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humour

On ne parle jamais de la misère affective hivernale des distributeurs de monnaie de stations balnéaires.

Auteur: Marchand Gilles

Info: Requiem pour une apache, p 248

[ machines ]

 

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attention

Quelque chose dans la concentration de ces élèves lui rappelait les loups qui chassaient derrière sa colonne au cours de cette interminable retraite hivernale de 1919.

Auteur: William Ryan

Info: Le royaume des voleurs, une enquête de l'inspecteur Korolev

[ intérêt ] [ intensité ]

 

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forêt

Je n’oublierai jamais le silence sacré des bois aux branches lourdes, le calme de caverne qui cristallisait le souffle quand on entrait sous le couvert des arbres, entre les bras marmoréens des sapins pailletés de givre.

Auteur: Tripier Perrine

Info: Les guerres précieuses

[ hivernale ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

grippe

Je sortais de la routinière crève hivernale, résurgence d'un de ces rythmes océaniques qui cadencent les vies depuis bien avant les mammifères, marées des corps jamais reconnues comme telles par des tenants de la santé un peu trop conditionnés.

Auteur: Mg

Info: 1 fév. 2019

[ maladie ] [ cycles ] [ sanitaire ultradien ]

 
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pluie hivernale

La fin de l'année était arrivée et la nuit aurait pu être belle avec la lune dans le ciel et cette vive et tranchante promesse de l'air gelé, mais ce n'était pas le cas. Il pleuvait et de petites flaques d'eau brillaient sous les lampadaires de la rue principale. Dans les bois, dans l'obscurité, au-delà de la foire, l'eau s'écoulait des arbres noirs.

Auteur: Anderson Sherwood

Info: Winesburg, Ohio. Trad Mg

[ météo maussade ] [ déception ]

 
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végétal

Le hêtre touffu s'étageait sur trente mètres au moins. Au printemps, à l'été et à l'automne, il arborait un feuillage magnifique, luisant, d'un vert sombre tirant sur le lie-de-vin. Mais au mois de janvier, les longues ombres torses que ses branches noires projetaient sur le caveau familial donnaient la chair de poule. La version hivernale de cet arbre aurait enthousiasmé un maître du film d'horreur.

Auteur: Genova Lisa

Info: L'envol du papillon

[ dénudé ] [ spectre ]

 

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dérisoire

A côté de moi ça va serpiller, enfilmer, transpaletter, déballer, étudier et sans doute se faire chier jusqu'au soir. Personne ne parle sauf deux jeunes trentenaires au niveau médian de la déprime hivernale, bien emballés dans des trois-quarts aux cols avachis, et comme j'ai rien d'autre à faire je les écoute. Ils ont fait la même fac d'économie et je comprends rapidement que ça leur a pas servi à grand-chose de suer pendant cinq ans, puisqu'ils roulent vers une formation de gestion des énergies avec laquelle ils ont l'air d'espérer trouver un travail qui corresponde un peu à ce pour quoi ils ont effrité leur jeunesse. Ils ont même pas l'air d'y croire vraiment.

Auteur: Johannin Simon

Info: Nino dans la nuit, Pages 142-143, Allia, 2019

[ jeu social ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

détachement

J'ai pris aussi la décision de me défaire en chacun de ces jours d'objets significatifs, symboliques de moi. Je n'ai jamais oublié ce dessin sur l'un des murs d'un couvent où je faisais une retraite. Un homme poussait dans le ravin une pleine brouette de biens. "Désencombrez-vous !" disait l'image.

Car c'est à la nudité qu'invitent ces jours courts de la nuit hivernale. Quand le temps est si serré qu'il est crépusculaire, quand les aubes sont de givre et les soirs de glace dès que le soleil a chu, quand les arbres sont graciles, les jardins déserts, les champs labourés, les haies presque effacées, on va droit au centre. Au centre des buissons, au centre de la maison, au centre de soi.

Auteur: Rouanet Marie

Info: Douze petits mois, p.11

[ méditation ] [ saison ]

 

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nature

Ce matin ballade habituelle dans les bois avec Hulk. Le paysage marque sa différence plus clairement qu'à l'accoutumée. Avec 20 centimètres de neige la progression est fatigante, surtout quand on voudrait aller à la vitesse de croisière habituelle. Le sol du sous-bois est vierge, à l'exception les marques de pas d'un lièvre qui serpentent à l'infini dans les deux directions. Souvenir d'enfance : je vais le traquer en suivant ses traces dans la neige... Il ne pourra m'échapper, au pire je serai conduit jusqu'à son terrier...
A un moment le sentier, au milieu des jeunes pousses de foyards, est effacé par les branches qui, du au poids de la neige, se courbent et viennent l'obstruer. Ma piste coutumière s'est métamorphosée en forêt vierge hivernale. Un peu plus tard je dégotte deux petits rogatons de hêtre, restes récents du passage des bûcherons. A mon retour il rejoindront le tas du bois qui ne sera pas consommable avant deux ans.

Auteur: Mg

Info: 18 décembre 2010

[ promenade ]

 

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plage

Gwenn, pilleuse d'épaves, allait à la marée glaner sur le sable jaune des vieux morceaux de bois blanchis et rongés par le sel, mille fois poncés par le ressac, en ramassait un, examinait sa forme à la lumière hivernale. On se foutait d'elle, qui vidait ses poches pleines de cailloux bizarres et de débris de verre tintinnabulant dans ses mains. Elle encombrait la table de la cuisine de pieuvres de bois mort alors qu'on prenait l'apéro au retour de la plage. Imaginez le tableau, des os de goélands, c'était cradingue, elle nous les mettait sous le nez, et les plumes avec, ça schlinguait la marée et c'était Bysance
Oh, petite fille de la mer, ma sirène aux cheveux d'or, aux yeux trempés dans le ciel défiant le Grand Astre, obstinée, espiègle, ma soeur des après-midi d'été, quand je te vois arpenter la grève blanche à marée basse, penchée sur le sable, ma complice des tapages nocturnes et des danses barbares, je viens te dire adieu.

Auteur: Bellec Hervé

Info: La nuit blanche

[ enfance ] [ eulogie ]

 

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