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sentimentalisme

"Pour les femmes, remarquait Paul Morand, les livres ne sont qu'un miroir de plus." J'ajoute: surtout pour les bonnes femmes. Comme il n'y a plus qu'elles qui lisent, le secret du succès, quand on écrit, c'est de flatter leur goût des drames à rallonge où les personnages, plongés dans une terrible adversité, révèlent, en dépit de tout, leurs sentiments... humains. Car pour les bonnes femmes, c'est là, dans le coeur, au fond de l'âme, etc., que gît toute la beauté du monde. Quand elles ne se jettent pas sur l'horoscope, elles s'adonnent à la superstition de l'humanisme.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info:

[ romans à l'eau de rose ] [ dépérissement de la littérature ] [ vacherie mysogine ] [ femmes-par-homme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

humanisme

J’ai écouté avec reconnaissance toutes voix que, depuis dix mille ans, l’homme a prises pour me parler. Si l’écho de ces voix s’entend dans ces pages, c'est que je l'ai aimé tel qu’il est et aussi tel qu’il voudrait être. Je vais mourir. Les hommes vivent. Je crois en eux. Leur aventure ne prendra fin qu’avec l’aventure de la terre, et, la terre morte, continuera peut-être ailleurs. Ce n’est qu’un moment d’elle que j’ai raconté dans ce livre. Mais tout moment vivant contient toute la vie. Quiconque participe avec confiance à l’aventure des hommes a sa part d’immortalité.

Auteur: Faure Elie

Info: L’Art moderne, Crès éditions, 1926, entre la fin du texte et l’appendice

 

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Ajouté à la BD par miguel

humanisme

Seul l'homme peut sauver la société en commençant par se sauver lui-même. Encore faut-il peut-être lui dire que c'est possible et lui montrer comment faire. Ces valeurs éternelles, qu'il porte en lui, ont permis à travers tous les chaos l'essor des civilisations. Elles ne peuvent disparaître sauf à ruiner les civilisations elles-mêmes. Elles ont noms la solitude, l'entraide, le courage, la tolérance. Elles s'appellent générosité, fraternité et chaleur humaine. Elles existent toujours, ces valeurs, mais il faut le faire savoir, les valoriser et faire en sorte qu'elles puissent servir d'alternatives aux valeurs uniquement matérielles qui nous sont imposées.

Auteur: Zarifian Edouard

Info: Des paradis plein la tête

[ valeurs ] [ altruisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pessimisme

J'entends la triste rumeur du Petit Homme Actuel, plus moraliste que religieux, dépourvu de sens métaphysique, une caricature d'être humain. Un être au psychisme étroit. Des hommes coupés de leur passé fabuleux, ayant perdu le souvenir de l'Homme Ancien, des êtres réduits à eux-mêmes, à un temps et à un espace dérisoires, exilés de leurs origines stellaires, inconscients des vastes pulsations de l'Univers-Divin. Sottement chrétiens ou bassement athées. Ouvriers et bourgeois : les uns au matérialisme borné, les autres à l'humanisme fade. Une civilisation désacralisée, coupée de l'Univers par Moïse et le Christ; elle est minuscule, elle touche à son terme.

Auteur: Augiéras François

Info: Domme ou l'Essai d'occupation

[ humanité ]

 

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homme-animal

Depuis Descartes, l'humanisme symbolise l'esprit français. Pour beaucoup, cet humanisme a l'air extrêmement sympathique parce qu'il est synonyme de droits de l'homme. Mais en réalité ça ne se limite pas à cette question. L'humanisme consiste à dire que l'humain s'inscrit dans un environnement, et qu'il en est au centre. L'humanisme est donc par définition anthropocentriste et défend la supériorité de l'être humain sur le reste. Cette tradition de pensée qui s'arc-boute sur la défense des intérêts humains convainc la plupart des philosophes actuels que l'homme et la nature (et donc les animaux) sont des vases communicants et qu'augmenter les intérêts de l'un fait automatiquement baisser les intérêts de l'autre.

Auteur: Vilmer Jean-Baptiste Jeangène

Info: L'éthique animale

[ morale ] [ déséquilibre ]

 

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responsabilité

Cessons de rêver l'homme, cessons de faire de l'humanisme une religion : ce ne serait qu'un narcissisme généralisé ou hypostasié. L'homme n'est grand que dans la conscience qu'il a de sa misère. Il n'est humain qu'à condition de renoncer à la divinité. L'homme, par exemple, n'est ni maître ni possesseur de la nature : si l'humanisme n'est pas un sous-ensemble de l'écologisme, il ne saurait non plus justifier une quelconque indifférence à l'environnement ou aux autres espèces vivantes. La nature n'est pas Dieu, l'homme n'est pas Dieu : il n'y a pas de Dieu du tout, et c'est en quoi l'humanité est en charge d'elle-même, de la nature et de l'esprit.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Une éducation philosophique, PUF 3e ed 1992 <p.241>

[ anthropomorphisme ] [ religion ]

 

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philosophie

Friedrich Nietzsche, qui nous a donné la célèbre phrase "Dieu est mort", s'intéressait aux sources de la moralité. Il a averti que toute émergence (qu'il s'agisse d'un organe, d'une institution juridique ou d'un rituel religieux) ne doit jamais être confondue avec son but acquis : "Tout ce qui existe, ayant d'une manière ou d'une autre vu le jour, est continuellement interprété à nouveau, réquisitionné à nouveau, transformé et réorienté vers un nouveau but."

C'est une pensée libératrice, qui nous apprend à ne jamais opposer l'histoire d'une chose à ses applications possibles. Même si les ordinateurs étaient des machines à calculer à l'origine, cela ne nous a pas empêché d'en faire des jeux.

Auteur: Waal Frans de

Info: Le bonobo et l'athée : à la recherche de l'humanisme chez les primates. *citant Nietzsche et sa généalogie de la morale.

[ précaire ] [ temporaire ] [ passagère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe

Quoi qu’il en soit, les sources sont suffisamment riches pour que nous puissions affirmer que le projet de Socrate se situe aux antipodes des trois "ismes" qui se sont volontiers reconnus en lui : rationalisme, humanisme, existentialisme. C’est un maître de la rationalité (de la rationalité dialectique), mais il fait servir cette virtuosité à la démonstration du néant de la sophia humaine. Et s’il invite à "prendre soin de soi", de "son âme", etc. ce n’est pas dans le dessein de construire une subjectivité souveraine, mais dans celui d’accorder son âme le plus possible "au dieu". Et la recherche de cet accord passe par le retrait de la politique : ce débrayage menaçait directement la démocratie, fondée sur la participation des citoyens.

Auteur: Vesperini Pierre

Info: Dans "La philosophie antique", page 118

[ cheval de troie ] [ résumé ] [ autre regard ] [ triade ]

 
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socialisme

Le communisme est l’abolition positive de la propriété privée (elle-même aliénation humaine de soi) et par conséquent l’appropriation réelle de l’essence humaine par l’homme et pour l’homme. Donc retour total de l’homme pour soi en tant qu’homme social, c’est-à-dire humain, retour conscient et qui s’est opéré en conservant toute la richesse du développement antérieur. Ce communisme en tant que naturalisme achevé = humanisme. En tant qu’humanisme achevé = naturalisme. Il est la vraie solution de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme, la vraie solution de la lutte entre existence et essence, entre objectivation et affirmation de soi, entre liberté et nécessité, entre individu et genre. Il est l’énigme résolue de l’histoire et il se connaît comme cette solution.

Auteur: Marx Karl

Info: Dans "Les manuscrits économiques et philosophiques", page 87

[ défini ] [ abolition des classes ] [ nouveau paradigme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

agnosticisme

Je ne sais pas… et je le sais !

Comment peut-on ne pas être agnostique, du moins au sens où il s’agit simplement, quand on ne sait pas, d’avoir l’humilité de dire "Je ne sais pas" ?

Ce qui est orgueilleux, ce n’est pas de refuser de croire, comme le laissent entendre des croyants, mais, au contraire, d’avoir l’incroyable outrecuidance de prétendre savoir quand on ne sait pas. Dire "Je crois" quand on ne sait pas, ce n'est pas de l'humilité, c'est de la suffisance. La véritable humilité, quand on ne sait pas, c'est de le reconnaître et surtout de chercher, pour qu'un jour on sache, même si c'est à longue échéance. C'est ainsi que l'humanité a réussi à effectuer tous ses progrès véritables.

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ connaissance ] [ savoir ] [ esprit critique ] [ croyance ] [ recherche ] [ humanisme ]

 

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