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injustice

Mallock était bien placé pour savoir que son propre pays n'avait pas de leçons à donner. (...) La justice démissionnaire ne se nourrissait plus que d'idéologie réchauffée, de laxisme vertueux et de confusion des genres.

Auteur: Mallock

Info: Le cimetière des hirondelles

 

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nuances

Je trouvai la nouvelle où Mario Rigoni Stern passe en revue les chutes de neige tardives : la swalbalasneea – la neige des hirondelles – en mars, la kuksneea – la neige du coucou – en avril et la dernière, la bachtalasneea : la neige de la caille.

Auteur: Cognetti Paolo

Info: Dans "Un garçon sauvage", page 41

[ saisons ] [ différences ] [ mots ] [ fin d'hiver ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

poème

Pourquoi les hirondelles ne font pas le printemps ?
Parce qu'elles ont autre chose à faire.
Pourquoi les araignées tissent des toiles un peu partout ?
Pour que les hirondelles puissent se reposer.
Pourquoi les girafes ont la tête dans les nuages ?
Pour pouvoir dire du mal des araignées sans se faire piquer...

Auteur: Escoffier Michaël

Info: Pourquoi les hirondelles ne font pas le printemps

[ absurde ]

 

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boniments

Les âmes n’appartiennent à personne, elles tournoient, cherchant un guide, comme les hirondelles rasent le marais sous l’orage, éperdues dans le froid, les ténèbres et le bruit. Essayez de leur dire qu’il est une retraite où l’on ramasse et réchauffe les oiseaux blessés, vous les verrez s’assembler, toutes ces âmes, monter, partir à grand vol, par-delà vos déserts arides, vers celui qui les aura appelées d’un cri de son cœur.  

Auteur: Eugène Marie Melchior de Vogüé

Info: Le Roman russe, Paris, Plon, 1886

[ religion rassembleuse ] [ illusion ] [ pouvoir sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

profession

Les métiers de passages scandaient les saisons. Le rémouleur préférait le printemps, le mercelor suivait l'arrivée des hirondelles, le rempailleur ou mandelier, le collecteur de peaux s'annonçait en patois, le chineur de cuivre et sa carriole à bras, le raccommodeur de porcelaine à la fin de l'été, le vitrier à la morte-saison, le ramoneur avec le raccourcissement des jours, le nain et son poney laineux l'hiver, le montreur d'ours, le photographe...Et en toute saison celui qui reliait le village au monde, c'était le facteur.

Auteur: Santoul Max

Info: Ménino

[ littérature ] [ saison ] [ cycle ]

 

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indépendance

Le destin de ce qui était vivant m'était ainsi présenté: obéir à la nécessité qui guide tout ce qui est vivant, les anguilles et les hirondelles, les martinets et les papillons qui faisaient le bonheur de mes printemps et de mes étés. Il y avait de l'anguille et de l'hirondelle en moi, du martinet et du papillon. Il me faudrait du temps pour tirer cette énigme au clair et, passant par Spinoza, savoir que nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous déterminent.

Auteur: Onfray Michel

Info: Cosmos, p167

[ illusion ] [ liberté ]

 

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crépuscule

J'aimais les soirs, les soirs d'été et de l'automne et ceux du printemps, à Digne, car des couples âgés se posent sur les bancs de la Bléone, un peu comme les hirondelles sur un fil électrique et ils regardent, on ne sait ce qu'ils regardent (...)à mon avis, ils regardent surtout rien du tout parce qu'ils restent sur leur banc très avant dans les soirées et dans la nuit, et ils aiment que le paysage s'efface, qu'il se noie, car ils sont âgés et la nuit est comme une soie ou comme une mort.

Auteur: Lapouge Gilles

Info: Nuits tranquilles à Belém, pages 18-19

[ complicité ] [ obscurité ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Ce matin Hemingway s'est mis une balle dans la tête. C'était un grand homme. Je me souviens avoir marché dans une rue à Boston juste après avoir lu l'un de ses livres, pour remarquer que la couleur du ciel, les visages des étrangers et l'odeur de la ville étaient amplifiés et dramatisés. La chose la plus importante qu'il a faite pour moi fut de légitimer le courage viril, une qualité qui, jusqu'à ce que je découvre son travail, n'était vantée que par les chefs scouts et autres... qui semblaient en faire une supercherie. Il a exprimé une immense vision de l'amour et de l'amitié, des hirondelles et du son de la pluie. De mon vivant, il n'y a jamais eu personne qui puisse lui être comparé.

Auteur: Cheever John

Info: Journaux 1946-1981

[ éloge ] [ modèle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

aurore

La fin de la nuit. Les étoiles pâlissent puis s’effacent, le bord du disque solaire apparaît au-dessus de l’océan des collines et le ciel s’embrase soudain. L’œil est attiré par l’horizon, par la paix qui émane de la terre. Des chants d’oiseaux aussi limpides que l’azur saluent le retour du soleil. Puis l’œil sa fatigue d’infini et, partant en quête de détail, redécouvre la lutte pour la vie. Un lapin sort de sous un buisson de sauge, et une ombre passe sur lui. Un faucon décrit avec majesté des cercles qui se rétrécissent et les chants des oiseaux se font aigus et saccadés. Des hirondelles, sorties on ne sait d’où, plongent pour chasser le rapace qui s’élève. Un papillon flamboie sur une pierre et la langue d’un caméléon jaillit et le gobe.

Auteur: Miller Arthur

Info: Les Misfits

[ matin ]

 

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insularité

L’île est un capteur dans l’univers qui l’entoure. Je veux dire par là qu’on n’a pas besoin de savoir, parce qu’on perçoit. De là-haut, par exemple, je les vois, les officiers des navires qui repèrent ma lumière. Je touche les radars qui signalent ma présence aux navigateurs. J’entends les cris des hirondelles qui mettent le cap sur ce rocher pour y passer la nuit pendant leur migration. Je parviens à capter parfaitement Radio Malte, qui diffuse le bulletin des déplacements de bateaux transportant des désespérés d’Afrique du Nord. Avoir la vision d’ensemble : voilà ce que signifie pour moi la perception pélagique du monde. A Berlin, on ne peut pas le comprendre, ni même à Rome ou à Paris, parce que la culture est une culture de terre ferme. On n’y a pas de visionnaires, on n’y a que des analystes dans leurs fichus bureaux d’étude.

Auteur: Rumiz Paolo

Info: Le phare, voyage immobile, p 89

[ surplomb ] [ espace ]

 

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