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paradoxe
En 1638 l'évêque John Wilkins commentait ainsi les Athéniens : "Ces idolâtres zélés tenaient pour grand blasphème de faire de leur Dieu une pierre, étant simultanément totalement absurdes par leur adoration d'idoles qui faisaient d'une pierre leur Dieu."
Auteur:
Sagan Carl
Années: 1934 - 1996
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Cosmos
[
chiasme
]
[
croyances
]
concept
Tout ce que les philosophes ont manié depuis des milliers d’années c’était des idées-momies, rien de réel ne sortait vivant de leurs mains. Ils tuent, ils empaillent lorsqu’ils adorent, messieurs les idolâtres des idées – ils mettent en danger de mort lorsqu’ils adorent.
Auteur:
Nietzsche Friedrich
Années: 1844 - 1900
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: linguiste, philologue, philosophe, poète, pianiste et compositeur
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
Dans "Le crépuscule des idoles" traduction H. Albert
[
calcification
]
[
pensée figée
]
anthropocentrisme
L'art sacré d'infuser des esprits dans la matière, c'est-à dire l'art de faire des dieux, ou la théopée, fut de bonne heure et ne cesse d'être en honneur chez les idolâtres; car les yeux et les oreilles prouvaient aux peuples qu'un principe spirituel habitait la pierre ou le bois, dont la forme était si souvent devenue celle de l'homme.
Auteur:
Gougenot des Mousseaux Roger
Années: 1805 - 1876
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: journaliste et écrivain polémiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les hauts phénomènes de la magie, précédés du spiritisme antique. Éd.1864
[
formes-signes
]
[
crédulité
]
[
charlatan
]
[
analogie instrumentalisée
]
dieu
Sur les idolâtres : L'erreur n'était pas d'adorer un morceau de bois ou de marbre, mais d'adorer une fausse divinité représentée par ce bois et ce marbre. La différence entre eux et nous n'est pas qu'ils eussent des images et que nous n'en ayons point : la différence est que leurs images figuraient des êtres fantastiques dans une religion fausse, et que la nôtre figurent des êtres réels dans une religion véritable.
Auteur:
Voltaire
Années: 1694 - 1778
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, moraliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dictionnaire philosophique <p.238>
[
fantasmagorique
]
[
irréel
]
justification
Toutes les religions du monde ont autorisé des forfaits innombrables. Les juifs, enivrés des promesses de leur Dieu, se sont arrogés le droit d'exterminer des nations entières. Fondés sur les oracles de leurs dieux, les Romains, en vrais brigands, ont conquis et ravagé le monde. Les Arabes, encouragés par leur divin prophète, ont porté le fer et la flamme chez les chrétiens et les idolâtres. Les chrétiens, sous prétextes d'étendre leur sainte religion, ont cent fois couvert de sang l'un et l'autre hémisphère.
Auteur:
Meslier Jean
Années: 1664 - 1729
Epoque – Courant religieux: pré-industriel
Sexe: H
Profession et précisions: prêtre et philosophe des Lumières. Voltaire fit connaitre son oeuvre testament, athéiste où est livrée une critique radicale des injustices de la société de son temps, et qui influença les idées des lumières
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Le bon sens {parfois attribué au baron d'Holbach}
[
compromission
]
[
barbarie
]
existence
Les gouttes de pluie sur la vitre ont un bombement argenté et une bordure laiteuse. La pluie s'arrête. Les gouttelettes ne partent pas tout de suite. Elles forment une voix lactée cloutée. Elles semblent figée comme parfois nos vies. Puis l'une se met en route. Il est difficile de ne pas penser qu'elle va vers sa mort. La jeune élue, poussée par le vent, s'éloigne de ses sœurs idolâtres, crispées dans une fausse immortalité. La petite vivante avec sa joie muette glisse en oblique vers l'abîme, dans l'angle de la vitre encadrée d'acier froid. Voilà. C'est fini. Vivre n'est rien d'autre que donner sa lumière, traverser la voie lactée des épreuves, disparaître - et continuer, car telle était la parole qui se matin se fracassait en dizaines de gouttes d'eau sur la vitre insensible d'un train entre Paris et Genève : aucune lumière ne se perd. Nous sommes des paillettes d'or détachées d'une statue vivante. Nous sommes des instants de son souffle, des pollens de sa voix, des petites gouttes de pluie qui prennent le train sans billet jusqu'à l'éternel qui est ceci, ici, maintenant.
Auteur:
Bobin Christian
Années: 1951 - 2022
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Un bruit de balançoire
[
éphémère
]
[
instant présent
]
étymologie
L’adjectif "païen" traduit deux termes en usage à la fin de l’Antiquité et au début du Moyen Âge. L’un est d’origine grecque, hellène, et l’autre d’origine latine, paganus : si l’on en croit Philastrius, ils étaient interchangeables dans leur acception courante. "Être hellène en matière de religion" se disait au IVe siècle de ceux qui adoraient les dieux. L’expression était employée par les principaux concernés eux-mêmes, mais semble avoir eu une dimension péjorative et était surtout mise en avant par les adversaires du polythéisme. Depuis une décision prise sous Caracalla, en l’an 212, tous les hommes livres de l’Empire étaient considérés comme "citoyens romains", même s’ils habitaient Byzance ou l’Anatolie : qualifier les partisans de la vieille religion d’ "Hellènes", et non de "Romains", était une manière de les exclure, pour en faire des citoyens de second rang.
Le mot paganus a donné en français les termes "païen" et "paysan". C’est ce dernier sens qui était initialement accolé à paganus signifiant l’ "homme de la campagne, du terroir" (le territoire local se disait pagus). Plus tard, l’expression servit de qualificatif injurieux pour les idolâtres qui refusaient de se convertir au christianisme. A force d’être traités de cette façon, les "païens" ont accepté cette étiquette et, d’une insulte qu’elle était, y ont vu un titre de gloire et un cri de ralliement, bien que l’utilisation laudative du terme ne se soit répandue qu’à l’époque moderne, avec l’éveil du néopaganisme.
Auteur:
Isabel Thibault
Années: 1978
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien des civilisations, journaliste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Manuel de sagesse païenne", éd. Le passeur, 2020, pages 15-16
[
évolution des usages
]
[
historique
]
antisémitisme
Le Coran contient certains passages particulièrement choquants dans lesquels Mahomet stigmatise les Juifs comme des ennemis de l’islam et les décrit animés d’un esprit malveillant et rebelle. On trouve également des versets qui évoquent leur humiliation et leur misère justifiées, ‘‘encourant la colère divine’’ à cause de leur désobéissance. Ils devaient être humiliés ‘‘parce qu’ils n’avaient pas cru aux signes de Dieu et avaient tué les prophètes injustement’’ (sourate 2, versets 61/68). Selon un autre verset (sourate 5, versets 78/82), ‘‘les incroyants parmi les Enfants d’Israël’’ furent maudits par David et par Jésus. À titre de châtiment pour avoir ignoré les signes de Dieu et les miracles accomplis par les prophètes, ils furent transformés en singes et en pourceaux ou en idolâtres (sourate 5, versets 60/65). Le Coran insiste particulièrement sur le fait que les Juifs rejetèrent Mahomet (bien que, selon des sources musulmanes, ils le reconnurent comme un prophète) – par pure jalousie envers les Arabes et par ressentiment parce qu’il n’était pas juif.
De tels actes sont aujourd’hui présentés comme caractéristiques de la nature sournoise, perfide et intrigante des Juifs telle que la décrit le texte coranique. Pour des traits aussi négatifs, ils étaient voués à ‘‘l’avilissement dans ce monde-ci’’ et à un ‘‘châtiment magistral’’ dans l’autre monde.
Une série de versets accuse les Juifs de ‘‘mensonges’’ (sourate 3, verset 71), d’altérations (sourate 4, verset 46), de lâcheté, d’avidité et de ‘‘corruption des textes sacrés’’.
Cette dernière accusation renvoie à une croyance bien ancrée selon laquelle les révélations des Ancien et Nouveau Testaments étaient authentiques, mais auraient été par la suite déformées par leurs indignes gardiens (Juifs et chrétiens). Le texte biblique devait donc être remplacé par le Coran, la parole littérale de Dieu transmise à son prophète Mahomet par l’intermédiaire de l’ange Gabriel. Cette version musulmane substitutionniste considère Mahomet comme le dernier prophète, celui qui a reçu l’ultime et complète révélation de Dieu sous la forme de l’islam.
Le principal stéréotype antijuif entretenu par le Coran demeure l’accusation selon laquelle les Juifs ont obstinément et délibérément rejeté la vérité d’Allah. En outre, d’après le texte sacré, ils ont toujours persécuté ses prophètes, notamment Mahomet qui dut par la suite expulser deux grandes tribus juives de Médine et exterminer la troisième, les Qurayza.
Auteur:
Wistrich Robert
Années: 1945 - 2015
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: professeur d'histoire européenne et juive
Continent – Pays: Europe
Info:
[
monothéismes
]