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traces humaines

Musées et parcs sont des cimetières hors-sol - souvenirs figés du passé qui servent de prétexte à la réalité.

Auteur: Smithson Robert

Info: WIth Jack D. Flam (1996). "Robert Smithson, the Collected Writings", p.156, Univ of California Press

[ anthropocentrisme ] [ artificialité ]

 

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intuition

Nous ne devrions pas dépendre autant de la part de l'âme la plus superficielle et faillible (notre raison), mais de celle la plus profonde et sûre : l'instinct.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: “Reasoning and the Logic of Things: The Cambridge Conferences Lectures of 1898”, p.121, Harvard University Press (1992)

[ animalité ] [ humain hors-sol ]

 

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idées hors-sol

Les liens organiques qui conditionnent le réalisme sont toujours des liens qui unissent l’homme concret à des objets concrets. L’abstraction, en tant qu’instrument nécessaire de la science et de l’action humaines, doit partir du concret et déboucher sur le concret. Mais là où l’abstraction est livrée à elle-même, par le primat du cerveau (intellectualisme) ou celui du cœur (subjectivisme), elle engendre l’irréalisme. 

Auteur: Thibon Gustave

Info: L’irréalisme moderne, in Les hommes de l’éternel : Conférences au grand public (1940−1985), éditions Mame, Coll. Raisons d’Être, 2012

[ chimère ] [ déconnexion ] [ fiction ] [ réel déconnecté ]

 

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intelligence artificielle

La plupart des apprentissages humains et animaux sont des apprentissages non supervisés. Si l'intelligence était un gâteau, l'apprentissage non supervisé serait le gâteau, l'apprentissage supervisé serait le glaçage de ce gâteau et l'apprentissage par renforcement serait la cerise sur le gâteau. Nous savons comment faire le glaçage et la cerise, mais nous ne savons pas comment faire le gâteau. Nous devons résoudre le problème de l'apprentissage non supervisé avant de pouvoir envisager une véritable IA.

Auteur: Le Cun Yann

Info:

[ limitation ] [ hyper-structure anthropique ] [ hors-sol ]

 

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être parlant

Puisque la parole leur [aux hommes] est désormais garantie, livrée toute prête et instillée goutte à goutte dans l’oreille, ils ont cessé d’être des animaux doués de logos [...]. Les mots ne sont plus pour eux quelque chose qui se prononce, mais quelque chose qui s’écoute ; la parole n’est plus pour eux un acte mais une réception passive. [...] [Cette évolution du logos] produira un type d’homme qui, parce qu’il ne parle plus lui-même, n’a plus rien à dire ; un type d’homme qui, parce qu’il se contente d’écouter, de toujours écouter, n’est qu’un "serf". Le premier effet de cette limitation est d’ores et déjà perceptible sur ceux qui ne sont plus que des auditeurs. Il se répand dans toutes les sphères linguistiques, rendant la langue plus grossière, plus pauvre, si bien qu’elle finit par lasser ceux même qui la parlent. Mais il va bien au-delà : la vie et l’homme deviennent eux aussi plus grossiers et plus pauvres, parce que le "cœur" de l’homme – sa richesse et sa subtilité – perd toute consistance sans la richesse et la subtilité du discours ; car la langue n’est pas seulement l’expression de l’homme, mais l’homme est également le produit de son langage ; bref, parce que l’homme est articulé comme lui-même articule, et se désarticule quand il cesse d’articuler.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 128

[ dépossession ] [ privation ] [ condition humaine ] [ parlêtre ] [ abrutissement ] [ signes déconnectés ] [ sémiose hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

subversion

Jung, par exemple, n’a certes pas ramené les figures du mythe sexuel à de simples fantaisies et inventions poétiques, il a même pressenti en elles la dramatisation d’"archétypes", précisément, ayant un haut degré d’universalité et une réalité autonome ; mais cette réalité, il l’a comprise en des termes purement psychologiques, réduisant tout à des projections mentales de l’inconscient collectif et aux "exigences" que ferait valoir, chez l’homme, la part obscure et atavique de son psychisme, contre la part consciente et personnelle. Il n’y a pas là seulement une évidente confusion de plans ; il y a là également, à travers le recours abusif à la notion d’inconscient et la mobilisation d’une phénoménologie de psychopathes, la confirmation de la tendance générale moderne à ramener toutes choses à des mesures purement humaines. Si tout principe ayant, d’une manière ou d’une autre, un caractère transcendant, doit pourtant devenir, pour pouvoir être expérimenté, un "phénomène psychologique", il y a toutefois une différence fondamentale entre les deux attitudes suivantes : ou bien l’on fait tout commencer et finir dans la psychologie, ou bien l’on interprète la psychologie en fonction de l’ontologie. De fait, toutes les interprétations de Jung s’achèvent sur un plan très banal, et son intuition de la réalité supra-individuelle et éternelle des "archétypes" sexuels est vaine, ou bien tombe au niveau de quelque chose de contrefait, à cause d’une déformation mentale professionnelle (il s’agit d’un psychiatre et d’un psychanalyste) et de l’absence de références doctrinales adéquates.

Auteur: Evola Julius

Info: Dans "La métaphysique du sexe", éd. L'âge d'homme, page 159

[ critique ] [ incohérence ] [ dénigrement ] [ théories hors-sol ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

religions

Je suis convaincu qu'avec la diffusion d'une véritable culture scientifique, quel que soit le support par lequel cette culture est véhiculée, historique, philologique, philosophique ou physique, et avec pour corollaire nécessaire une élévation constante du niveau de véracité, la fin de l'évolution de la théologie sera comme un début - elle cessera d'avoir une quelconque relation avec l'éthique. Je suppose que, tant que l'esprit humain existera, il n'échappera pas à son instinct profond de personnification de ses conceptions intellectuelles. La science d'aujourd'hui est tout autant emplie de cette forme particulière de culte de l'ombre intellectuelle que la nescience des âges de l'ignorance. La différence est que le philosophe digne de ce nom sait que ses hypothèses personnifiées, telles que la loi, la force, l'éther et autres, ne sont que des symboles utiles, alors que les ignorants et les négligents les prennent pour des expressions adéquates de la réalité. Il se peut donc que la majorité de l'humanité puisse trouver la pratique de la moralité facilitée par l'utilisation de symboles théologiques. Et à moins que ceux-ci ne soient transformés de symboles en idoles, je ne vois pas ce que la science a à dire à cette pratique, si ce n'est pour avertir occasionnellement de ses dangers. Mais, lorsque de tels symboles sont traités comme des existences réelles, je pense que le plus grand devoir qui incombe aux hommes de science est de montrer que ces idoles dogmatiques n'ont pas plus de valeur que les fabrications humaines, les troncs et les pierres qu'elles ont remplacés.

Auteur: Huxley Thomas Henry

Info: The Evolution Of Theology: An Anthropological Study

[ hors-sol ]

 

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FLP défini 1

Application hors-sol qui donne l'impression de ne servir à rien, n'est qu'à aider quelques fous de lecture analytique à s'occuper, FLP reste néanmoins un outil statistique sans équivalent, puissant, souple et polyvalent, fondé sur ses possibilités d'explorations géographiques, temporelles, diachroniques,etc... et surtout sémantiques, c'est à dire : par caractères (a,b,c,d, etc), par mots ou bouts de mots, phrases... et autres combinaisons de la langue française. C'est un moteur de recherche, lié à une base de données intelligente créée collectivement, qui peut être appréhendé comme une encyclopédie d'un nouveau genre. 

Cet outil permettra souvent d'aller vers l'essentiel des idées. C'est à dire les formulations linguistiques les plus efficaces, au sens "des plus ramassées" pour qui veut bien voir au-delà des mots simples et/ou composés. C'est à dire leurs associations, en partant des plus sommaires, comme, par exemple : mort - libération, sagesse - amour, citation - béquille, etc. (voir le mode d'emploi détaillé pour plus à ce sujet). 

C'est aussi une approche non-séquentielle du langage, puisqu'on peut s'arrêter sur une pensée et, via le nuage de corrélats par exemple, verticaliser sa réflexion propre.

Nouvelle manière de lire, mais surtout de réfléchir, c'est à dire de ne pas nécessairement suivre tout le cheminement de pensée de tel ou tel, mais en en comparant plusieurs. Tout ceci à partir de fondations sobres, les mots (et leurs significations admises) - souvent en partant de leurs agencements les plus simples - tels que créés/combinés par les collectifs humains. 

En ce sens c'est un dictionnaire orthogonal.

Auteur: Mg

Info: 5 août 2021

[ lexicologie ] [ citations s'appliquant à ce logiciel ]

 

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humanité

Personne, littéralement personne, ne peut jouer le rôle impossible de l'Anthropocène, et c'est là tout l'intérêt de la notion. Parler de l'origine anthropique du réchauffement climatique global n'a aucun sens, en effet, si l'on entend par "anthropique" quelque chose comme "l'espèce humaine". Qui peut prétendre parler de l'humain en général, sans susciter aussitôt mille protestations ? Des voix indignées vont s'élever pour dire qu'elles ne s'estiment en aucune manière responsables de ces actions à l'échelle géologique - et elles auront raison ! Les nations indiennes au coeur de la forêt amazonienne n'ont rien à voir avec "l'origine anthropique" du changement climatique - du moins tant que des politiciens en campagne électorale ne leur ont pas distribué des tronçonneuses. Pas plus que les pauvres des bidonvilles de Bombay qui ne peuvent que rêver d'avoir une empreinte carbone plus importante que celle laissée par la suie émise par leurs foyers de fortune. Pas plus que l'ouvrière obligée de faire de longs trajets en voiture parce qu'elle n'a pas pu trouver un logement abordable près de l'usine où elle travaille: qui oserait lui faire honte de sa trace carbone ? C'est pourquoi l'Anthropocène, malgré son nom, n'est pas une extension immodérée de l'anthropocentrisme. [...] C'est bien plutôt l'humain comme agent unifié, comme simple entité politique virtuelle, comme concept universel, qui doit être décomposé en plusieurs peuples distincts, dotés d'intérêts contradictoires, et convoqués sous les auspices d'entités en guerre - pour ne pas dire de divinités en guerre. L'anthropos de l'anthropocène ? C'est Babel après la chute de la tour géante. Enfin l'humain n'est plus unifiable ! Enfin il n'est plus hors-sol ! Enfin il n'est plus hors de l'histoire terrestre !

Auteur: Latour Bruno

Info: Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique

[ calorifère ] [ civilisation ]

 

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homme-machine

Pourquoi l’IA commence à devenir un serpent qui se mord la queue ?

Il est fascinant de constater combien l’avancée technologique influence le paysage numérique. L’IA se tient à la proue de cette révolution contemporaine. Mais, à mesure que l’IA progresse, elle semble devenir le reflet de l’ouroboros, ce serpent antique qui se mord la queue.

Le monde virtuel subit une transformation. Partout sur Internet, le contenu généré par l’IA gagne du terrain. Cette évolution peut sembler une menace pour les futurs modèles d’IA. Pourquoi ? Parce que des modèles comme ChatGPT se basent sur des informations glanées en ligne pour se former. Si cette source est polluée par du contenu " synthétique ", cela peut entraîner ce que l’on appelle un " effondrement du modèle ".

Le danger est tel que le filtrage de ces données synthétiques est devenu un champ de recherche crucial. Les experts s’y penchent, car l’ampleur du contenu de l’IA ne cesse de grandir.

L’IA, la queue qu’elle poursuit sans cesse

L’ouroboros, serpent ancien se dévorant lui-même, devient le symbole par excellence de l’IA actuelle. L’émergence massive du contenu éditorial produit par l’IA alarme de nombreux spécialistes. Mais le problème central, c’est la potentialité des erreurs qui s’insèrent dans ces contenus.

En se nourrissant de l’Internet, l’IA, telle un serpent mordant sa propre queue, risque d’intégrer des erreurs, créant une spirale infinie d’imperfections. Une récente étude met en exergue ce phénomène : après plusieurs cycles de formation sur du contenu synthétique, les résultats devenaient incompréhensibles.

Par ailleurs, une autre recherche montre que les images générées par l’IA, lorsqu’elles sont uniquement basées sur des données d’IA, finissent par être floues et non identifiables. Ces erreurs, bien qu’apparemment bénignes, pourraient amplifier des biais discriminatoires, rendant la tâche encore plus ardue.

Pour contrer cela, nous devons miser sur des données non corrompues par du contenu synthétique. Comme l’évoque Alex Dimakis de l’Institut national de l’IA, la qualité intrinsèque des modèles est tributaire de la qualité des données. Même une modeste quantité de données de haute qualité pourrait surpasser un vaste ensemble synthétique.

Ainsi, les ingénieurs restent sur le front, veillant à ce que l’IA ne s’entraîne pas sur des données qu’elle a elle-même produites. Car, malgré les prouesses de l’IA, la touche humaine demeure irremplaçable. 

 

Auteur: Internet

Info: https://www.lebigdata.fr, Nirina R., 24 octobre 2023

[ intelligence artificielle ] [ générative ] [ cercle vicieux ] [ sophisme ] [ logique hors-sol ] [ tri nécessaire ] [ épuration ] [ savoirs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste