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création

Ce qui est agréable dans l'écriture, c'est qu'on est en même temps l'acteur, le directeur, l'auteur et même le musicien.

Auteur: Chaon Dan

Info:

[ rédiger ] [ homme orchestre ]

 

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hypocrisie

Pleurer un homme qui n'a jamais pleuré sur personne n'est pas précisément une faute de goût, c'est soit une comédie inutile, et donc ridicule, soit une marque de laisser-aller, une émotion qu'on lâche parce que le décor s'y prête, comme au concert on lâche les vents quand l'orchestre fait un "forte".

Auteur: Verger Frédéric

Info: Les rêveuses, Page 124

[ camouflage ] [ dissimulation ] [ flatulence ]

 

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parlotte

Je les écoutais parler. Existentialisme, disaient-ils. Henry Miller et Truman Capote et Henri Moore. André Gide et Anaïs Nin et Djuna Barnes. Et sexe dur, poché, à la coque, en cocotte, et à la poêle, pas trop frit avec du bon beurre fermier bien frais. Sexe en solo, en duo, en trio, sexe en quartet ; sexe pour chorale d'hommes, sexe pour chorale et orchestre ; sexe au clavecin sur un rythme à trois temps. Et Albert Schweitzer et la dignité de toute chose vivante.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Noyade en eau douce

[ intellectuels ] [ vingtième siècle ]

 

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rédemption

Celian, dix-sept ans, a perdu un bras, très grand et maigre, il semble transfiguré de bonheur après le concert. “La musique peut changer le monde. Elle sort du cœur ! J’en avais un peu fait avant l’hôpital, mais ici elle a pris un nouveau sens. Je veux lui vouer ma vie. Cela peut paraître fou, en étant amputé, mais je sais que je peux m’exprimer comme percussionniste. Et pas seulement jouer. J’aime aussi réfléchir sur la musique, comprendre comment elle est écrite, qu’est-ce qu’elle veut nous dire. Essayer de déchiffrer cette harmonie qu’elle amène aux hommes”.

Je regarde Celian sans savoir que répondre. Si j’étais croyant, sans doute m’agenouillerais-je devant lui pour le remercier de continuer à donner un sens au destin aveugle.

Auteur: Agrech Vincent

Info: Un orchestre pour sauver le monde, Sistema, Venezuela

[ beaux-arts ]

 

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diptères

Les hommes ne faisaient que passer. Ceux qui restaient avaient tendance à mourir. À la saison sèche, la chaleur était étouffante et la soif qu’elle engendrait exigeait d’être étanchée avec diligence. Durant les pluies, de novembre à mars, l’endroit était un véritable marécage. Les moustiques se rassemblaient en hordes, bourdonnant comme un orchestre allemand, la trompe si pointue qu’elle pouvait percer le cuir d’un éléphant : des anophèles, énergiques et sans discrimination. (...)

Dans ces parages, flemmards, lords et malotrus étaient traités avec une stricte impartialité, car le moustique est un vrai démocrate qui ne se soucie guère de savoir par quel hasard de naissance vous vous trouvez là ou si le sang qu'il siffle est rouge ou bleu.


Auteur: Namwali Serpell

Info: Mustiks : Une odyssée en Zambie

[ insectes ] [ nuisibles ] [ égalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

A mi-chemin, toutefois, quelqu'un s'aperçoit qu'ils n'ont pas enterré le bon mort. De plus, ils ne connaissent même pas celui-là. La personne qu'ils ont enterré n'était pas morte, ni même malade puisqu'elle chantait la tyrolienne. Ils retournent au cimetière et exhument le pauvre homme, qui les menace de leur faire un procès, aussi lui proposent-ils de faire nettoyer son costume et de leur envoyer la facture du teinturier. Pendant ce temps, plus personne ne sait qui est mort au juste. L'orchestre continue de jouer pendant que l'on enterre successivement tous les hommes présents selon le principe que le seul qui ne protestera pas sera le mort. Mais il apparaît très vite que personne n'est mort, et maintenant il est trop tard pour se procurer un défunt, à cause du départ en vacances.

Auteur: Allen Woody

Info: Destins tordus

[ absurde ] [ funérailles ]

 

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musique

Un dimanche matin, à la fin du siècle dernier, je me trouvais dans un marché au sud de Los Angeles, quand les membres d’un gang ont débarqué, me raconte-t-elle. Tout le monde retenait son souffle. Un petit garçon de cinq ans jouait du violon parmi les étals, pour gagner un peu d’argent de poche. Les gros durs se sont arrêtés devant lui, et l’ont écouté quelques minutes. Puis ils ont glissé quelques piécettes dans son étui. Ce petit garçon était mon fils, Max. Vous imaginez l’impact que cet instant a eu sur moi. C’est comme si on avait ouvert sous mes yeux le livre de Dieu. Comme si ces jeunes hommes me disaient qu’ils préféreraient faire ce que mon fils faisait plutôt que ce qu’ils étaient en train de faire. Sauf que personne ne leur avait donné cette chance. La réflexion qui germait en moi s’est soudainement cristallisée.

Auteur: Martin Margaret

Info: In : Un orchestre pour sauver le monde de Vincent Agrech

[ rédemption ] [ oecuménisme ] [ déclic ] [ amorce ]

 

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drogue

L'effet d'une absorption de bolder – hallucinogène dont le nom dérive d'une formule chimique qui demanderait de trop longues explications – cet effet-là dure environ deux heures. Deux heures durant lesquelles un homme se sent tout-puissant à tout point de vue : il lui semble de vivre dans un monde en cinérama, en couleur, et qu'accompagne un grand, un très grand orchestre. Physiquement – mais peut-être n'est-ce là qu'une sensation illusoire – il se sent capable d’assommer un bœuf à coup de poing. Sexuellement, il a l'impression de ne devoir plus rien envier, bien au contraire, au coq andalou -lequel est réputé non seulement pour sa férocité au combat, mais, plus encore, pour le nombre incroyable de poules qu'il parvient à séduire. Le bolder vous rend, autant dire, plus gaillard, plus apte au déduit, vous transformant en Superman, en Nembo Kid et même un peu en Diabolik ou en marquis de Sade.

Auteur: Scerbanenco Giorgio

Info: Profession : salopard, Beau gosse. P. 74

[ LSD ] [ cocaïne ]

 

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sonorités

Il y a quelque ironie dans le fait d'écrire un livre sur ce que nos ancêtres connaissaient intuitivement, qui devait être un élément fondamental de la trame de leur vie et n'exigeait, aucune explication. Les premiers hommes entretenaient sans doute une relation intime avec leurs paysages sonores; ils avaient probablement appris à "lire" la biophonie pour en tirer des informations essentielles. Leur musique devait être une conversion complexe, sur plusieurs niveaux, des sons environnants, ceux de l'ensemble de la vie animale et du monde inanimé.

Notre musique reflète toujours les influences de notre milieu social, de notre éducation, de notre culture et des rapports à notre environnement physique. Pourtant, lorsque les compositeurs des trois derniers siècles ont fait valoir que leurs œuvres étaient inspirées par la nature, elles ne reflétaient en réalité que leur version idéalisée de celle-ci. Elle consistait pour l'essentiel en voix isolées, susceptibles d'être intégrées à leurs compositions de manière prédéterminée, mais ce n'étaient que de faibles échos de la nature. Comment notre musique a-t-elle pu se couper autant du monde naturel? Y a-t-il aujourd'hui quelqu'un capable de faire une musique traduisant nos liens ancestraux avec lui? À quoi notre musique ressemblerait-elle si nous pouvions exploiter toute l'expérience, toutes les techniques en notre possession et savions nous remettre en prise avec le règne animal, ne serait-ce que brièvement?

Auteur: Krause Bernie

Info: Le grand orchestre animal : Célébrer la symphonie de la nature

[ homme-animal ] [ question ] [ résonances ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

anecdote

Pugnani, célèbre violon à Turin, était maître de chapelle du duc de Savoie.
C'était un homme de très grand talent, mais d'un amour-propre ridicule ; sa figure était très plaisante et surtout remarquable par les vastes dimensions de son nez, que ses élèves surnommaient l'éteignoir du cierge pascal.
Dans la maison qu'il habitait, demeurait un jeune peintre auquel Pugnani en voulait beaucoup, parce qu'il avait fait plusieurs fois sa caricature. Il l'avait représenté un jour conduisant son orchestre, et tous ses musiciens étaient abrités sous son vaste nez comme sous un immense parasol. Pour faire enrager ce pauvre musicien, notre peintre le peignit une autre fois dans le fond d'un vaste pot de chambre, et pour le faire bien endiabler, il déposa le vase nocturne sur l'escalier. Ce fut le premier objet que rencontra Pugnani en rentrant chez lui.
Désirant se venger, le musicien manda chez le juge le jeune artiste. Après qu'il eut exposé ses griefs, le juge demanda à l'artiste ce qu'il avait à répondre. Sans se déconcerter, celui-ci tira de sa poche un mouchoir dont le fond représentaitla tête du grand Frédéric. Après l'avoir étalé aux yeux du juge, il lui dit : " Monsieur, quand je me permets de me moucher et de cracher sur la face du grand Frédéric, il me semble que je peux bien pisser sur la figure de M. Pugnani. " Le juge rit et renvoya les deux plaignants.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ justice ] [ moquerie ]

 

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