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gratitude
Un lieu où règne la douleur est terre sainte. On comprendra un jour ce que cela veut dire. Jusque-là, on ne saura rien de la vie. Quand, de ma prison, on m'amena entre deux policiers, devant le tribunal des faillites, Robbie attendait dans le sinistre et long couloir afin de pouvoir, devant toute la foule, qu'un geste si simple et si charmant réduisit au silence, soulever gravement son chapeau tandis que, menottes aux mains et tête basse, je passais devant lui. Des hommes sont allés au ciel pour de moindres actes que celui-ci.
(...) Je ne lui ai jamais soufflé mot de ce qu'il avait fait. Jusqu'à présent, j'ignore s'il sait que j'ai eu conscience de son geste. Ce n'est pas là une chose pour laquelle on puisse exprimer des remerciements conventionnels avec des mots conventionnels. Je la conserve dans le sanctuaire de mon coeur. Je la garde là comme un dette secrète que, je suis heureux de le penser, je ne pourrai jamais payer.
Alors que la sagesse ne m'était d'aucun secours, que la philosophie demeurait stérile, que les sentences et les phrases de ceux qui cherchaient à me consoler me laissaient dans la bouche un goût de cendre, le souvenir de ce petit geste d'amour, silencieux et charmant, a descellé pour moi le puits de la pitié, a fait fleurir le désert comme un rose, m'a arraché à l'amertume de la solitude et de l'exil pour me mettre en harmonie avec le grand coeur blessé du monde.
Auteur:
Wilde Oscar
Années: 1854 - 1900
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
De profundis ; La Ballade de la geôle de Reading
[
reconnaissance
]
non-conformisme
j’habitais cette pension de famille à Philadelphie, j’avais 22 piges
crevais la dalle et perdais les pédales dans un monde en guerre qui prospérait
et puis une nuit où j’étais assis à ma fenêtre j’ai vu dans une chambre de l’autre côté
de la rue à l’intérieur d’une autre pension de famille de Philadelphie
une jeune femme qui s’agrippait à un jeune homme pour l’embrasser avec
joie et passion.
c’est à ce moment-là que j’ai pris conscience du recoin
dépravé dans lequel je m’étais
acculé :
je voulais être ce jeune homme à cet instant
mais je n’avais aucune envie de faire les nombreux efforts qu’il avait dû consentir pour me hisser
là où il était arrivé.
pire encore, j’ai réalisé que je pouvais avoir tort.
j’ai quitté ma piaule et commencé à déambuler dans les rues.
j’ai continué de marcher en dépit du fait que je n’avais pas
mangé ce
jour-là.
(le jour t’a mangé ! fait la chanson)
j’ai marché, j’ai marché.
j’ai dû marcher 8 kilomètres, après quoi je
suis rentré.
les lumières dans la chambre d’en face étaient
éteintes.
les miennes aussi.
je me suis désapé et me suis mis au lit.
je n’avais pas envie d’être ce qu’ils voulaient que je
sois.
et alors
tout comme eux
j’ai dormi.
Auteur:
Bukowski Charles
Années: 1920 - 1994
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du nord - Usa
Info:
Dans "Tempête pour les morts et les vivants", au diable vauvert, trad. Romain Monnery, 2019, " seul à une époque où les armées avaient le vent en poupe"
[
impossible
]
[
envie
]
[
hommes-femmes
]
Tambora
Dans les derniers jours de l'été 1815, l'éruption soudaine, à l'est de l'île de Java, d'un volcan qu'on croyait éteint à l'intérieur des terres, étendit jusqu'aux côtes des océans de lave en fusion, emportant les habitations et décimant les peuplades. La violence et la durée du cataclysme firent penser que le feu déchaîné allait envahir et brûler les trois autres éléments, pétrifiant la terre qui entourait le foyer sur toute la largeur de l'île, recouvrant les flots d'une nappe incandescente le long du littoral, calcinant jusqu'à l'air. Pendant plusieurs semaines, le ciel ne fut plus qu'un nuage opaque, épais, d'un tissu qu'on aurait dit plus serré que celui de l'atmosphère, une rugueuse étoffe noirâtre semée d'accrocs, de déchirures, tendue par la colère des dieux au-dessus de l'île, dissimulant aux survivants le soleil, la lune, les étoiles, au point de leur faire douter que l'alternance des jours et des nuits se poursuivît derrière ce rideau. [...]
Il en résulta qu'au printemps 1816 un immense nuage noir surplomba l'Europe, filtrant les rayons du soleil, provoquant une chute de la température telle que cette année devait être enregistrée par la suite comme la plus froide du siècle dans l'hémisphère Nord . [...]
Personne, en 1816, ne s'étonnait que l'obscurité succédât au sanglant bouquet du feu d'artifice, que disparût le soleil vaincu à Waterloo et personne, ou presque, ne savait que cette obscurité, cette longue éclipse étaient importées, résultaient d'un autre feu d'artifice, aux antipodes, où la fureur des hommes n'était pour rien.
Auteur:
Carrère Emmanuel
Années: 1957 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Bravoure. Chap XXXIV pp 268 - 271. Découpé-refondu par ninosairosse sur Babelio
[
événement planétaire
]
propagande
Les premières campagnes, destinées à féminiser la cigarette en faisant fumer des artistes célèbres, ne donnèrent pas de résultat. Bernays eut alors l'idée d'associer la cigarette au mouvement de libération des femmes, en appliquant une stratégie commerciale simple. En 1929, lors d'une parade publique, un groupe de femmes au premier rang de la manifestation brandit ostensiblement des cigarettes allumées, comme signe de protestation et de revendication. Ces "torches de la liberté" signifiaient le refus de l'inégalité entre femmes et hommes. Cette campagne fut un succès : peut-être fit-elle avancer un peu la cause des femmes, ce qui était l'un de ses objectifs, mais elle bénéficia surtout à la compagnie American Tobacco, dont les chiffres de vente explosèrent. Les débats et les polémiques qui firent suite à la parade des " torches de la liberté " portèrent sur l'image des femmes, leur droit ou non de fumer en public... Le débat lui-même fut une gigantesque campagne publicitaire pour les cigarettes. Nous reverrons que cette "libération" peut passer pour une expression du désir des femmes, mais qu'elle fut surtout l'expression du désir des cigarettiers, qui embauchèrent ainsi gratuitement des agents publicitaires très actifs, et bénévoles... L'histoire est remarquable, car elle fait plus que démontrer le cynisme de certains publicitaires, prêts à rendre une population entière dépendante d'une substance qui s'avérera très toxique, et cause encore aujourd'hui des millions de morts des suites de cancer ou de maladies cardiovasculaires. Elle montre bien l'interdépendance des mouvements de libération, d'émancipation, et de la montée des addictions dans la société.
Auteur:
Valleur Marc
Années: 19?? - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychiatre
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le désir malade, Lattès 2011, pp 118-119 - écrit avec Jean-Claude Matysiak
[
manipulation
]
[
consumérisme
]
[
jeunesse
]
rencontre
"Dormons.
— Il est encore trop tôt. Nous n’en sommes pas encore au clou de la soirée, le moment où tu me montres une photo de ta légitime en me disant que c’est une femme du tonnerre, que tu ne sais pas ce qui t’a pris, les aurores boréales, peut-être, ou encore l’alcool, mais qu’il ne faut jamais que je t’écrive ou que je téléphone chez toi, merci ma jolie.
— Je ne suis pas marié.
— C’est difficile à comprendre. Un boute-en-train comme toi, dit-elle, le faisant rire pour la première fois.
— Tu es gentille, dit-il.
— Retiens-toi, je te prie. Je risque de prendre la grosse tête.
— Belle ?
— J’ai trente ans, quand même.
— Je ne suis pas marié, moi, mais je suis sûr qu’une fille comme toi…
— Aussi intelligente et talentueuse que toi…
— … a un petit ami.
— Par ici, les hommes ont peur des femmes, surtout de celles qui parlent beaucoup. Ils aiment chasser, pêcher, regarder le hockey à la télévision et dire des cochonneries sur nous au Trapline, dit-elle en l’attirant vers elle.
— J’ai bien peur d’avoir trop bu pour t’être utile ce soir.
— Je ne te fais pas passer un examen, Moses. Détends-toi. Laisse-toi aller."
À son réveil, il la trouva qui lisait au lit "Cent Ans de solitude" en édition de poche. "Surprise, surprise, dit-elle. Je ne suis pas seulement le coup du siècle."
Auteur:
Richler Mordecai
Années: 1931 - 2001
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, scénariste
Continent – Pays: Amérique du nord - Canada
Info:
Solomon Gursky
[
couple
]
[
post coïtum
]
asservissement
Nous estimons que la dette s’analyse d’abord de par son origine. Les origines de la dette remontent aux origines du colonialisme. Ceux qui nous ont prêté de l’argent, ce sont eux qui nous ont colonisés. Ce sont les mêmes qui géraient nos économies. Ce sont les colonisateurs qui endettaient l’Afrique auprès des bailleurs de fond, leurs frères et cousins. Nous sommes étrangers à la dette. Nous ne pouvons donc pas la payer.
La dette c’est encore le néo-colonialisme ou les colonialistes qui se sont transformés en "assistants techniques". En fait, nous devrions dire en assassins techniques. Et ce sont eux qui nous ont proposé des sources de financement, des "bailleurs de fonds". Un terme que l’on emploie chaque jour comme s’il y avait des hommes dont le "bâillement" suffirait à créer le développement chez d’autres. Ces bailleurs de fonds nous ont été conseillés, recommandés. On nous a présenté des dossiers et des montages financiers alléchants. Nous nous sommes endettés pour cinquante ans, soixante ans et même plus. C’est-à-dire que l’on nous a amenés à compromettre nos peuples pendant cinquante ans et plus.
La dette sous sa forme actuelle est une reconquête savamment organisée de l’Afrique, pour que sa croissance et son développement obéissent à des paliers, à des normes, qui nous sont totalement étrangers. Faisant en sorte que chacun de nous devienne l’esclave financier, c’est-à-dire l’esclave tout court, de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser.
Auteur:
Sankara Thomas
Années: 1949 - 1987
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: politique anti-impérialiste, libérateur panafricain et tiers-mondiste
Continent – Pays: Afrique - Burkina Faso
Info:
Anthologie des discours de T. S., 29 juillet 1987, pp. 166-167
[
mammon impérialiste
]
[
machiavéliques créanciers
]
sciences
En 1905 Einstein, âgé de vingt-six ans, était sorti depuis trois ans des privations. Alors examinateur de brevets en Suisse, il publia dans "Annalen der Physik" cinq articles sur des sujets entièrement différents. Trois d'entre eux figurent parmi les plus importants de l'histoire de la physique. Un, très simple, donnait l'explication quantique de l'effet photoélectrique - c'est le travail pour lequel, seize ans plus tard, il recevra le prix Nobel. Un autre article portait sur le phénomène du mouvement brownien, c'est à dire des déplacements apparemment erratiques de minuscules particules en suspension dans un liquide. Einstein montrait que ces mouvements satisfont une loi statistique claire. C'était comme un tour de passe-passe, facile une fois explicité : avant cela, les scientifiques décents pouvait encore douter de l'existence concrète des atomes et des molécules. Un article aussi proche d'une preuve concrète directe qu'un théoricien peut donner. Le troisième document présentait la théorie de la relativité restreinte, fusionnant tranquillement l'espace, le temps et la matière en une seule unité fondamentale. Une démonstration qui ne contient pas de références et ne cite aucune autorité. Chacun de ces articles est écrit dans un style différent des autres physiciens théoriciens, avec très peu de mathématiques et beaucoup de commentaires écrits. Les conclusions, les bizarres conclusions, émergent avec la plus grande facilité et le raisonnement est plus que solide. On dirait qu'il a atteint ses conclusions avec la pensée pure, sans aide, sans écouter les opinions des autres. Dans une large et surprenante mesure, c'est précisément ce qu'il a fait.
Auteur:
Snow Charles Percy
Années: 1905 - 1980
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, scientifique et administrateur gouvernemental
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
Variété des hommes, 1966, 100-1
[
visionnaire
]
[
historique
]
[
éloge
]
[
mathématiques
]
[
langage
]
religions
Je suis convaincu qu'avec la diffusion d'une véritable culture scientifique, quel que soit le support par lequel cette culture est véhiculée, historique, philologique, philosophique ou physique, et avec pour corollaire nécessaire une élévation constante du niveau de véracité, la fin de l'évolution de la théologie sera comme un début - elle cessera d'avoir une quelconque relation avec l'éthique. Je suppose que, tant que l'esprit humain existera, il n'échappera pas à son instinct profond de personnification de ses conceptions intellectuelles. La science d'aujourd'hui est tout autant emplie de cette forme particulière de culte de l'ombre intellectuelle que la nescience des âges de l'ignorance. La différence est que le philosophe digne de ce nom sait que ses hypothèses personnifiées, telles que la loi, la force, l'éther et autres, ne sont que des symboles utiles, alors que les ignorants et les négligents les prennent pour des expressions adéquates de la réalité. Il se peut donc que la majorité de l'humanité puisse trouver la pratique de la moralité facilitée par l'utilisation de symboles théologiques. Et à moins que ceux-ci ne soient transformés de symboles en idoles, je ne vois pas ce que la science a à dire à cette pratique, si ce n'est pour avertir occasionnellement de ses dangers. Mais, lorsque de tels symboles sont traités comme des existences réelles, je pense que le plus grand devoir qui incombe aux hommes de science est de montrer que ces idoles dogmatiques n'ont pas plus de valeur que les fabrications humaines, les troncs et les pierres qu'elles ont remplacés.
Auteur:
Huxley Thomas Henry
Années: 1825 - 1895
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: biologiste et philosophe
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
The Evolution Of Theology: An Anthropological Study
[
hors-sol
]
crépuscule des idoles
Ce serait une erreur de surestimer l'influence des théories freudiennes sur l'idée que l'amour résulte de l'attirance sexuelle, ou plutôt qu'il n'est rien d'autre que la satisfaction sexuelle, réfléchie en un sentiment conscient. La chaîne causale procède essentiellement en sens inverse. Les théories de Freud furent en partie influencées par l'esprit du XIXème siècle ; en partie aussi , elles durent leur popularité à la mentalité qui s'imposa après la Première Guerre mondiale. Parmi les facteurs qui influencèrent à la fois les conceptions populaires et les conceptions freudiennes, relevons, tout d'abord, la réaction contre la moralité stricte de l'époque victorienne. Un second facteur qui a marqué les théories freudiennes, c'est l'image dominante de l'homme, fondée sur la structure du capitalisme. Pour prouver que le capitalisme correspondait aux besoins naturels de l'homme, il fallait montrer que l'homme était par nature compétitif et rempli d'hostilité envers autrui. Les économistes le "prouvèrent" en invoquant un insatiable désir de gain, et les darwiniens en énonçant la loi biologique de la survie du plus adapté. Pour sa part, Freud aboutit au même résultat en avançant l'hypothèse que l'homme est poussé par un désir sans limites, le désir de conquérir sexuellement toutes les femmes, et que seule la pression de la société l'en empêche. Il en résulte que les hommes sont fatalement jaloux les uns des autres : jalousie et rivalité qui persisteraient même en supposant que disparaissent leurs raisons sociales et économiques. En fin de compte, la pensée de Freud a hérité du matérialisme scientiste qui régnait au XIXème siècle.
Auteur:
Fromm Erich
Années: 1900 - 1980
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: psychanalyste
Continent – Pays: Usa - Allemagne
Info:
"L'art d'aimer"
[
psychanalyse
]
[
positivisme
]
[
justification consumériste
]
[
avidité disculpée
]
pute
Véronique Cheminot, célèbre naguère au quartier latin sous le nom expressif de la Ventouse, était une splendide goujate que dix années, au moins, de prostitution sur vingt-cinq, n’avaient pu flétrir. Et Dieu sait pourtant l’effroyable périple de ce paquebot de turpitudes !
Née dans un port breton, d’une ribaude à matelots malencontreusement fruitée par un cosmopolite inconnu, nourrie, on ne savait comment, dans cet égout, polluée dès son enfance, putréfiée à dix ans, vendue par sa mère à quinze, on l’avait vue se débiter dans toutes les halles à poisson de la luxure, se détailler à la main sur tous les comptoirs du stupre, pendre à tous les crocs de la grande triperie du libertinage.
Le boulevard Saint-Michel l’avait assez connue, cette rousse audacieuse qui avait l’air de porter sur sa tête tous les incendies qu’elle allumait dans les reins juvéniles des écoles !
Elle ne passait pas généralement pour une bonne fille. Quoiqu’elle eût fait d’étranges coups de tête pour des hommes qu’elle prétendait avoir aimés, cette avide guerrière se livrait à de terrifiques déprédations qui la rendaient infiniment redoutable aux familles. À l’exception de quelques rares et singuliers caprices qui lui faisaient mettre parfois dans son lit des vagabonds sans asile, — et qu’on expliquait inexactement par la fangeuse nostalgie de sujétion particulière à ces réfractaires, — ses caresses les plus authentiques étaient d’une vénalité escaladante, qui montait jusqu’au lyrisme. Elle avait gardé cette ingénuité de croire fermement que les hommes qui la désiraient étaient tous des apoplectiques d’argent qu’aucune saignée ne pouvait jamais anémier.
Auteur:
Bloy Léon
Années: 1846 - 1917
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 78-79
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