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femmes-hommes

J'adore le football, sans rigoler ! Vous pourriez pas m'expliquer la règle du hors-jeu, je connais un coin tranquille.

Auteur: Internet

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[ plan-drague-femme ] [ directe ]

 

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existence

Il lui arrivait aussi d’éprouver fugitivement l’impression étrange de n’avoir jamais vécu. Toutes ces années : une escroquerie. Un peu comme si on lui avait fait croire qu’elle participait à une compétition exaltante dotée de nombreux prix, alors qu’elle se rendait compte, maintenant mais trop tard, que personne n’avait jamais pris la peine de l’inscrire parmi les participants.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, page 56

[ hors-jeu ] [ exclue ] [ spectatrice ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

christianisme

La religion chrétienne, qui n’a jamais vécu que l’irreprésentabilité de ce vide [du tombeau], s’en est d’autant plus fortifiée qu’elle a encouragé la prolifération, autour de ce vide, d’images inspirées des épisodes évangéliques, d’autant plus denses, d’autant plus admirables et multiples, qu’elles ne tirent leur légitimité que de ce vide irreprésentable et central, de ce gouffre hors-jeu, inintégrable, irréductible à la raison, et qui est aussi un trou dans l’Histoire. Le tombeau vide, parce qu’il interdit les rites funéraires et le culte des morts, ouvre l’histoire des arts, qui est l’histoire des vivants dans leur réalité concrète et leur volonté de jouir de cette réalité. Sans ce trou, sans ce puits à images où résident toutes les promesses de la vie éternelle, la progression du réalisme à travers l’art n’aurait jamais eu lieu, puisque c’est l’irreprésentable de la résurrection qui aura toujours été le garant, la garantie, la caution a contrario des avancées successives du représenté et du représentable.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, pages 1489-1490

[ mystère ] [ imaginaire ] [ saturation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maya

Que les hommes publics diffusent des mensonges

N’a rien de nouveau. Que l’Amérique accepte

La corruption et l’empire comme les républiques historiques

C’est admis depuis des années.



Pour commencer tu peux en vouloir au soleil

Si ces choses te mettent en colère. Regarde la roue s’incliner et tourner,

Ils sont tous liés à la roue, ces gens, ces guerriers,

Cette république, Europe, Asie.



Observe-les gesticuler,

Observe-les chuter. Le groupe sert des mensonges, l’homme

Passionné joue son rôle ; la froide passion pour la vérité

Chasse sans la meute.



Tu n’es pas Catulle, tu sais,

A railler ces caricatures grossières de César. Tu es loin

Des vers de Dante, et encore plus loin de ses haines

Politiques retorses.



Laisse les garçons chercher le plaisir, et les hommes

Lutter pour le pouvoir, et les femmes peut-être pour la gloire,

Et les serviles servir un Chef et les dupes être dupés.

Ta vie n’est pas la leur.

Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, page 125

[ témoin ] [ hors-jeu ] [ théâtre social ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

voyage

J'établirai dans quelques lignes comment Simon, bien malgré lui, à son corps défendant, fut obligé de quitter Vancouver en coup de vent, sans prendre congé de personne, pas même de Monika, sa sublime troubadour hollandaise au corps de sirène et à la bouche vorace, pour rentrer en toute hâte à Paris afin de venir au secours de Judith sa soeur tant aimée qui une nouvelle fois, par pure distraction ou par simple désoeuvrement, avait tenté de mettre fin à ses jours ; comment se présentant au guichet de l'aéroport international de Vancouver, la mine défaite et les yeux humides, il s'aperçut que son passeport était périmé, terminé, achevé ; comment, volontaire et déterminé, il s'engouffra alors dans le premier taxi venu qui poireautait dans la file d'attente à l'ombre des touristes en fleurs direction le consulat de France où après avoir plaidé sa cause auprès du conseiller culturel, ce brave M. Boitillon, compagnon de beuverie et partenaire de chagrin, il repartit avec le précieux sésame en poche, toujours dans le même taxi qui poireautait cette fois à l'ombre du pacifique océan, direction l'aéroport ; comment une fois passé la douane, la milice, la police, les experts du contre-espionnage et des Jack Daniel's qu'il vida d'un seul trait à l'ombre du calme douillet d'une cabine de toilettes venant tout juste d'être récurée par une employée philippine ; comment il se réveilla le lendemain matin, hagard et sombre, désorienté et perdu, en entendant la voix lasse du commandant de bord lui souhaiter un bon séjour à Paris.

Auteur: Sagalovitsch Laurent

Info: La métaphysique du hors-jeu

[ précipitation ] [ absurde ]

 

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réflexion stéréotypée

[Günther]Anders montre que Heidegger a donné du Dasein une vision étroite marquée par une double omission – en bas et en haut en quelque sorte, ce qui correspond à ce qu’Anders appelle la mise hors-jeu du naturalisme (la nature) et du supranaturalisme (la culture). Or, c’est le défaut ontique de l’homme (c’est-à-dire son manque relatif de nature) qui est la condition de possibilité de production d’un supplément ontologique (la culture), laquelle le lance dans l’aventure historique avec des formations telles que la morale, le social, les lois, les institutions du droit. [...]

Il semble donc que Heidegger reste prisonnier du point de vue aristocratique grec, présent dès les présocratiques, seuls encore soucieux de l’Être selon Heidegger (Platon encore un peu – dans Le Sophiste -, Aristote presque plus, et encore moins la philosophie traditionnelle qui a délaissé l’Être pour ne s’intéresser qu’à l’Etant et notamment au premier d’entre eux, Dieu, de même qu’aux étants comme réserve calculable et exploitable d’énergie). Il manque en somme à cette élaboration une critique radicale des fondations de la philosophie qui ont laissé croire que son exercice impliquait la relégation du travail. Par conséquent, on peut dire que lui, Heidegger (et Hannah Arendt à sa suite), n’a fait que prolonger la métaphysique occidentale là même où il pensait s’en affranchir en la refondant (dans les années 1920), en la renversant (dans les années 1930-1945), en la remplaçant par une nouvelle pensée où l’art tient une place déterminante (après 1945). Faute de cette mise en question, il a raté l’analyse du cœur du délire occidental. Il eût fallu pour cela mettre en jeu, à la place de la notion culpabilisante (et crypto-chrétienne) d’inauthenticité, un concept comme celui, par exemple, d’aliénation (qui a une longue histoire depuis La Boétie et son Discours de la servitude volontaire) qui aurait permis d’analyser pourquoi la classe "vile" peut suivre des objectifs qui ne sont nullement les siens, mais ceux des classes nobles. Faute de cela, le malheur du monde paraît incomber à ceux qui en sont les premières victimes.

Auteur: Dufour Dany-Robert

Info: "Le délire occidental", éditions Les liens qui libèrent, 2014, pages 46 à 48

[ critique ] [ échec ] [ limites ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson