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hommes-par-hommes

Nos parents comme nos petits-enfants se marient tous trop tôt, pour leur plus grand malheur. C’est dès la jeunesse et sans perdre de temps qu’il faut se consacrer à l’étude (du Tao) car si l’on a goûté trop tôt au mariage, l’on ne songe plus à progresser, c’est la première cause de dégradation du cerveau. Les hommes riches ont en plus de leur femme légitime une concubine et ne savent pas réfréner leurs désirs sexuels, c’est là la deuxième cause de dégradation du cerveau. En plus de leur femme et de leur concubine, bien souvent ils entretiennent d’autres femmes à l’extérieur, c’est là la troisième cause. Parfois même ils vont dans les maisons closes, c’est là la quatrième cause. Non contents de tout cela, certains se font masturber par de jeunes garçons ou se font faire toutes sortes de choses inimaginables, c’est là la cinquième cause. Jour et nuit ils sont épuisés par ces cinq sortes d’activités.

Auteur: Zhao Bichen

Info: Dans le "Traité d'alchimie et de physiologie taoïste" traduit par Catherine Despeux, page 114

[ appétit sexuel ] [ amplification ] [ obsédés ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hommes-par-hommes

Jamais pu sentir les chasseurs.
Le gros, l'adipeux, le gras du bide avec une tronche de poivrot, la moustache poivre et sel, trois poils sur le caillou, qui roule dans une voiturette sans permis.
Le sec, le nerveux qui tourne en rond, le fort en gueule marié avec une grosse vache, qui tire à l'aveuglette en se prenant pour John Wayne.
Le benêt, le suiveur, qui obéit aux ordres, qui boit tous les matins son Benco préparé par Maman, le sourire ravi de celui qui ne comprend rien mais qui acquiesce quoi qu'il arrive, bon soldat entièrement recouvert de kaki.
Le jeune, tout fier de son fusil neuf, encore plus con que son père, qui laisse sa femme seule le dimanche devant Drucker, sa petite femme toute mignonne qui ne tardera pas à se trouver un autre mec, disponible et sexuellement performant.
Le vieux, nostalgique du casse-pipe, qui voudrait qu'on lâche du fellaga dans la forêt, le vieux encarté chez Nonoeil, bleu marine jusqu'au slip, spécialiste du retour au pays dans un bateau, réformé pour ses pieds plats, qui enrage de ne pas avoir eu vingt ans dans les Aurès pour tourner la manivelle de la gégène.

Auteur: Marcel Jean

Info: Du sang dans le pain

 

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