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eucharistie

Une custode serait d'un bel effet, sire, j'ai observé que peut-être en raison de la vertu conjuguée de sa valeur matérielle et de sa signification spirituelle, une custode est toujours bien accueillie par la personne qui la reçoit, 


Auteur: Saramago José

Info: Le voyage de l'éléphant, p 12. *boite où le prêtre enferme l(es) hostie(s) en vue de distribuer la communion en dehors de l'église

[ christianisme ] [ objet de culte ]

 

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étymologie

Le mot latin hostis est le même que celui d’hôte (hoste) en français ; et l'un et l'autre se trouvent dans l'allemand hast, quoiqu'ils y soient moins visibles. Hostis étant donc un ennemi ou un étranger, et, sous ce double rapport, sujet au sacrifice, l'homme, et ensuite par analogie l'animal immolé, s'appelèrent hostie. On sait combien ce mot a été dénaturé et ennobli dans nos langues chrétiennes.

Auteur: Maistre Joseph de

Info: Dans "Les soirées de Saint Petersbourg", Éclaircissements sur les sacrifices, 1836, page 209

[ pain azyme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

égoïsmes

Le paradis, pas besoin d'aller le chercher dans l'au-delà. Le paradis, il est sur terre à présent. Chacun veut être l'unique artisan de son bonheur ici-bas. Lourde tâche. À partir de 68, la courbe des dépressions explose. Les cachets remplacent les hosties. On ne veut plus d'espérance, mais des résultats. Non que les jeunes soient plus malheureux qu'avant, c'est qu'ils trouvent toujours plus heureux qu'eux-mêmes, et c'est ce qui les ronge.

Auteur: Montaigu Thibault de

Info: La grâce

[ matérialisme ] [ jalousie ] [ envie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

sacerdoce

Non, Ramiro n’est jamais allé à Buenos Aires. Pas même à Bahía Blanca. Mais en réalité ça lui est égal. Les villes ne l’intéressent pas, et il a déjà décidé que quand il sera ordonné prêtre il demandera qu’on l’envoie dans un village perdu comme celui-ci. Il ne veut pas être curé pour mettre une hostie dans la bouche maquillée de dames parfumées en manteaux de fourrure. Il doute peut-être de beaucoup de choses mais de ça, il est certain.

Auteur: Maria Sonia Cristoff

Info: Faux calme

[ solidarité ] [ pauvreté ] [ vocation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

transsubstantiation

Le Sacramentarium Leonianum (VIIe siècle) interprète la commixtio comme un mélange de la nature céleste et de la nature terrestre du Christ. C’est aussi, d’après une conception postérieure, un symbole de la résurrection, car en elle le sang (=l’âme) se réunit au corps du Seigneur qui reposait dans le tombeau. Par une inversion significative de l’acte du baptême primitif où le corps était immergé dans l’eau de la métamorphose, le corps (la particule*) est, lors de la commixtio, plongé dans le vin symbolisant l’esprit, ce qui équivaut à une glorification du corps. C’est sans doute ce qui autorise à considérer la commixtio comme un symbole de résurrection. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Les racines de la conscience", trad. Yves Le Lay, éd. Buchet-Chastel, Paris, 1971, pages 232-233, *issue de l'hostie

[ christianisme ] [ pain ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dénonciation

Au bout du petit matin, l'échouage hétéroclite, les puanteurs exacerbées de la corruption, les sodomies monstrueuses de l'hostie et du victimaire, les coltis infranchissables du préjugé et de la sottise, les prostitutions, les hypocrisies, les lubricités, les trahisons, les mensonges, les faux, les concussions --- l'essoufflement des lâchetés insuffisantes, l'enthousiasme sans ahan aux poussis surnuméraires, les avidités, les hystéries, les perversions, les arlequinades de la misère, les estropiements, les prurits, les urticaires, les hamacs tièdes de la dégénérescence. Ici la parade des risibles et scrofuleux bubons, les poutures de microbes très étranges, le poisons sans alexitère connu, les sanies de plaies bien antiques, les fermentations imprévisibles d'espèces putrescibles.

Auteur: Césaire Aimé

Info: Cahier d'un retour au pays natal

[ logorrhée ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

hostie

Un philosophe athée disait : "L’homme est ce qu’il mange" (F. Feuerbach), signifiant que chez l’homme il n’y a pas de différence qualitative entre la matière et l’esprit, mais que tout se résume à la composante organique et matérielle. Sans le savoir, un athée a donné la meilleure formulation d’un mystère chrétien. Grâce à l’Eucharistie, le chrétien est vraiment ce qu’il mange ! Saint Léon le Grand écrivait il y a longtemps : "Notre participation au corps et au sang du Christ tend à nous faire devenir ce que nous mangeons".

Dans l’Eucharistie, il n’y a donc pas seulement communion entre le Christ et nous, mais aussi assimilation ; la communion n’est pas seulement l’union de deux corps, de deux esprits, de deux volontés, mais c’est l’assimilation au seul Corps, à l’unique Esprit et Volonté du Christ. "Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec Lui qu’un seul esprit". (1 Co 6, 17)

Auteur: Cantalamessa Raniero

Info: 3ème prédication du carême 2022

[ théologie ] [ christianisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fric

C'était le quartier précieux, qu'on m'a expliqué plus tard, le quartier pour l'or : Manhattan. On n'y entre qu'à pied, comme à l'église. C'est le beau cœur en banque du monde d'aujourd'hui. Il y en a pourtant qui crachent par terre en passant. Faut être osé.

C'est un quartier qu'en est rempli d'or, un vrai miracle, et même qu'on peut l'entendre le miracle à travers les portes avec son bruit de dollars qu'on froisse, lui toujours trop léger le Dollar, un vrai Saint-Esprit, plus précieux que le sang.

J'ai eu tout de même le temps d'aller les voir et même je suis entré pour leur parler à ces employés qui gardaient les espèces. Ils sont tristes et mal payés.

Quand les fidèles entrent dans leur Banque, faut pas croire qu'ils peuvent se servir comme ça selon leur caprice. Pas du tout. Ils parlent à Dollar en lui murmurant des choses à travers un petit grillage, ils se confessent quoi. Pas beaucoup de bruit, des lampes bien douces, un tout minuscule guichet entre de hautes arches, c'est tout. Ils n'avalent pas l'Hostie. Ils se la mettent sur le cœur.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Dans "Voyage au bout de la nuit"

[ religion moderne ] [ idolâtrie ] [ Etats-Unis ] [ ploutocratie ] [ Wall-street ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sublimation parodique

Michelet voit percer en tout cas au fond du tunnel une lumière : c’est la montée, annonce-t-il, de ce qu’il appelle la "jouissance du vrai". […] Tout en observant avec une délectation obsessionnelle la transformation progressive du catholicisme en déchet. Fascination qui va le pousser, il faut relire son Journal dans ce sens, à se pencher vers la fin de sa vie quotidiennement sur la cuvette des cabinets pour y contempler avec un trouble délicieux et bien entendu intégralement religieux les cacas de sa jeune femme, comme s’il avait enfin découvert le bon déchet de remplacement, organique, délicatement fumant, toxiquement vivant, rond, supplantant définitivement le mauvais déchet catholique.
Déjà, constatant la mort de l’Eglise et annonçant qu’il y avait enfin place dans le genre humain pour la "jouissance du vrai", il désignait un nouvel instrument majeur du prochain sacerdoce : "le ventre de la femme est pour l’homme le foyer de l’inspiration"… […] Dans L’Amour, Michelet contemple, la lèvre inférieure palpitante avec cette espèce d’ombre de gâtisme sur le visage qui donne la vraie ferveur incurable, une planche anatomique représentant dans tous ses détails l’exaltante matrice féminine. […]
Ce qui est obscène dans cette espèce de branlage religieux autour du cul, ce n’est ni le cul ni le branlage mais bien sûr leur enveloppement religieux, le bain de vapeur piétiste où il amollit sa propre pornographie frénétique. Sa cagoterie sensuelle. Ses tremblotes de félicité tartufière autour d’un pauvre étron qui nage. Son air béat d’avoir découvert au fond des chiottes la nouvelle hostie des temps futurs. La boule de cristal new-look de l’avenir améliorable…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 458-459

[ pruderie ] [ déplacement ] [ vacheries ]

 

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dernières paroles

Mille et un souhaits de bonne nuit ma très chère fille bien-aimée, Véronica. Innocent, j'ai été jeté en prison ; innocent, je dois maintenant mourir. Car quiconque entre dans la prison des sorciers doit être torturé jusqu'a ce qu'il invente un crime ou un autre... Quand on me soumit pour la première fois à la torture, le Dr Braun, le Dr Kötzendörffer et deux docteurs que je ne connaissais pas étaient présents. Le Dr Braun me demande : "Parent, comment se fait-il que tu sois ici ? " Je réponds : "Par erreur, par malchance.". "Ecoute-moi, toi, rétorque-t-il, tu es un sorcier ; confesseras-tu tes crimes de ton plein gré ? Sinon, nous ferons venir les témoins, et le bourreau s'occupera de toi. ". Je lui dis : "Je ne suis pas sorcier, ma conscience est pure sur ce chapitre ; faites venir mille témoins, je ne les crains pas. " ...Alors entra aussi - Seigneur qui êtes aux Cieux, ayez pitié - le bourreau ; il lia ensemble mes deux mains et me fit endurer les poucettes, de sorte que mon sang jaillit de mes ongles et ruissela partout, de sorte que, quatre semaines durant, je ne pus me servir de mes mains, ainsi que tu le remarqueras à mon écriture. ...Après quoi ils me déshabillèrent, attachèrent mes mains derrière mon dos, puis me hissèrent dans l'estrapade. Je crus alors la fin du monde arrivée ; huit fois de suite, ils me firent monter, puis me laissèrent tomber ; mes douleurs furent indescriptibles... Et ainsi, j'avouai... mais ce n'était que mensonge. Suit maintenant, ma chère enfant, ce que je confessai afin d'échapper aux atroces souffrances et aux horribles tortures, que je ne pouvais supporter davantage... Je dus ensuite dire les noms des gens que j'avais rencontrés (au sabbat). Je déclarai que je ne les avais pas reconnus. "Vieux coquin, je vais encore devoir appeler le bourreau. Alors ? - le Chancelier était-il présent ? " Je répondis que oui. "Qui d'autre ? " Je n'avais reconnu personne. De sorte qu'il dit : "Prends une rue après l'autre ; pars du marché, éloigne t'en par une rue et retournes-y par la suivante. " Je dus nommer plusieurs personnes habitant là. Puis j'arrivai à la longue rue. Je n'y connaissais personne. Dus pourtant nommer huit habitants... Et ainsi m'interrogèrent-ils sur toutes les rues, quoique je ne puisse ni ne voulusse en dire davantage. Ils me remirent donc entre les mains du bourreau, lui dirent de me déshabiller, de me raser le corps, et de me mettre à la torture... Je dus ensuite dire tous les crimes que j'avais commis. Je ne dis rien... "Hisse ce coquin ! " Je déclarai alors que j'étais censé tuer mes enfants, mais qu'à la place j'avais tué un cheval. Cela ne leur suffit pas. J'avais également volé une hostie consacrée pour la profaner. Après cette dernière confession, ils me laissèrent en paix. Ma chère enfant, cache bien cette lettre... Autrement je serais très hideusement torturé et l'on décapiterait mes geôliers... Adieu, car ton père Johannes Junius, ne te reverra plus jamais.

Auteur: Junius Johannes

Info: dernière lettre à sa fille

[ exécution ]

 

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