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médias

Dans une ferme au fond de la vallée, des gens assis dans la pièce commune lisaient le journal. Ils ne manifestaient aucune émotion particulière pendant leur lecture. Cependant, ils étaient en train d'apprendre des horreurs capables de racornir l'âme d'un démon. C'étaient des gens à l'air quelconque. Ils lisaient pour se délasser avant d'aller au lit. C'était là leur façon de vivre. On leur disait qu'une seule bombe peut tuer cent mille personnes, et ils bâillaient et se délassaient avant d'aller au lit. Combien de neiges et de printemps reste-t-il pour le monde des hommes ?

Auteur: Patchen Kenneth

Info: A demain, mon amour..

[ lecture ] [ abrutissement ]

 

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complexe d'Oedipe

Si Freud a été introduit à l’Œdipe d’une façon aussi décisive pour l’histoire de l’humanité, c’est évidemment qu’il avait un père, lequel, d’un premier mariage, avait déjà deux fils, Emmanuel et Philippe, d’un âge voisin, à trois années près, mais qui étaient déjà en âge d’être chacun le père du petit Freud Sigmund, né, lui, d’une mère qui avait exactement le même âge que ledit Emmanuel. Cet Emmanuel a été pour Freud l’objet d’horreur par excellence. On a même cru que toutes les horreurs étaient concentrées sur lui – à tort, car Philippe en a pris sa part.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre II", page 188

[ histoire personnelle ] [ traumatisme ] [ enfance ] [ triangulation du désir ] [ élément biographique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

empathie

Confidence pour confidence, et toi ? Pourquoi es-tu insomniaque, toi aussi ? Ne le prends mal, mais c'est un peu paradoxal, un psychiatre insomniaque qui veut soigner ses patients de leurs cauchemars...

- J'ai ce qu'on appelle un traumatisme vicariant. Ecouter des gens évoquer les atrocités qu'ils ont vécues, cela t'imprègne jusqu'à finir par créer un traumatisme indirect.

Les psys, les urgentistes, les policiers sont exposés à ce danger. Nous sommes les victimes collatérales des horreurs du monde. Je suis un peu comme un pompier brûlé. Mais rassure-toi, je m'applique ma propre thérapie, et mes voyages thérapeutiques me sauvent.

Auteur: Cabasson Armand

Info: Voyage thérapeutique, p 208

[ dangereuse ] [ sollicitude infectante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

imagination

Puis je voyageais longtemps, longtemps, et je pénétrais dans une contrée qui n'était tout entière qu'un lac ténébreux et vague, avec une frontière de nuages. Mais ces images n'étaient pas les seules qui prissent possession de mon cerveau. Parfois des horreurs d'une nature plus noire, plus effrayante, s'introduisaient dans mon esprit, et ébranlaient les dernières profondeurs de mon âme par la simple hypothèse de leur possibilité. Cependant, je ne pouvais permettre à ma pensée de s'appesantir trop longtemps sur ces dernières contemplations ; je pensais judicieusement que les dangers réels et palpables de mon voyage suffisaient largement pour absorber toute mon attention.

Auteur: Poe Edgar Allan

Info: Histoires extraordinaires

[ peur ] [ inquiétude ]

 

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jeunes élites

J'ai été attiré, jusqu'à la fascination par un milieu intellectuel, celui des normaliens, un entourage, un type de culture qui m'étaient à la fois proches et pourtant étrangers. De jeunes gens brillants mais qui ne s'étaient jamais heurtés aux réalités les plus brutales de la vie et de l'époque, qui n'avaient pas vécu la peur au ventre, qui n'avaient rien vu des meurtres sauvages et des horreurs nazies. Et du même coup, cette culture apprise, suprêmement scolaire, d'une extrême sophistication, et comme hors-sol, planant dans les hauteurs d'une rhétorique, pour ne pas dire d'une mystique verbale, j'ai voulu férocement me l'approprier sans réussir à l'habiter.

Auteur: Nora Pierre

Info: Jeunesse

[ françaises ] [ déconnectées ] [ standardisation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

pacifisme

La guerre n'est pas le renversement des habitudes et des idéaux que nous cultivons en temps de paix. Elle est leur concentration par une nation entière avec toutes les ressources disponibles orientées vers un but auquel une nation peut adhérer. Aussi longtemps que l'espèce humaine croira que l'ordre social normal doit être celui où le fort conquiert le pouvoir au détriment du faible, on ne trouvera rien de fondamentalement odieux dans l'intensification de cette lutte jusqu'au point où la "paix" cesse et où la "guerre" commence. Si nous voulons en finir avec les horreurs de la guerre, nous devons d'abord en finir avec l'horreur en temps de paix.

Auteur: Tawney Richard

Info:

[ société ]

 

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femmes-entre-elles

Ensemble, nous avons vécu nos vies en portant nos chagrins dans nos bras, en nous aidant les unes les autres à trimbaler des valises, des cercueils et des patates, pleurant à gros sanglots dans le giron les unes des autres, sur toutes les passions dévorantes, toutes les tromperies, les avortements, les trahisons, les perquisitions, la honte d'être envieuses, nous nous sommes apprises mutuellement à pardonner, mais d'abord nous avons volé des maris, nous avons forniqué, menti et commis de telles horreurs qu'ensuite nous tombions à genoux en pleurs et en prière, et nous attendions des autres le pardon et la pitié, les caresses et l'affection que se prodiguent les sœurs.

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Le corps de l'âme, nouvelles

[ pécheresses ] [ sororité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vacherie

Cet épouvantable imbécile, cette très subalterne canaille de Guillaume Apollinaire, dont on a vu le rôle suspect dans les récentes affaires des tableaux volés au Louvre, me montrait un jour avec cette niaises suffisance, cet émerveillement stupide, peints sur sa figure de domestique, ce qu'il appelait "sa galerie" et cela avec les boniments ultra modernistes appropriés à la circonstance. Inutile d'inventorier les épouvantables horreurs dont il désignait ainsi l'absurde accumulation par ses soins, et l'insignifiance absolue...
- Eh bien, me dit-il, en présence de mon mutisme visiblement méprisant, maintenant c'est ça l'art...
- Eh bien, répondis-je fort tranquillement, si c'est ça l'art, je n'aime pas l'art !... C'est bien simple !...

Auteur: Groux Henry de

Info: Journal

[ beaux-arts ]

 

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déprime

A ses propres faiblesses, à ses regrets et à ses fautes s'ajoutaient désormais le fardeau immense de toutes les horreurs du monde... Comme s'il lui était infligé dans sa chair, Banes vécut le malheur des guerres, des famines, des persécutions. Son coeur prit le deuil des peuples disparus, des races massacrées, des tribus éradiquées. Les millénaires de violence infligée aux faibles, aux vaincus, aux marginaux, il les ressentit tel un fer rouge fouaillant son épine dorsale, remontant par ses vertèbres jusque dans son crâne pour racler sa cervelle. Pire que tout : les maux de la Terre parachevèrent son martyr. Les animaux sacrifiés, les mers asséchées, les vallées polluées... Tout en lui criait une souffrance incommensurable, inhumaine.

Auteur: Cavalier Philippe

Info: Hobboes

[ dépression ] [ abattement ] [ trop-plein ]

 
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antisémitisme

Pas facile d'être chrétien : il faut croire à la Bible, à ses contradictions, à son génie, à ses horreurs. Il faut constamment relier l'Ancien et le Nouveau Testament, détester les Juifs parce qu'ils n'ont pas reconnu le Messie et les aimer quand même puisque, d'Abraham à Moïse, Dieu les a choisis. Israël, pour les catholique, c'est à la fois le petit peuple de l'Antiquité et le nom du peuple chrétien aujourd'hui : l'Eglise militante, l'Eglise souffrante, l'Eglise triomphante. Bref, les chrétiens se prennent pour Israël, et Rome pour Jérusalem. Que reste-t-il aux autres ? Athées nous-mêmes, il ne nous surprenait pas qu'il faille tant de contorsions à l'abbé pour maintenir sa foi dans les mots de la Bible.

Auteur: Burnier Michel-Antoine

Info: Le secret de l'abbé Pierre

[ judaïsme ]

 

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