Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 15
Temps de recherche: 0.0391s

femmes-par-homme

Tout le monde ne peut pas avoir la chance de rester avec une femme difficile.

De la chance oui, parce que les femmes difficiles sont comme l’eau propre d’une cascade, elles sont fortes, vives, sincères. Les femmes difficiles ne se contentent pas, elles peuvent être aussi cruelles que le diable et aussi douces que le plus beau des anges.

Elles s’échappent souvent, elles hurlent souvent, elles sont difficiles à cerner….Toujours.
Elles sont difficiles parce qu’elles sont intelligentes et astucieuses, incontrôlables, si elles pensent que vous savez c’est la fin. Si elles pensent que vous ne savez pas ce qu’elles pensent, c’est la fin. (C’est compliqué..).

Elles ont les yeux presque toujours tristes, presque toujours heureux, presque toujours les deux.
Elles savent aimer, mais aimer puissamment, aimer fort, vous ne pouvez pas les arrêter quand elles aiment, comme on ne peut pas arrêter une tempête quand elle arrive.

Avoir à ses côtés ce genre de femme, cela signifie vendre son âme au diable, cela signifie étreindre la folie, parce qu’elles peuvent vous rendre fou.

Puis vous regardez en arrière et vous pensez ce serait peut-être mieux sans elle, tout serait bien plus calme, plus serein.

Il y a des personnes qui abandonnent ce genre de femmes, qui s’en vont, mais je peux vous assurer qu’il n’y en a pas qui puissent les oublier parce qu’elles sont très belles, compliquées et particulières.
Je dirais qu’irremplaçables est le mot-clé

Auteur: Drissi Ramzi

Info: Sur le groupe FB "Lectures Du jour" 16 janv, 2020

[ éloge ] [ complexes ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par miguel

art pictural

Velasquez, après cinquante ans, ne peignait plus jamais une chose définie. Il errait autour des objets avec l’air et le crépuscule, il surprenait dans l’ombre et la transparence des fonds les palpitations colorées dont il faisait le centre invisible de sa symphonie silencieuse. Il ne saisissait plus dans le monde que les échanges mystérieux, qui font pénétrer les uns dans les autres les formes et les tons, par un progrès secret et continu dont aucun bruit, aucun sursaut ne dénonce ni n’interrompt la marche.
L'espace règne. C'est comme une onde aérienne qui glisse sur les surfaces, s'imprègne de leurs émanations visibles pour les définir et les modeler, et emporter partout ailleurs comme un parfum, comme un écho d'elles qu'elle disperse sur toute l'étendue environnante en poussière impondérable.

Le monde où il vivait était triste. Un roi dégénéré, des infants malades, des idiots, des nains, des infirmes, quelques pitres monstrueux vêtus en princes qui avaient pour fonction de rire d'eux-mêmes et d'en faire rire des êtres hors la loi vivante, étreints par l'étiquette, le complot, le mensonge, liés par la confession et le remords. Aux portes, l'Autodafé, le silence..

Un esprit nostalgique flotte, mais on ne voit ni la laideur, ni la tristesse, ni le sens funèbre et cruel de cette enfance écrasée.

Velázquez est le peintre des soirs, de l'étendue et du silence. Même quand il peint en plein jour, même quand il peint dans une pièce close, même quand la guerre ou la chasse hurlent autour de lui. Comme ils ne sortaient guère aux heures de la journée où l'air est brûlant, où le soleil éteint tout, les peintres espagnols communiaient avec les soirées.

Auteur: Faure Elie

Info: L’histoire de l’Art, L’art Moderne, pp. 128-132. Extrait lu par Belmondo dans Pierrot le fou de Godard

[ maturité ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par miguel

pendaison

Et il se retourna et s’en alla.

          Descendant les collines il vit très clairement

Deux images dans son esprit : celle de la mort de Fawn

Avec la gorge tranchée, l’autre de lui-même qui s’était pendu,

Et il devait choisir. D’une nature honnête,

Il choisit la seconde et se pendit avec une bride en crins

Sous une poutre de la grange.

          Il n’aura plus jamais à

Brailler à la recherche de la vérité, la vérité, bien qu’elle fût

venimeuse,

Ni à sentir deux mille ans d’instruction s’affaisser sous ses pieds

Comme un plancher pourri. Il ne sentira plus le vent,

Ni le goût de la pluie, ni ne verrait à nouveau la beauté suprême de l’année, cette tempête venant du sud-est

La semaine de Noël ou du Nouvel An, quand le vent s’acharne contre le toit comme un homme vertueux

Tire son épouse infidèle par les cheveux

Du lit jusqu’à la porte, et quand sous les rugissements du ciel bleu-noir l’océan

Noir enflamme tout de son écume blanche,

Et que pas un oiseau ne vole. Ferguson ne verra pas

Ces deux goélands voler au-dessus du feu d’une soirée d’avril

Sur le genou de la montagne. L’herbe fraîche et maculée de sang,

Les veaux hurlent, les hommes sont épuisés et brutaux, le whisky est bu,

Et dans le crépuscule bleuâtre deux goélands aux ailes arquées en faux

Dérivent au-dessus de la beauté rougeoyante du feu,

Raillant, et étirant leur cou : puis quelqu’un lève les yeux

Et se fend d’une étrange pensée. Ce ne sera pas Ferguson.


Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 54-55

[ suicide ] [ mélancolie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-hommes

J'ai lu un article qui raconte que lorsque les femmes ont une conversation, elles communiquent sur cinq niveaux. Elles suivent la conversation en cours, la conversation qui est spécifiquement évitée, les intonations qui y sont appliquées, la conversation enfouie couverte par le sous-texte, et enfin le langage corporel de l'interlocuteur.
C'est, à bien des égards, stupéfiant pour moi. Je veux dire, c'est comme avoir un putain de super pouvoir. Quand moi et la plupart des autres personnes avec un unique chromosome Y avons une conversation, nous en avons une. Au singulier. Nous prêtons attention à ce qui est dit, en tenant compte de cela, et nous y répondons. Toutes ces autres conversations qui semble-t'il hurlent depuis des milliers d'années ? Je ne savais même pas qu'elles existaient avant de lire cet article stupide, et je suis presque sûr que je ne suis pas le seul.
(...) Alors, mesdames, si vous discutez un jour avec votre petit ami, votre mari, votre frère ou votre copain et que vous lui dites quelque chose de parfaitement évident, et qu'il en sort complètement désemparé ? Je sais qu'il est tentant de se dire : "L'homme ne peut pas être aussi stupide!" Mais oui, oui. Oui, il peut.
Nos forces innées ne sont pas les mêmes. Nous sommes de puissants chasseurs, qui savent se concentrer sur une chose à la fois. Pour l'amour de Dieu. Nous devons éteindre la radio dans la voiture si nous avons l'impression de nous être perdus et qu'il faut trouver comment se rendre à notre destination. C'est dire à quel point nous sommes affaiblis. Je vous le dis, nous n'avons qu'une seule conversation. Peut-être qu'un vétéran de la relation comme Michael Carpenter peut avec deux, mais c'est repousser les limites. Cinq conversations simultanées ? Cinq ? Ouaouh. C'est pas possible. Du moins pas pour moi.

Auteur: Butcher Jim

Info: Cold Days

[ humour ] [ incompréhension ]

 

Commentaires: 0

musiciens méprisés

14 h - Lyon, France. Je viens d’assister à un moment sidérant. 

Auditorium de Lyon. J’attends que le concert commence. 2ème de Beethoven, R. Capuçon dans le concerto d’ Elgar. 

Les musiciens de l’ONL sont sur scène, au pupitre, en train de chauffer. 

Un message passe dans les enceintes. Les représentants syndicaux vont s’exprimer. 

Et c’est parti pour le scandale. 

Le public s’indigne, immédiatement, sans savoir de quoi il va être question, haut et fort. Le discours n’a même pas commencé qu’on entend des "remboursez !! " vindicatifs. On entend aussi des huées. 

Le délégué syndical s’avance, humblement, sous les invectives. Commence à parler. A dire son inquiétude et le refus des musiciens de la réforme passée par 49.3. Entre chaque phrase, quasi inaudible, des gens poudrés et bien mis de leur personne invectivent, hurlent "musiiiiique !" pour signifier "ferme la et joue !". Comme si devant eux, il y avait un juke box. Ils ont payé, ils exigent. 

Derrière moi, une dame âgée crie "je ne suis pas venue à une manif, mais à un concert !"

Devant moi, quand le représentant explique que pour pratiquer un instrument au niveau professionnel, il faut de longues heures de travail quotidiennes pratiquées depuis l’enfance, qu’être musicien est comparable au sacerdoce d’un sportif de haut niveau, j’entends des "Chochotte !! On a bossé avant vous !!"… le tout sous les sifflets quasi généraux. Les applaudissements sont là aussi. Mais pas majoritaires. 

Je pourrais écrire encore des lignes entières pour décrire cette atmosphère hostile.  

Je suis sidérée. J’ai envie de pleurer.

Beethoven égrène ses mélodies à deux pas de moi. Je me dis que les musiciens ont bien du courage d’offrir cette symphonie à un public si détestable et consommateur.

Commentaires : 

Nat Briegel : Rien n'a change de ce cote la, j'crois bien que c'est même pire qu'avant. Rien de tel qu'une bonne grève surprise dans ces cas la !

Tréboit Franck : J ai assisté à la même scène a l opéra de paris pendant une flûte enchantée pour l ecilogie et alors que le manifestant avait pris soin d intervenir avant même le début du chant au second acte des gens ont hurlé "casse toi tu nous emmerdes" je n ais pas pu identifier les cons qui hurlaient ça ... Mais je me suis dit que tu leur réaction me dégoûtant profondément... Que faire contre ce mépris la ?

Dominique Bonnetain : En 2003, lors des manifestations pour le statut d intermittent, j ai vécu une situation similaire à l opéra de Toulon... c était affreux ... difficile de chanter les dents serrés de peur et de rage...

Médéric Collignon : Dominique Bonnetain Pareil à Vienne avec en plus la division côté artistes sur scène...

Dominique Bonnetain : Médéric oui il y a ça aussi, tu as raison.

Laurent Pla-Tarruella : Finalement la figure du "Bourgeois" existe toujours, cet inculte aux mains pleines qui n’est à l’opéra que pour se représenter en tant que classe sociale. C’est lui, le spectacle, en fait… D’où sa colère !

Auteur: Internet

Info: Sur le fil FB de Médéric Collignon, 18 mars. Alice Laugier depuis l'Auditorium-Orchestre national de Lyon.

[ classique ] [ polique ] [ élitisme ] [ conservatisme ] [ Gaule ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel