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rhétorique

Il y a dans la promptitude à raisonner une sorte de volupté qui est encore une volupté de l'amour-propre, de la chair et du monde. On ne voit point d'homme, s'il est capable d'y réussir, qui n'éprouve de la complaisance pour les jeux subtils de la dialectique : c'est qu'ils démontrent son habileté et lui promettent une victoire. Il a moins de goût pour la vérité, dont l'évidence l'humilie, que pour l'argument, dont l'invention le flatte.

Auteur: Lavelle Louis

Info: Dans "La conscience de soi"

[ satisfaction narcissique ] [ frime dialectique ] [ esprit français ] [ résonneur ] [ intellect ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

Que m'est-il arrivé ? me dis-je. Suis-je tombé amoureux d'elle ? de cette fille au regard glacé. De cet esprit schizo, calculateur et ambitieux. De cette pupille de la Santé Mentale, condamnée à la psychothérapie jusqu'à la fin de ses jours ! de cette ex-psychotique, prise de frénésie catatonique pour des projets délirants. D'une fille qui agresse et humilie quiconque ne lui donne pas ce qu'elle veut dans l'instant ! Qu'est-ce qui m'attend maintenant que je suis tombé amoureux d'elle ?

Auteur: Dick Philip K.

Info: Le bal des schizos

[ pièges ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couple

Elle avait enduré les raclées sans une plainte. Son visage la brûlait encore des gifles qu'elle avait reçues : frappe, mais doucement. Que personne ne s'en aperçoive. Humilie une femme devant mille hommes, jamais devant une autre femme ! Sans un mot, elle lui avait pourtant fait comprendre : devant les inconnus, lâche tes coups. Pas chez nous ou devant nos voisins. Pour vivre ici, j'ai besoin que les autres me considèrent. L'estime portée à une femme dépend du respect que lui témoigne son mari.

Auteur: Mohsen Makhmalbaf

Info: Le Jardin de cristal, pp. 153-154

[ humiliation ] [ femmes-hommes ] [ témoins ] [ gêne ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

inflexion

La voix leur parvenait déformée, comme une voix de fausset, une typique voix de connard, perverse et autoritaire, étrangère à tout autre sentiment que le plaisir d'humilier. Des types qui crient, sûrs qu'on va leur obéir ou s'effondrer. C'est la voix de l'autorité, celle que crachent les haut-parleurs, dans les prisons, les couloirs des hôpitaux, les fourgons cellulaires qui, dans la ville déserte, en pleine nuit, conduisent les prisonniers dans les souterrains des commissariats pour leur infliger des coups de matraque ou l'électricité.

Auteur: Piglia Ricardo

Info: Argent brûlé

[ ton ] [ révélateur ] [ agression ]

 

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courtoisie

Etre poli, c'est dire ou signifier, par tous ses gestes et par toutes ses paroles : "Ne nous irritons pas ; ne gâtons pas ce moment de notre vie" Est-ce donc bonté évangélique ? Non. Je ne pousserais point jusque-là ; il arrive que la bonté est indiscrète et humilie. La vraie politesse est plutôt dans une joie contagieuse, qui adoucit tous les frottements. Et cette politesse n'est guère enseignée. Dans ce que l'on appelle la société polie, j'ai vu bien des dos courbés, mais je n'ai jamais vu un homme poli.

Auteur: Alain

Info: Propos I < 8 mars 1911 p.103>

 

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philosophe

Et Hegel, que vous allez me citer, puisque c’est votre maître (ajoutai-je pour humilier Lenoir), ne leur cède en rien sous ce rapport. Quand, d’après la théologie, le Diable, en réponse au : Quis ut Deus ? de Michel, poussa son cri : "Non serviam !" (sottise qui fut châtiée par toutes les Vertus célestes, ajoutai-je avec un léger sourire), il nous instruisit à nous défier de toute précipitation enthousiaste. — Et le lycanthrope Nabuchodonosor ne renforça point peu cette leçon symbolique donnée à notre orgueil ! — Eh bien ! Hegel me fait l’effet d’être le Nabuchodonosor de la Philosophie, voilà tout !

Auteur: Villiers de l'Isle-Adam Auguste de

Info: Dans "Tribulat Bonhomet", Tresse et stock, Paris, 1887, pages 139

[ critique ] [ vacherie ] [ défiance ] [ réaction ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rapports humains

C'est une grave injustice pour un enfant ou un adulte d'insister afin qu'il cesse de pleurer. On peut réconforter une personne qui pleure, ce qui lui permet de se détendre et rend inutiles d'autres pleurs ; mais humilier un enfant qui pleure, c'est augmenter sa douleur, et augmenter sa raideur. Nous empêchons les autres de pleurer parce que nous ne supportons pas les sons et les mouvements de leur corps. Qui menacent notre propre inflexibilité. Cela induit en nous-mêmes des sentiments similaires que nous n'osons pas exprimer et évoque une résonance de notre propre chair à laquelle nous résistons.

Auteur: Lowen Alexander

Info: La voix du corps

[ dérangeants ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

économie

On ne doit pas plus régler les habits, du riche que les haillons du pauvre. Tous deux, également citoyens, doivent être également libres. Chacun s'habille, se nourrit, se loge, comme il peut. Si vous défendez au riche de manger des gelinottes, vous volez le pauvre, qui entretiendrait sa famille du gibier qu'il vendrait au riche. Si vous ne voulez pas que le riche orne sa maison, vous ruinez cent artistes. Le citoyen qui par son faste humilie le pauvre enrichit le pauvre par ce même faste beaucoup plus qu'il ne l'humilie. L'indigence doit travailler pour l'opulence, afin de s'égaler un jour à elle.

Auteur: Voltaire

Info: Idées républicaines, 1762, Mélanges, la Pléiade, Gallimard 1961<XXI p.508>

 

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femme-par-homme

Il y avait quelque chose d'un profond chagrin en elle, une bouche déçue, péniblement arrangée par le maquillage comme si cette bouche pouvait, sans ce maquillage, fondre à tout moment, des yeux pleins d'une nostalgie désespérée, comme brûlés de l'intérieur, et quand en riant elle cacha son visage derrière un rideau de cheveux comme une fillette, je me demandais si l'on pouvait vivre ainsi sa vie, s'humilier comme elle parce que sa propre chair devenait un obstacle, pensais-je, parce qu'elle voyait les années fuir, parce qu'on lui avait dit si souvent qu'elle était belle et que pourtant cela ne la préservait de rien.

Auteur: Gstrein Norbert

Info: Le métier de tuer

[ inquiète ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

habit

Mais devant ces réalités qui se dérobent, que faire d'autre, sinon se raccrocher aux apparences ? L'Eglise a beau inciter les hommes du Moyen Âge à les négliger et à les mépriser pour rechercher les vraies richesses qui sont cachées, la société médiévale, dans ses comportements et ses attitudes, est une société du paraître.
La première apparence est le corps. Il le faut abaisser. Grégoire le Grand l'a nommé "cet abominable vêtement de l'âme". "Lorsque l'homme meurt, il est guéri de la lèpre du corps", dit Saint Louis à Joinville. Les moines, modèle de l'humanité médiévale, ne cessent d'humilier le corps par les pratiques ascétiques.

Auteur: Le Goff Jacques

Info: Les grandes Civilisations 3 : La civilisation de l'Occident médiéval, P.396

[ historique ]

 

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