Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 36
Temps de recherche: 0.0516s

idéogrammes

"L’inconscient de tous les individus est structuré comme l’écriture chinoise" dévoile Huo Datong. Une des raisons de cette formule étonnante tient au fait que les sinogrammes sont fondamentalement interprétatifs. Il y a toujours plusieurs manières de lire les caractères chinois comme il y a plusieurs manières de les prononcer. L’inconscient est donc cette parole qui parle à notre insu entre les signes, entre les mots, entre les maux, entre les sons, entre les phrases, entre les lignes, entre les forces, entre les secondes, entre les espaces, entre les choses, entre les êtres, et qui les tend, les sous-tend, les articulent, leur permet de grandir, de se déployer et d’advenir. Cela se nomme en chinois zhong kong 中空, le vide médian.

Auteur: Massat Guy

Info: http://www.lacanchine.com/Massat_05.html

[ mouvement ] [ insaisissable ] [ tel-est-pris ] [ écriture ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

signes

Voyez les hiéroglyphes égyptiens : tant qu'on a cherché quel était le sens direct des vautours, des poulets, des bonshommes debout, assis, ou s'agitant, l'écriture est demeurée indéchiffrable. C'est qu'à lui tout seul le petit signe “vautour” ne veut rien dire ; il ne trouve sa valeur signifiante que pris dans l'ensemble du système auquel il appartient. Eh bien ! les phénomènes auxquels nous avons affaire dans l'analyse sont de cet ordre-là, ils sont d'un ordre langagier.

Le psychanalyste n'est pas un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c'est un linguiste : il apprend à déchiffrer l'écriture qui est là, sous ses yeux, offerte au regard de tous. Mais qui demeure indéchiffrable tant qu'on n'en connaît pas les lois, la clé. 

Auteur: Lacan Jacques

Info: Interview avec Madeleine Chapsal, L'Express, 1957

[ interprétation ] [ contextualisation ] [ idéogrammes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

idéogramme

Ce que nous nommons espace se dit en chinois yu, qui combine le caractère du "mouvement vers" et le symbole du toit ; ce que nous nommons durée (zhou, en chinois) combine le caractère de l’"origine" surmonté du symbole du toit ; quant au cosmos, il s’écrit par addition des deux notions (yu zhou), évoquant tout ce qui a origine et mouvement sous le même toit. Bonnet-Bidaud semble un peu rapide quand il traduit (p. 29) yu zhou par "espace-temps", en relation avec la physique relativiste moderne : l’écriture idéographique est si ancienne qu’une traduction se satisferait plus d’une interprétation anthropologique que d’une réduction à un concept théorique très abstrait. L’espace est toujours celui du pouvoir, et la durée, celle d’un règne qui rythme le décompte des années.

Auteur: Gautier Jean-François

Info: https://linactuelle.fr/2019/02/20/astrologie-chinoise-jean-francois-gautier/

[ orient-occident ] [ difficultés ] [ langue agrégative ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Depuis toujours l’homme a cherché à donner un sens au mystère de sa propre vie, à trouver la clé du futur, en espérant de pouvoir contrôler son propre destin. On l’oublie souvent, mais le chinois comme langue écrite, est apparu non comme mode de communication entre les hommes, mais comme moyen pour consulter les dieux. Un roi faisait écrire sur un os plat, des questions, “Dois-je ou non faire la guerre à mon état voisin ?”, “Gagnerais-je ou non la bataille?”, sur les trous duquel on passait par la suite le bout d’un fer incandescent, et les fissures crées par la chaleur donnaient la réponse. Il fallait juste savoir la lire. Ces os aux idéogrammes anciens de 3500 ans, sont les premiers manuscrits chinois connus de l’histoire.

Auteur: Terzani Tiziano

Info: Un devin m'a dit : Voyages en Asie

[ historique ] [ évolution ] [ divination ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

idéogrammes

Reflet des traditions, les hiéroglyphes continuent à reproduire des formes ayant disparu depuis des millénaires : ainsi le signe servant à écrire le mot "scribe" présente jusqu'à la fin de l'époque pharaonique une écritoire dont la forme était déjà abandonnée à l'époque des pyramides ! Au même titre que les statues et les reliefs, les hiéroglyphes avaient pour les Egyptiens une valeur magique. Ce sont des images conçues comme vivantes, et qui à ce titre peuvent se révéler dangereuses. Aussi sur les parois des tombes et des sarcophages, le scribe prend-il parfois la précaution de rendre inoffensifs les hiéroglyphes qui pourraient nuire au mort : l'artiste mutile ou larde de couteaux des signes évoquant les animaux féroces, des hommes armés. Parois il remplace ces signes inquiétants par d'autres, plus neutres.

Auteur: Boulanger Jean-Paul

Info: Naissance de l'écriture de Jean-Paul Boulanger, p. 136

[ symboles ] [ mauvaise conscience ]

 

Commentaires: 0

idéogrammes

Jusqu'à ce que s'instaure l'usage des expositions de calligraphie, l'accès aux documents authentiques était très limité, d'autant plus que les empereurs n'hésitaient pas à user du droit de l'Etat sur les "biens culturels". Par exemple, l'empereur Tai-zong, des Tang, ordonna en 636 de rassembler, pour ses collections, tous les exemplaires de l'écriture de Wang Xizhi. On trouva près de trois mille manuscrits, qui furent réunis en volumes, mais le Lan ting xu manquait. On supposait qu'un moine l'avait hérité de son maître, descendant de l'auteur. Un haut fonctionnaire envoyé en mission auprès de lui gagna sa confiance, obtint de voir le manuscrit et le confisqua. L'empereur le fit copier par les plus grands calligraphes de sa cour et, quand il mourut en 649, l'original du Lan ting xu fut enterré avec lui.

Auteur: Alleton Viviane

Info: L'écriture Chinoise, (suite des aventures du manuscrit) pp. 100-101

[ anecdote ] [ historique ] [ Chine ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

transposition

Dans la poésie chinoise ancienne, les mots sont agencés de façon à permettre plusieurs lectures. Le lecteur doit donc interpréter.
Voici, par exemple, la traduction littérale d'un poème de Wang WEI :

Accompagner voyageur / jusqu'à la Haute-Tour
Fleuve-plaine / obscur sans bornes
Soleil couchant / oiseaux entrant voler
Homme cherchant / s'en aller sans répit

François CHEN ( L'Ecriture poétique chinoise ) propose cette interprétation :

Sur le haut de la Tour, pour dire adieu :
Fleuve et plaine perdus au crépuscule.
Sous le couchant, reviennent les oiseaux ;
L'homme, lui, chemine, toujours plus loin.

Et voici celle de Claude ROY ( Le Voleur de poèmes ) :

Accompagner celui qui part jusqu'à la tour.
Le fleuve dans la plaine se perd dans le crépuscule.
Soleil couchant. Vols d'oiseaux qui rentrent.
Un homme s'éloigne vers le lointain.

Auteur: Friot Bernard

Info: L'Agenda du (presque) poète

[ idéogramme ] [ littérature ] [ Asie ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

poème

J'ai quitté Baidi ce matin dans les nuées irisées,
je serai de retour à Jiangling ce soir, à mille lieues.
D'une rive à l'autre les gibbons sans fin s'appellent
- ma barque légère a déjà passé toutes les montagnes. Li Bai.
Que le lecteur en la lisant, garde à l'esprit qu'il ne peut percevoir que l'écho affaibli et déformé d'un poème traduit par moi, Jean-François Billeter. Ce quatrain contient toute une vie.
La jeunesse se résume dans le départ au milieu des nuées irisées, dans le monde neuf qui s'offre à l'aventure, dans la course folle qui s'engage et semble ne devoir rencontrer aucun obstacle.
L'âge adulte est dans le changement de perspective, dans la patience ponctuée par l'appel nostalgique des gibbons.
La fin est dans la prise de conscience poignante que tout est consommé et qu'il ne reste plus qu'à se détacher.

Auteur: Billeter Jean-François

Info: Trois Essais Sur la Traduction

[ transposition ] [ adaptation ] [ Asie ] [ idéogramme ]

 

Commentaires: 0

définition

Yi. Le sens de ce mot se comprend en regardant l’idéogramme. Il est divisé en deux parties. En haut, le soleil et en bas l’évocation de liquide en train de tomber : le soleil et la pluie. Le premier sens de Yi se rapporte aux changements de temps, aux passages du soleil à la pluie et de la pluie au soleil. De là vient son sens général de : changements, transformation. Mais il a aussi deux autres sens dérivés. Le premier est : facile, simple, naturel. Aux yeux des Chinois, la qualité essentielle du changement c’est d’être la fluctuation même de la vie. Le second sens dérivé est : stable, fixe, règle. Que le même idéogramme signifie à la fois changement et stabilité paraît assez paradoxal. L’explication est fournie par le Yi Jing lui-même. Il y est dit que la seule chose durable, c’est que tout change toujours tout le temps.

Auteur: Javary Cyrille J.-D.

Info: Dans "Le Yi Jing", page 8

[ intraduisible ] [ yi-king ] [ texte sacré ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

sens-de-la-vie

Chez les sumériens, le thérapeute devait aider son patient à répondre à tout instant à la question que lui poserait son ange gardien au moment de sa mort, au nom de l'Absolu :

"Qu'as-tu fait de ma gloire ?" Celui qui ne peut pas répondre ne passe pas le seuil ! Autrement dit : avons-nous transformé les ténèbres rencontrées en nous-mêmes et autour de nous en plus de compassion, en plus d'amour, en tendresse, en écoute, en pardon, en tolérance, en joie ? A Sumer, le mot maladie n'existe pas, on dit : enténèbrement. Tomber malade, c'est perdre la "lumière de gloire". Et guérir (symbolisé par l'idéogramme du serpent) , c'est traverser les épreuves, acquérir une nouvelle force grâce à la maladie. Nous ne sommes pas sur terre pour ne pas tomber malade, mais peut-être pour apprendre à franchir des ponts, des épreuves, et à transformer, chacun à sa manière unique, l'obscurité en lumière.

Auteur: Tonnac Jean Philippe de

Info: Le cercle des guérisseuses. P. 36 Entretien avec Marguerite Kardos, praticienne en énergique chinoise traditionnelle

[ dépassement ] [ corps-esprit ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste