (8 ans en 1945) préférions les mots qui donnent un plaisir discret, celui des explorateurs qui, en découvrant le monde, dégustent le réel.


Auteur: Cyrulnik Boris

Info: Le laboureur et les mangeurs de vent

[ illusion ] [ idéologies ] [ gauche-droite ] [ extrêmes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Etre réveillé à cinq heures du matin par la mélasse dévotionnelle d'Anup Jalota, Hari Om Sharan et autres confiseurs, tous issus simultanément de plusieurs lecteurs de cassette différents. Etre assailli sans relâche pour le reste de la journée et la plus grande partie de la nuit par les voix alternativement sérieuses ou insolentes de Kumar Sanu, Alisha Chinoy, Baba Sehgal chantant "Sexy, Sexy, Sexy", "Ladki hai kya re baba", "Sarkaye leyo khatiya" et autres chansons hideuses. Les laisser insidieusement imprégner votre mémoire et devenir d'imbéciles refrains qui se répètent encore et encore dans la tête; Avoir son environnement pollué et la journée détruite de cette façon c'était connaître une rage qui s'approfondissait, une incitation au meurtre, et, enfin, cette peur rampante quand au niveau dangereux de son propre déséquilibre. C'était comprendre ces gens parfaitement sains dont on parle dans les journaux, ceux qui un beau jour explosent soudainement dans la violence ; C'était concevoir une haine durable pour les auteurs, riches ou pauvres, de ces atrocités auditives. (Expliquant pourquoi il quitta Varanasi après quelques jours).

Auteur: Pankaj Mishra

Info: Butter Chicken in Ludhiana: Travels in Small Town India

[ abrutissement ]

 

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sagesse

Je condamne l’ignorance qui règne en ce moment dans les démocraties aussi bien que dans les régimes totalitaires. Cette ignorance est si forte, souvent si totale, qu’on la dirait voulue par le système, sinon par le régime. J’ai souvent réfléchi à ce que pourrait être l’éducation de l’enfant.

Je pense qu’il faudrait des études de base, très simples, où l’enfant apprendrait qu’il existe au sein de l’univers, sur une planète dont il devra plus tard ménager les ressources, qu’il dépend de l’air, de l’eau, de tous les êtres vivants, et que la moindre erreur ou la moindre violence risque de tout détruire.

Il apprendrait que les hommes se sont entretués dans des guerres qui n’ont jamais fait que produire d’autres guerres, et que chaque pays arrange son histoire, mensongèrement, de façon à flatter son orgueil.

On lui apprendrait assez du passé pour qu’il se sente relié aux hommes qui l’ont précédé, pour qu’il les admire là où ils méritent de l’être, sans s’en faire des idoles, non plus que du présent ou d’un hypothétique avenir.

On essaierait de le familiariser à la fois avec les livres et les choses ; il saurait le nom des plantes, il connaîtrait les animaux sans se livrer aux hideuses vivisections imposées aux enfants et aux très jeunes adolescents sous prétexte de biologie. ; il apprendrait à donner les premiers soins aux blessés ; son éducation sexuelle comprendrait la présence à un accouchement, son éducation mentale la vue des grands malades et des morts.

On lui donnerait aussi les simples notions de morale sans laquelle la vie en société est impossible, instruction que les écoles élémentaires et moyennes n’osent plus donner dans ce pays.

En matière de religion, on ne lui imposerait aucune pratique ou aucun dogme, mais on lui dirait quelque chose de toutes les grandes religions du monde, et surtout de celle du pays où il se trouve, pour éveiller en lui le respect et détruire d’avance certains odieux préjugés.

On lui apprendrait à aimer le travail quand le travail est utile, et à ne pas se laisser prendre à l’imposture publicitaire, en commençant par celle qui lui vante des friandises plus ou moins frelatées, en lui préparant des caries et des diabètes futurs.

Il y a certainement un moyen de parler aux enfants de choses véritablement importantes plus tôt qu’on ne le fait.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: Les yeux ouverts, 1984

[ instructions ] [ pédagogie ] [ appartenance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel