femmes-hommes
Je cherche un parfum qui me permette de dominer les hommes. J'en ai marre du karaté.
Auteur:
Diller Phyllis Ada Driver
Années: 1917 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: comédienne
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
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pensée-de-femme
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hommasse
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humour
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dirigeantes
Et j’ai souri devant son idée (à Desmond Tutu) de lancer un mouvement de femmes qui diraient : Les hommes, dégagez du chemin ! On vous a laissé du temps, et regardez le bordel que vous avez créé ! À nous maintenant ! Il est si convaincu que cela ferait une sacrée différence. À condition, insiste-t-il, qu’elles refusent de se comporter en hommes comme l’ont fait Margaret Thatcher, Indira Ghandi ou Golda Meir.
Auteur:
Cojean Annick
Années: 1957 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: journaliste, écrivaine
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Simone Veil, la force d'une femme
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viragos
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hommasses
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femmes-par-homme
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femmes-politiques
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féminisme politique
Et j’ai souri devant son idée (à Desmond Tutu) de lancer un mouvement de femmes qui diraient : Les hommes, dégagez du chemin ! On vous a laissé du temps, et regardez le bordel que vous avez créé ! À nous maintenant ! Il est si convaincu que cela ferait une sacrée différence. À condition, insiste-t-il, qu’elles refusent de se comporter en hommes comme l’ont fait Margaret Thatcher, Indira Ghandi ou Golda Meir.
Auteur:
Veil-Jacob Simone
Années: 1909 - 1943
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: F
Profession et précisions: femme d'État
Continent – Pays: Europe - France
Info:
in Simone Veil ou la force d'une femme de Annick Cojean
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authentique
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hommasses
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femmes-entre-elles
Parmi les femmes qui composaient la société de***, Mélanide était la moins aimable, et l'une des plus remarquables par son esprit ; mais personne encore n'avait poussé plus loin l'enivrement et l'aveuglement de l'amour-propre. Ce qui entraîne le défaut de goût, et produit toujours les ridicules les plus saillants.
Avec des traits et une taille hommasse, Mélanide ne pouvait se trouver jolie ; mais elle se persuadait qu'elle était belle, et d'après cette opinion, elle avait toute la recherche de la parure, toutes les mines d'une coquette uniquement occupée de sa figure. Il y avait dans sa personne et dans ses manières quelque chose de si affecté, de si bizarre, que dès qu'elle paraissait, tous les yeux se fixaient sur elle. Et, prenant alors l'étonnement et la curiosité pour de l'admiration, elle se disait tout bas, "nulle femme n'a produit cet effet"; et cette comique illusion de son orgueil était parfaitement exprimée par la mâle assurance de son maintien, par son air intrépide et conquérant : elle ignorait que les hommes qui aiment le mieux les femmes, ne regardent jamais fixement celles qui sont jeunes, jolies, et modestes. La galanterie à cet égard ressemble à l'amour: elle craint de blesser et de profaner son objet ; elle n'ose le contempler qu'à la dérobée; et c'est ainsi qu'en admirant la beauté elle rend hommage à la pudeur.
Mélanide avait infiniment d'esprit, mais un esprit absolument dénué de grâce; et le désir ardent et continuel de briller le rendait souvent faux. Ne pensant qu'à elle, rapportant tout à elle, ne parlant que d'elle, directement ou indirectement, elle ne savait ni écouler, ni répondre. Quand on ne voyait pas clairement sa vanité, on la sentait; on en était toujours ou frappé ou importuné. Les amis de Mélanide faisaient d'elle, sans le vouloir, la critique la plus piquante; ils avouaient qu'elle contait mal, qu'elle était dépourvue du charme, du naturel et de la naïveté, de celui de la gaîté. Mais ils prétendaient qu'elle avait dans la conversation "de la force et de l'éloquence".
Cette singulière admiration ressemblait plus à une épigramme qu'à un éloge. Sans doute on peut être éloquent en tête-à-tête avec ce qu'on aime, tandis que dans la conversation il faut, non les talents d'un orateur, mais de la grâce et du naturel. Dans la société la plus intime, un entretien agréable est toujours un dialogue vif et serré : l'usage du monde en exclut les "longues tirades", et par conséquent l'éloquence; rien n'y doit être approfondi : la variété, la légèreté en font le charme ; la force y serait déplacée, elle n'y paraîtrait que comme de la pesanteur.
Auteur:
Genlis Madame de
Années: 1746 - 1830
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: F
Profession et précisions: noble
Continent – Pays: Europe - France
Info:
à propos de Mme de Staël
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vacherie
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haine
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mondanités
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