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question

Imagine-t-on aisément un extraterrestre qui aurait mal à la tête ?

Auteur: Mg

Info: 2009

[ migraine ]

 

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enseignement

Imagine-t-on un seul instant qu'un enfant sera préparé à la liberté par un être servile, un exécutant docile ? Qui voudrait confier son enfant à un tel éducateur ?

Auteur: Frey Jean-Marie

Info: L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté, Rousseau, p.24, Pleins Feux coll. Variations, 2001

 

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déterminisme

Imagine-t-on sérieusement que l'on puisse un jour expliquer par des différences anatomiques ou génétiques les engagements de tel ou tel individu pour ou contre le racisme, la démocratie, l'égalité des sexes, etc ? La différence entre un Allemand choisissant le nazisme et un autre Allemand, le cas échéant de la même famille, s'engageant dans la résistance, ne pourra jamais s'expliquer par la biologie... , à moins, par un singulier retournement, de donner raison à l'idéologie nazie elle-même.

Auteur: Ferry Luc

Info: L'homme-Dieu, Grasset, 1996 p. 243

[ paradoxe ] [ positionnement ] [ politique ]

 

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chronos

Nous ne cessons de nous étonner du passage du temps : "Comment ! hier à peine, ce père de famille chauve et moustachu était encore un gosse en culottes courtes !" Cela montre que le temps n'est pas notre élément naturel.

Imagine-t-on un poisson qui s'étonnerait de la mouillure de l'eau ? C'est que notre vraie patrie est l'éternité ; dans le temps nous ne sommes que des visiteurs de passage.

N'empêche, c'est dans le temps que l'homme construit la cathédrale de Chartres, peint le plafond de la Sixtine et joue de la cithare à sept cordes - ce qui inspira la fulgurante intuition de William Blake : "L'Ëternité est amoureuse des œuvres du temps."

Auteur: Leys Simon Pierre Ryckmans

Info: Le bonheur des petits poissons : Lettres des Antipodes

[ durée outil ] [ présent absolu ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pornographie

Le porno, c’est éthique, en somme. Ou ça pourrait le devenir. Comme le prêt-à-porter à visage humain garanti sans atteinte aux droits de l’homme ni à la couche d’ozone. Est-ce qu’un porno moral, souscrivant à la lutte contre la mucoviscidose et la pauvreté dans le monde, aurait des chances de renouveler le genre ? Le réalisateur John B. Root a l’air de le penser : "S’il montre des humains qui se désirent et se respectent, il peut être pédagogique", affirme-t-il sans rire. L’ennui, c’est que le respect fait rarement bon ménage avec l’érotisme. Imagine-t-on des fellations citoyennes ? Des gang-bangs anti-discrimination ? Des triples pénétrations respectueuses de l’environnement ? Des clubs échangistes mobilisés contre la sous-représentation des minorités ethniques dans les stratégies publicitaires ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1524

[ politiquement correcte ] [ désexualisation ] [ contradiction ] [ social-sexuel ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Etat religieux

Israël est l’essence de la spiritualité proprement judaïque et le patriarche éponyme du peuple juif. Etymologiquement, ce Nom est lié a une idée de puissance et de victoire, car il signifie : "que Dieu règne ! Qu’Il se montre fort !". Et c’est ce Nom sacré qui va être porté par un Etat moderne, subversif dans sa constitution même puisqu’il prétend mettre fin par des moyens profanes à une sanction divine ! Il faut toute l’indifférence et l’inconscience du monde occidental pour ne pas réaliser l’énormité d’une telle usurpation. Imagine-t-on une "République d’Allah", un "Royaume du Christ-Roi" ou "du Voyage Nocturne" s’installant en Palestine ? En l’occurrence, l’acte profanateur est d’autant plus dangereux qu’il comporte une astuce tactique. La préoccupation majeure d’un Etat illégitime, pour ne pas dire sa hantise, est naturellement d’être reconnu. Or, dans le cas présent cette reconnaissance ne porte pas seulement sur l’existence de cet Etat, mais aussi sur le droit à porter le nom qu’il s’est attribué. Reconnaître l’ "Etat d’Israël" implique que l’on valide la profanation dont il s’est rendu coupable, que l’on devienne son complice, et surtout qu’on le déclare, à tort, favorisé par une bénédiction divine et investi de la charge d’instaurer le règne de Dieu et d’assurer Sa puissance. Combattre un tel Etat, c’est le renforcer ; le reconnaître, c’est le renforcer davantage : tel est le dilemme infernal. Pour tout esprit traditionnel, la seule attitude légitime, fondée a la fois sur la vérité et le droit, est de refuser cette reconnaissance, quel que soit le prix à payer pour ce déni. Le premier devoir d’un juif orthodoxe, d’un chrétien ou d’un musulman est de ne pas reconnaître l’Etat juif. Ceci dit, il va de soi que la duplicité et la faiblesse des hommes n’ont pas le pouvoir de modifier le Droit divin ou de le rendre caduc. En vertu de sa mission propre et grâce à sa position cyclique, l’islam est mieux à même que toute autre religion de veiller au respect de ce Droit et au maintien de l’orthodoxie traditionnelle. On peut tenir pour assuré qu’il n’acceptera jamais le fait accompli.

Auteur: Gilis Charles-André

Info: La Profanation d'Israël selon le Droit sacré

[ monothéisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

dernières paroles

Mardi 16 août, dans l'après-midi, à Hautefaye en Dordogne, un jeune noble du coin, Alain de Monéys (1842 - 1870), vient chercher une génisse. C'est jour de foire. Un certain Camille de Maillard, fils du maire de la commune voisine de Beaussac et propriétaire des environs, communique à quelques personnes, au milieu du champ de foire, les dépêches publiées par les journaux, relatives à la bataille de Reischoffen, où la France a été obligée de se replier :
- Ce n'est pas vrai, dit une voix, vous ne lisez pas ce qu'il y a, les Français ne reculent jamais, vous n'êtes qu'un prussien.... M. de Maillard veut donner quelques explications, mais on l'entoure, on le bouscule, on s'apprête à lui faire un mauvais parti, lorsque heureusement quelques uns de ses métayers, qui se trouvent à portée, parviennent à le dégager et il s'enfuit précipitamment pour se soustraire à la colère ambiante. Cinq minutes ne se sont pas écoulées qu'un grand tumulte s'élève un peu plus loin dans le champ de foire : ce sont les mêmes forcenés qui, voyant M. de Maillard leur échapper, portent leur fureur sur M. de Moneys, que son caractère, sa situation de famille, ses opinions politiques et ses accointances locales amicales devraient pourtant sauvegarder. Mais non ! C'est donc sur des rumeurs et des accusations infondées que des dizaines de personnes vont, tout en allant simultanément boire à l'auberge, participer au massacre du jeune Alain. Lui, pour essayer de s'en sortir, ne cessera de crier tout au long de son supplice :

"Vive l'Empereur ! A bas la Prusse !"

Tout cela au milieu des injures et des vociférations d'une foule abrutie d'au moins six cents personnes. On le frappe de coups de bâton, on le roue de coups, et on le traîne dans les ruelles du village l'espace de 600 mètres. Le maire de la localité et quelques personnes s'étant interposés, on parvient à l'arracher des mains de ces cannibales et on le dépose dans une étable à porcs, mais dans quel état ! Les vêtements lacérés, n'ayant qu'un reste de pantalon, les favoris arrachés et une plaie béante derrière l'oreille. Tout est donc fini ? Non, cette foule tout à l'heure ivre de vin, est maintenant ivre de sang. Elle redemande sa victime, on écarte les gens qui gardent la porte, on pénètre dans ce misérable refuge, et puis, qui par un bras, qui par une jambe, on traîne de nouveau ce malheureux jeune homme sur le champ de foire. On lui arrache les ongles des pieds... Mais l'oeuvre n'est pas tout à fait accomplie, le corps que l'on martyrise ainsi depuis plus de deux heures, donne encore quelques signes de vie. Alors, qu'imagine-t-on : on le dépose dans une mare desséchée, on accumule sur lui des fagots et de la paille, et .... on pousse les mômes à y mettre le feu !
Et pendant que la victime cherche instinctivement à repousser les atteintes de la flamme qui lui calcine les membres, la foule hurle, certains dansant avec des mimiques obscènes. Un instant après, M. de Moneys, tout à l'heure plein de force et de santé, chéri de sa famille, affectionné de tous ceux qui le connaissaient, n'est plus qu'un cadavre à moitié carbonisé. Et comme à un certain moment le maire, débordé, avait crié : " - après tout faites ce que vous voulez, mangez le si ça vous dit... " Certaines femmes iront jusqu'a récolter la graisse qui suppure du cadavre pour en faire des tartines qui seront distribuées à la ronde.
Le mercredi 21 décembre 1870, 21 personnes seront condamnées à diverses peines.
Le lundi 6 février 1871, à 8h 31 à Hautefaye, quatre des vingt et une personnes condamnées pour l'assassinat d'Alain de Moneys d'Ordières, sont guillotinées sur le lieu même de la vilénie, chose rare.

Auteur: Internet

Info:

[ barbarie ]

 

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