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mégapole

Au-delà de Delhi Gate, obscurité dévorante, faisceaux lumineux des phares écartelés à travers le pare-brise rayé. Gémissement des bus monstrueux qui naviguent entre les files. A l’horizon, des usines maculent de fumée noire le ciel de plus en plus sombre. Puis, en franchissant la Yamuna enténébrée, scène pastorale démente dans la rivière en contrebas, avec des huttes moyenâgeuses au milieu des roseaux.

Auteur: Deepti Kapoor

Info: Un mauvais garçon

[ obscurité ] [ circulationj ]

 

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syllabe

Chat et Pas-Chat coabritent en chat-qu'un. Chat-qu'un avec sa chat-qu'une. Le chat avec la chatte dont ils s'enfarouchat, laquelle chatoyante déjà s'échatte : le Pas-Chat en châtelain avachi, qui compte ses chatons comme on dompte ses a-chats, achis près d'une chattemite sans charme qui, mais-chat-ment, machouille ses chaveux chat-teints.
(...)
Elle le chair-chat. Aile le doux-chat. Île la cou-chat. Aile le tout-chat. Ils étaient comme drap et peau, pattes écoulées sur museau. Ils chat-huttèrent dans une prairie de couette, la hutte devint tanière, chaleur et chalet, datchat, chateau fourré et rond, rond, rond...

Auteur: Damasio Alain

Info: Aucun souvenir assez solide, les Hauts Parleurs

[ mème ]

 

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fuite

Et ce fut une station de montagne et une petite ville et une grande ville et des sentiers abrupts et des auberges et des huttes paysannes et des wagons, des faubourgs ouvriers ; incohérentes étapes d'une entité pure et cohérente. Noëmi devenait maigre et pâle, transparente comme le sont certaines pensées d'enfant. Et je n'avais rien à lui offrir que cette poignée misérable de nuits grises. Elle fondait à vue d'oeil, cette poignée de nuits qu'au prix de mon sang je ne parvenais plus à rendre noires. Mauvais abri, ces nuits anémiques et brèves, telles un vêtement troué.

Auteur: Rawicz Piotr

Info: Le Sang du ciel

[ errance ] [ fatigue ] [ littérature ]

 

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Murphy

Je vous ai déjà dit que nous cherchons en vain ce que nous avons perdu. Nous ne le retrouverons que si celui que nous avons perdu le veut aussi... Moi par exemple, pauvre comme je le suis, j'ai perdu une fois ma pipe en écume. Je l'ai cherchée comme un fou pendant six mois. Puis je l'ai oubliée. Et un beau matin je l'ai retrouvée dans ma hutte. La pipe était revenue de là où elle était partie. Elle était revenue toute seule... Les choses qui se perdent signifient qu'elles ont envie de vagabonder. Et cela nous arrive à nous tous.

Auteur: Krúdy Gyula

Info: N.N.

[ disparition ]

 

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objets

Je vous ai déjà dit que nous cherchons en vain ce que nous avons perdu. Nous ne le retrouverons que si celui que nous avons perdu le veut aussi...Moi par exemple, pauvre comme je le suis, j'ai perdu une fois ma pipe en écume. Je l'ai cherchée comme un fou pendant six mois. Puis je l'ai oubliée. Et un beau matin je l'ai retrouvée dans ma hutte. La pipe était revenue de là où elle était partie. Elle était revenue toute seule...Les choses qui se perdent signifient qu'elles ont envie de vagabonder. Et cela nous arrive à nous tous.

Auteur: Krúdy Gyula

Info: N.N.

[ murphiques ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pragmatisme

Le bonheur est un mot qui n’existe pas dans la langue des Alakalufs*, ni aucun vocable similaire. On a faim ou on est rassasié, on est malade ou bien portant, on a chaud ou on a froid, on se serre les uns contre les autres sous la peau de phoque, dans la hutte, et de cette chaleur animale de la chair naît une sorte d’apaisement de l’âme qu’on partage sans l’exprimer. Mais le bonheur ? On rit quelquefois, on chante, mais comme cela ne dure jamais et se paye ensuite chèrement, les Alakalufs ne l’ont pas défini par un mot. En revanche ils en ont cent pour exprimer l’angoisse.

Auteur: Raspail Jean

Info: Qui se souvient des hommes..., *ethnie de la Terre de Feu, désormais éteinte

[ survie ] [ réalisme ]

 

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décor

A travers ses ruelles et sentiers, on voyait sous des huttes, diverses divinités dont ses habitants étaient adeptes. On rencontrait aussi de petits indicatifs, montrant la direction du couvent de telle ou telle divinité, ce qui lui conférait un visage singulier. Gbèdossou était dirigé de main de maître par le souverain Hwénusu. Son palais situé au centre du village avait lui aussi un aspect hors du commun. Il était décoré de précieux objets d'art, d'amulettes sacrées, de crânes et ossements de divers animaux sauvages, incarnant la puissance royale. Des emblèmes et récades de toute la lignée royale soigneusement entretenus et accrochés aux murs du palais, témoignaient combien le peuple de Gbèdossou était rattaché a son passé.

Auteur: Wassi A. Sanni

Info: Gbèdossou

[ communauté ] [ tradition ]

 

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aseptisé

Après les formalités d’enregistrement, j’errai dans le centre commercial. Bien que le hall de l’aéroport soit entièrement couvert, les boutiques affectaient la forme de huttes, avec des montants en teck et un toit de palmes. L’assortiment de produits mêlait les standards internationaux (foulards Hermès, parfums Yves Saint Laurent, sacs Vuitton) aux productions locales (coquillages, bibelots, cravates de soie thaïe) ; tous les articles étaient repérés par des codes barre. En somme, les boutiques de l’aéroport constituaient encore un espace de vie nationale, mais de vie nationale sécurisée, affaiblie, pleinement adaptée aux standards de la consommation mondiale. Pour le voyageur en fin de parcours il s’agissait d’un espace intermédiaire, à la fois moins intéressant et moins effrayant que le reste du pays. J’avais l’intuition que, de plus en plus, l’ensemble du monde tendrait à ressembler à un aéroport.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme, p. 138

[ mondialisation ] [ standardisation ] [ tourisme industriel ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

colonialisme

Nous avons longé la Seine, en camion, et on nous a parqués derrière des grilles, dans un village kanak reconstitué au milieu du zoo de Vincennes, entre la fosse aux lions et le marigot des crocodiles. Leurs cris, leurs bruits nous terrifiaient. [...] Au cours des jours qui ont suivi, des hommes sont venus nous dresser, comme si nous étions des animaux sauvages. Il fallait faire du feu dans des huttes mal conçues dont le toit laissait passer l'eau qui ne cessait de tomber. Nous devions creuser d'énormes troncs d'arbres, plus durs que la pierre, pour construire des pirogues tandis que les femmes étaient obligés de danser le pilou-pilou à heures fixes. [...] J'étais l'un des seuls à savoir déchiffrer quelques mots que le pasteur m'avait appris, mais je ne comprenais pas la signification du deuxième mot écrit sur la pancarte fichée au milieu de la pelouse, devant notre enclos : Hommes anthropophages de Nouvelle-Calédonie.

Auteur: Daeninckx Didier

Info: Cannibale

[ zoo ]

 

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prisonnier

Au village d'Obebe le cannibale, sur les rives de l'Ugogo, Esteban Miranda, accroupi dans la crasse d'une hutte obscure, rongeait les restes d'un poisson à demi cuit. Il portait au cou un collier d'esclave, dont le cercle de fer était relié par une chaîne rouillée, longue de quelques pieds, à un fort piquet planté profondément dans le sol, près de la porte basse donnant sur l'allée principale, non loin de la case d'Obebe lui-même.
Cela faisait un an qu'Esteban Miranda était ainsi enchaîné comme un chien. Et comme un chien, il se glissait parfois dehors, par la petite ouverture de sa niche, afin de se chauffer au soleil. Il n'y avait que deux choses pour le soutenir. Uniquement deux.
L'une était l'idée définitivement ancrée qu'il était Tarzan, seigneur des singes, dont il avait joué le rôle si longtemps et avec tant de succès que, bon acteur, il en était arrivé à ne plus seulement représenter le personnage, mais aussi, à le vivre, à être Tarzan...

Auteur: Burroughs Edgar Rice

Info: Tarzan et les hommes fourmis, chapitre 1

 

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