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homme-animal

Non sans un certain orgueil, je ferai remarquer que les préludes à l'accouplement sont, chez nous autres oiseaux, infiniment plus beaux et plus nobles que chez les hommes. Nous n'attrapons pas les femelles par les parties proéminentes de leur anatomie, n'émettons pas de cris vulgaires, ne recourons pas à la force brutale si l'on se refuse à nous. Nous attirons l'attention de nos compagnes par notre chant, en fonction de notre espèce et de notre talent.

Auteur: Akunin Boris

Info: Le faucon et l'hirondelle

[ femmes-hommes ] [ approches ] [ mâles-femelles ]

 

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parabole

Les oiseaux voyant que les animaux avaient le lion pour roi, décidèrent de se choisir un chef. Le hibou, affirmant qu'il était le seul à avoir des cornes, insista pour que ce soit lui. Terrorisés par ces terribles cornes, les oiseaux renoncèrent à se choisir un roi. Le hibou régna donc par la peur, jusqu'au jour où, alors qu'il dormait, une petite hirondelle s'approcha des terribles cornes et découvrit que ce n'était en fait que de grosses touffes de plumes.

Auteur: Tendai Huchu

Info: Le meilleur coiffeur de Harare, P 148

[ pouvoir ] [ apparence ]

 

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profession

Les métiers de passages scandaient les saisons. Le rémouleur préférait le printemps, le mercelor suivait l'arrivée des hirondelles, le rempailleur ou mandelier, le collecteur de peaux s'annonçait en patois, le chineur de cuivre et sa carriole à bras, le raccommodeur de porcelaine à la fin de l'été, le vitrier à la morte-saison, le ramoneur avec le raccourcissement des jours, le nain et son poney laineux l'hiver, le montreur d'ours, le photographe...Et en toute saison celui qui reliait le village au monde, c'était le facteur.

Auteur: Santoul Max

Info: Ménino

[ littérature ] [ saison ] [ cycle ]

 

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indépendance

Le destin de ce qui était vivant m'était ainsi présenté: obéir à la nécessité qui guide tout ce qui est vivant, les anguilles et les hirondelles, les martinets et les papillons qui faisaient le bonheur de mes printemps et de mes étés. Il y avait de l'anguille et de l'hirondelle en moi, du martinet et du papillon. Il me faudrait du temps pour tirer cette énigme au clair et, passant par Spinoza, savoir que nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p167

[ illusion ] [ liberté ]

 

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crépuscule

J'aimais les soirs, les soirs d'été et de l'automne et ceux du printemps, à Digne, car des couples âgés se posent sur les bancs de la Bléone, un peu comme les hirondelles sur un fil électrique et ils regardent, on ne sait ce qu'ils regardent (...)à mon avis, ils regardent surtout rien du tout parce qu'ils restent sur leur banc très avant dans les soirées et dans la nuit, et ils aiment que le paysage s'efface, qu'il se noie, car ils sont âgés et la nuit est comme une soie ou comme une mort.

Auteur: Lapouge Gilles

Info: Nuits tranquilles à Belém, pages 18-19

[ complicité ] [ obscurité ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Ce matin Hemingway s'est mis une balle dans la tête. C'était un grand homme. Je me souviens avoir marché dans une rue à Boston juste après avoir lu l'un de ses livres, pour remarquer que la couleur du ciel, les visages des étrangers et l'odeur de la ville étaient amplifiés et dramatisés. La chose la plus importante qu'il a faite pour moi fut de légitimer le courage viril, une qualité qui, jusqu'à ce que je découvre son travail, n'était vantée que par les chefs scouts et autres... qui semblaient en faire une supercherie. Il a exprimé une immense vision de l'amour et de l'amitié, des hirondelles et du son de la pluie. De mon vivant, il n'y a jamais eu personne qui puisse lui être comparé.

Auteur: Cheever John

Info: Journaux 1946-1981

[ éloge ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aurore

La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.

Auteur: Miller Arthur

Info: Les Misfits

[ matin ]

 

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histoire-mythes-et-légendes

L'histoire du Déluge. Un jour, les grands dieux ont décidé de faire le déluge... ils dirent : Homme de Shourouppak, fils d'Oubar-Toutou démolis ta maison et construis pour toi un bateau abandonne tes biens et tes richesses demande la vie sauve rejette tes possessions et préserve ta vie charge dans le bateau la substance de tout ce qui vit.... (Fin du Déluge).... Lorsque arriva le septième jour je lâchai une colombe, elle prit son vol .N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Je lâchai l'hirondelle, elle prit son vol. N'ayant pas trouvé où se poser elle revint. Puis je lâchai un corbeau. Le corbeau pris son vol lorsqu'il vit les eaux se retirer ayant trouvé de la nourriture il se posa et ne revint plus. Alors je lâchai tout ce que le bateau contenait aux quatre vents.

Auteur: L'épopée de Gilgamesh

Info: Traduit de l'arabe par Abed Azrié. Textes établis d'après les fragments sumériens, babyloniens, assyriens, hittites et hourites. p.160 à p.169

[ arche de Noé ]

 

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insularité

L’île est un capteur dans l’univers qui l’entoure. Je veux dire par là qu’on n’a pas besoin de savoir, parce qu’on perçoit. De là-haut, par exemple, je les vois, les officiers des navires qui repèrent ma lumière. Je touche les radars qui signalent ma présence aux navigateurs. J’entends les cris des hirondelles qui mettent le cap sur ce rocher pour y passer la nuit pendant leur migration. Je parviens à capter parfaitement Radio Malte, qui diffuse le bulletin des déplacements de bateaux transportant des désespérés d’Afrique du Nord. Avoir la vision d’ensemble : voilà ce que signifie pour moi la perception pélagique du monde. A Berlin, on ne peut pas le comprendre, ni même à Rome ou à Paris, parce que la culture est une culture de terre ferme. On n’y a pas de visionnaires, on n’y a que des analystes dans leurs fichus bureaux d’étude.

Auteur: Rumiz Paolo

Info: Le phare, voyage immobile, p 89

[ surplomb ] [ espace ]

 

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commérage

La calomnie ! Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés ; croyez qu'il n'y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville, en s'y prenant bien.... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme une hirondelle avant l'orage.... telle bouche le recueille, et, piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement ; le mal est fait : il germe, il rampe, il chemine, et, rinforzando, de bouche en bouche, il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'oeil ; elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription

Auteur: Beaumarchais Pierre Augustin Caron de

Info: Barbier de Sév. II, 8

[ rumeurs ] [ malveillance ]

 

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