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répartie

Un jour qu’il mangeait sur la place publique, ceux qui l’entouraient lui criaient à l’envi : – Chien, chien.
– C’est vous, reprit-il, qui êtes des chiens, puisque vous m’entourez quand je mange.

Auteur: Diogène Le Cynique

Info: Vies, doctrines et sentences des philosophes illustrés de Diogène Laërce, à propos de Diogène de Sinope

[ réplique ]

 

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éduquer

- Ce sont des illustrés !
- Pas n'importe quels illustrés, de la science-fiction! La connaissance et le savoir ne font pas tout. Sans imaginaire, l'esprit reste enfermé et est condamné à répéter les expériences des autres.
- C'est la définition d'un professeur, ça!
- D'un mauvais, sûrement. Stimuler son imaginaire, c'est avoir la possibilité de créer son propre monde.

Auteur: Filippi Denis-Pierre

Info: Le voyage extraordinaire, tome 1

[ allumer ] [ enseigner ] [ ouvrir ] [ inspirer ]

 

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lecture

Tous les soirs, mon père me lisait Vingt mille lieues sous les mers. Au bout d'une semaine, il interrompit sa lecture, me tendit le roman et me déclara que je devrais le terminer seul. Ce que je fis, emporté par le désir de connaître la fin de ce récit merveilleux. Quel cadeau ne me fit-il pas! Je passai ainsi de mes illustrés à la littérature, un saut quantique.

Auteur: Bachi Salim

Info: Dieu, Allah, moi et les autres

[ éducation ] [ recette ] [ astuce ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Je fume. Je rêvoche à la vie des autres. Je bats et rebats des souvenirs comme les cartes d'une réussite. Et quand j'en ai assez de ma rêvacherie, je prends du papier et je me mets à tracer des mots. Une manie d'homme solitaire. S'asseoir devant du papier et tracer des mots. Il y en a qui découpent des journaux illustrés. Il y en a qui regardent des prospectus d'agences ou des cartes de géographie. Chacun ses plaisirs. Moi, c'est les mots. J'essaye, avec des mots, de faire apparaître des moments, des visages, des fragments d'existence. J'ai toujours eu ces goûts-là. Mettre des mots à côté des mots, sérieusement, soigneusement. En cherchant le plus court chemin d'un point à un point-virgule.

Auteur: Hyvernaud Georges

Info:

[ fuite ]

 

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entendement

Lorsqu'il est considéré comme un moyen de modéliser l'architecture cognitive, le connexionnisme* représente réellement une approche très différente de celle de la science cognitive classique qu'il cherche à remplacer. Les modèles classiques de l'esprit ont été dérivés de la structure des machines de Turing et de Von Neumann. Ils ne s'attachent pas, bien entendu, aux détails de ces machines tels qu'ils sont illustrés dans la formulation originale de Turing ou dans les ordinateurs commerciaux typiques, mais seulement à l'idée de base selon laquelle le type d'informatique pertinent pour comprendre la cognition implique des opérations sur des symboles... En revanche, les connexionnistes proposent de concevoir des systèmes capables d'afficher un comportement intelligent sans stocker, récupérer ou opérer sur des expressions symboliques structurées. Le style de traitement effectué dans de tels modèles est donc étonnamment différent de ce qui se passe lorsque des machines conventionnelles calculent une fonction quelconque.

Auteur: Pylyshyn Zenon Walter

Info: "Connectionism and cognitive architecture : A critical analysis." Cognition 28.1-2 (1988) : 3-71. With Jerry A. Fodor . *approche utilisée en sciences cognitives, neurosciences, psychologie et philosophie de l'esprit. Le connexionnisme modélise les phénomènes mentaux ou comportementaux comme des processus émergents de réseaux d'unités simples interconnectées. Par exemple des neurones ou réseaux de neurones.

[ engrammes intriqués ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ligne de conduite

Un anarchiste rationnel croit que des concepts tels que "État", "société" et "gouvernement" n'ont pas d'existence, sauf à être illustrés physiquement par les actes d'individus auto-responsables. Il croit qu'il est impossible de déplacer le blâme, de partager le blâme ou le distribuer... car le reproche, la culpabilité, la responsabilité sont des questions qui se déroulent à l'intérieur des êtres humains et nulle part ailleurs. Mais comme il est rationnel, il sait que tous les individus ne partagent pas ses évaluations, il essaie donc de vivre parfaitement dans un monde imparfait... conscient que son effort sera moins que parfait, mais pas découragé par la connaissance de son propre échec.

[...]

Ce que je veux dire, c'est qu'un individu est responsable. Toujours. [...] En termes de morale, il n'y a pas d'"État". Seulement des hommes. Des individus. Chacun étant responsable de ses propres actes.

Auteur: Heinlein Robert A.

Info: The Moon Is a Harsh Mistress

[ communautarisme ] [ définition ] [ responsabilité individuelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

impatience

Le temps passa. Léon se gardait bien de toucher aux illustrés et aux livres disposés sur la tache ; à l’exemple de tous les autres clients, il ne pensait pas, - développant à son comble la puissance majestueuse qu’il avait de ne s’intéresser à rien. Après vingt-cinq minutes, personne n’avait été introduit dans le cabinet, des idées injurieuses traversèrent M. de Coantré : "Gibout est en train de faire l’amour avec sa femme", ou "Il lit son journal, et ne nous laisse moisir que pour faire croire qu’il est surchargé de travail", ou : "Il est occupé à des recherches nobiliaires visant à découvrir lequel des deux se mésallie, dans le mariage de la carpe et du lapin." Il s’apercevait qu’il n’avait que manque d’estime et malveillance pour cet homme entre les mains duquel il venait mettre sa vie ; il ne lui pardonnait pas de ne l’avoir pas pris au sérieux ; peut-être ne lui pardonnait-il pas davantage sa santé, ses enfants, son argent. Un silence de salle de baccarat régnait dans le salon, et sur les visages un abrutissement bovin : nul, semblait-il, ne trouvait à redire à cette attente prolongée, comme si la prostration actuelle de ces gens ne différait que peu de l’état qui leur était ordinaire.

Auteur: Montherlant Henry de

Info: Dans "Les Célibataires", éditions Grasset, Paris, 1934, pages 283-284

[ médecin ] [ animosité ] [ résignation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

colonialisme

En 1898 on confia une mission en Afrique Centrale aux capitaines Paul Voulet et Julien Chanoine - officiers qui s'étaient illustrés lors de la conquête de l'empire Mosi (Burkina Faso) en réprimant sauvagement l'insurrection de Samos. Cette fois, ils étaient chargés d'opérer la jonction de leur colonne sur le lac Tchad avec deux autres missions, l'une partie d'Algérie, l'autre du Moyen-Congo. Désobéissant aux consignes données par le Secrétaire d'État aux colonies, Lebon, les deux officiers dévièrent de leur route initiale et entreprirent de massacrer les habitants des villages qui refusaient de leur fournir vivres et porteurs. Les tueries auxquelles se livrèrent ces militaires contrastaient à ce point avec les méthodes utilisées pour la conquête du Soudan français (Mali et Bénin) ou la Côte d'Ivoire que Paris envoya pour les arrêter le lieutenant-colonel Klobb. Voulet qui rêvait de se tailler un empire en Afrique Centrale, fit tuer Klobb le 14 juillet 1899 avant d'être, lui et son complice Chanoine, abattu par leurs hommes. L'affaire provoqua de nombreuses interpellations à la Chambre et fut minutieusement relatée par un député de l'Hérault, Vigne d'Octon, auteur de plusieurs pamphlets anticolonialistes. L'affaire connu un rebondissement quand en 1923, un jeune administrateur colonial, Robert Delavignette, commandant de cercle à Tessaoua au Niger, fit ouvrir les tombes supposées des deux officiers. Celles-ci étaient vides. La légende dit qu'ils auraient bénéficié d'un gentleman's agreement : Ils auraient été laissés en vie à condition de finir leur jours auprès des Touaregs, l'administration ayant parfois recours à eux pour mater certaines insurrections, comme celle qui menaça Agadez et Zinder en 1916-1917. Cette atroce équipée est à la source du roman de Joseph Conrad "Au coeur des ténèbres" ainsi que du personnage de Kurt dans "Apocalypse now".

Auteur: Internet

Info: http://congo-brazzaville.ifrance.com/exactions_coloniales_voulet_chanoine.htm

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femmes-par-hommes

Quand le paysan de l’Himalaya croise un ours mâle plein de vigueur,
Il crie pour effrayer ce monstre, qui souvent alors se détourne de lui.
Mais lors d’une semblable rencontre une femelle le lacère avec acharnement,
Car la femelle de l’espèce est plus meurtrière que le mâle.
Quand Naga le cobra se dore au soleil et entend un pas insouciant,
Il lui arrive de se tortiller pour se mettre à l’écart et si possible l’éviter.
Mais sa compagne qui campe près du sentier ne se déplacerait pas,
Car la femelle de l’espèce est plus meurtrière que le mâle.
Quand les premiers pères jésuites prêchaient les Hurons et les Choctaws
Ils priaient pour échapper à la vengeance des squaws.
C’était les femmes, non les guerriers, qui faisaient pâlir ces zélateurs,
Car la femelle de l’espèce est plus meurtrière que le mâle.
Le cœur craintif de l’homme déborde de choses qu’il ne doit pas dire,
Car Dieu ne lui a pas donné une femme pour qu’il la dénonce ;
Mais quand le chasseur rencontre le mari, chacun confirme les dires de l’autre :
La femelle de l’espèce est plus meurtrière que le mâle.
L’homme, qui se comporte souvent en ours, ou alors en ver ou en sauvage,
L’homme propose des négociations, l’homme accepte les compromis.
Il est très rare qu’il pousse carrément la logique d’une situation
Jusqu’à sa conséquence ultime par une action extrême.
La peur ou la bêtise, l’incite, avant d’abattre les malfaisants,
A accorder quelque forme de procès même à son plus féroce ennemi.
Une gaieté obscène détourne sa colère – le doute et la pitié le rendent souvent perplexe
Quand il règle un problème – au grand scandale des personnes du sexe !
Mais cette femme que Dieu lui a donnée, chaque fibre de son corps
Prouve qu’elle est conçue dans un seul but, armée et équipée de même ;
Et pour atteindre ce but, de peur que les générations ne viennent à manquer,
La femelle de l’espèce doit être plus meurtrière que le mâle.
Elle qui affronte la mort dans la torture avec chaque vie en son sein
Ne peut se permettre le doute ou la pitié – et ne doit pas se laisser dévier par un fait ou une plaisanterie.
Ce sont des diversions purement masculines – là n’est pas son honneur.
Elle, cette autre loi sous laquelle nous vivons, est cette loi et rien d’autre.
Elle ne peut apporter plus à la vie que ses pouvoirs d’exception
En tant que mère du nourrisson et maîtresse du conjoint.
Et quand le bébé et l’homme font défaut et qu’elle défile, sans attache, s’attachant à revendiquer
Les droits de l’épouse (et de l’époux), ses armes sont les mêmes.
Elle a épousé des convictions – à défaut de liens plus grossiers ;
Ses opinions sont comme ses enfants, que Dieu aide celui qui les conteste !
Il provoquerait alors non pas un débat courtois mais le réveil furieux de la femelle de l’espèce,
Instantanément chauffée à blanc, guerroyant comme pour défendre son époux et son enfant.
Des attaques terribles, sans avoir été provoquée – ainsi se bat l’ourse,
Des paroles qui dégoulinent, rongent, empoisonnent – ainsi mord le cobra,
Une vivisection scientifique d’un nerf jusqu’à ce qu’il soit à vif
Et que la victime se torde de douleur – comme le jésuite avec la squaw !
Et voilà que l’homme, ce lâche, quand il se réunit en assemblée
Pour s’entretenir avec d’autres braves, n’ose pas laisser une place pour elle,
Là où, en guerre avec la vie et la conscience, il lève sa main faillible
Vers un Dieu de la justice abstraite – ce qu’aucune femme ne comprend.
Et l’homme sait cela ! Il sait, en outre, que la femme que Dieu lui a donnée
Doit commander mais non gouverner, le captiver mais non l’asservir.
Et elle-même sait, puisqu’elle l’en avertit, et son instinct ne la trompe jamais,
Que dans sa propre espèce la femelle est plus meurtrière que le mâle.

Auteur: Kipling Rudyard

Info: La femelle de l’espèce 1911, Barrack-room ballads, trad Dominique Petitfaux, Poèmes de Kipling illustrés par Hugo Pratt, Vertige graphic

[ ironie ]

 

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