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zéro

1. 0 est un nombre.
2. Le successeur immédiat d'un nombre est également un nombre.
3. 0 n'est pas le successeur immédiat d'un nombre.
4. Il n'y a pas deux numéros qui ont le même successeur immédiat.
5. Toute propriété qui appartient à 0 et au successeur immédiat d'un nombre possédant également cette propriété appartient à tous les nombres.

Auteur: Peano Giuseppe

Info: Dans "Galileo's Finger : The Ten Great Ideas of Science" de Peter Atkins, Ch. 10, (p. 333), 2003

[ infini ] [ mathématique ] [ logique ]

 

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Helvétie

Ce si cher franc suisse...
Le scandale à la Banque nationale suisse fragilise à présent Eveline Widmer-Schlumpf, présidente de la Confédération.
La semaine dernière, Philipp Hildebrand, président de la Banque nationale suisse (BNS), tentait de sauver sa peau en jurant que ce n'était pas lui qui spéculait sur les monnaies, mais son épouse, Kashya Hildebrand, propriétaire de galeries d'art à Zurich et à Manhattan. Cette dernière a acheté le 15 août 2011 pour 504 000 dollars de devises... peu avant une décision de la BNS susceptible de faire grimper le cours du dollar. Mais patatras, le gestionnaire de fortune de la banque Sarasin, où avait été passé l'ordre, révélait que Philipp Hildebrand avait bien donné son feu vert à l'achat de dollars par sa femme.
Lundi, le patron de la BNS était contraint de présenter sa démission, avec effet immédiat. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la presse découvrait que le couple Hildebrand, réputé millionnaire, n'aurait payé que 16 000 euros d'impôts en 2009. C'est maintenant Eveline Widmer-Schlumpf, 55 ans, présidente de la Confédération et ministre des Finances, qui se retrouve dans les turbulences. "Feu sur la Banque nationale et le Conseil fédéral", titre La Tribune de Genève. Le Conseil fédéral désignant le gouvernement suisse. Motif ? Malgré les charges pesant sur Philipp Hildebrand, Eveline Widmer-Schlumpf l'a soutenu contre vents et marées, notamment lors de l'émission de la TV alémanique Areva.
"Point d'argent, point de Suisse"
En fait, le gouvernement, qui n'a aucun pouvoir de surveillance sur la BNS, a surtout cherché à étouffer un scandale qui risquait de porter atteinte au sacro-saint franc suisse. Pour un petit pays de moins de huit millions d'âmes, dépourvu de richesses naturelles, cette monnaie, courtisée par le monde entier, ne lui procure pas seulement de la fierté. C'est l'âme du pays, sa culture, sa force. Les Suisses, qui souffrent d'un "déficit de substance identitaire commune" (on y parle quatre langues, l'allemand, le français, l'italien et le romanche), n'ont plus guère que le franc suisse en commun, depuis la faillite de la compagnie aérienne Swiss Air.
Voltaire disait méchamment : "Si vous voyez un banquier suisse sauter d'une fenêtre, sautez derrière lui, il y a sûrement de l'argent à gagner." Guère plus indulgent, Racine affirmait : "Point d'argent, point de Suisse." Autrefois sous-développée, frappée par les famines, la Confédération est devenue, grâce à sa monnaie, l'un des pays les plus prospères d'Europe. 3,7 % des Suisses, soit presque 1 habitant sur 25, est millionnaire en francs suisses (soit plus de 800 000 euros). En sept ans, le nombre de Crésus a grimpé de 23 %.
Les comptes à numéros
Le pays gère près de 30 % de la fortune mondiale offshore. L'argent ne favorise pas seulement les banques. Elle a permis la création de compagnies d'assurances, de sociétés de négoce, de cabinets de notaires, d'avocats d'affaires. En élargissant la notion de "cluster" (grappe d'activités), l'ouvrage Secret bancaire et place financière : le combat de la Suisse évoque le développement de l'hôtellerie de luxe, de la joaillerie, des oeuvres d'art, des boîtes de nuit, de l'aviation privée. Sans oublier les gardes du corps, les convoyeurs de fonds et les animatrices de bars à champagne...
Bref, tout était bon pour étouffer le scandale à la BNS, et protéger le franc suisse. Dans le quotidien suisse de la finance L'Agefi, Michel Dérobert, secrétaire général des banquiers privés, semble regretter que les Hildebrand n'aient pas utilisé un compte à numéros. Ainsi, ils n'auraient pas été découverts. "Ces comptes à numéros n'ont pas toujours bonne presse (...) mais je pense que, pour certaines personnes, leur utilisation se justifie afin d'assurer que leurs droits soient respectés", déclare le banquier privé.

Auteur: Hamel Ian

Info: Le Point.fr, 12/01/2012 à 17:56

[ vingtième siècle ]

 

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recherche fondamentale

Personne ne prenait au sérieux les expériences quantiques de John F. Clauser. 50 ans plus tard, il reçoit un prix Nobel.

Le 4 octobre, John F. Clauser, 80 ans, s'est réveillé dans sa maison californienne pour apprendre qu'il avait reçu le prix Nobel de physique. Il le recevra lors d'une cérémonie à Stockholm, en Suède, le 10 décembre, avec Anton Zeilinger et Alain Aspect, pour leurs travaux sur l'intrication quantique. 

Un moment de fête pour Clauser, dont les expériences révolutionnaires sur les particules de lumière ont contribué à prouver des éléments clés de la mécanique quantique.

"Tout le monde veut gagner un prix Nobel", a déclaré M. Clauser. "Je suis très heureux."

Mais son parcours jusqu'à l'obtention du plus grand prix scientifique n'a pas toujours été simple. 

Dans les années 1960, Clauser était étudiant en physique à l'université Columbia. Par hasard, il découvrit à la bibliothèque de l'université un article qui allait façonner sa carrière et l'amener à poursuivre les travaux expérimentaux qui lui ont valu le prix Nobel.

L'article, écrit par le physicien irlandais John Stewart Bell et publié dans la revue Physics en 1964, se demandait si la mécanique quantique donnait ou non une description complète de la réalité. Le phénomène d'intrication quantique constituant le cœur de la question.

L'intrication quantique se produit lorsque deux ou plusieurs particules sont liées d'une certaine manière, et quelle que soit la distance qui les sépare dans l'espace, leurs états restent liés. 

Par exemple, imaginez une particule A qui s'envole dans une direction et une particule B dans l'autre. Si les deux particules sont intriquées - ce qui signifie qu'elles partagent un état quantique commun - une mesure de la particule A déterminera immédiatement le résultat de la mesure de la particule B. Peu importe que les particules soient distantes de quelques mètres ou de plusieurs années-lumière - leur liaison à longue distance est instantanée. 

Cette possibilité avait été rejetée par Albert Einstein et ses collègues dans les années 1930. Au lieu de cela, ils soutenaient qu'il existe un "élément de réalité" qui n'est pas pris en compte par la mécanique quantique. 

Dans son article de 1964, Bell soutenait qu'il était possible de tester expérimentalement si la mécanique quantique échouait à décrire de tels éléments de la réalité. Il appelait ces éléments non pris en compte des "variables cachées".

Bell pensait en particulier à des variables locales. Ce qui signifie qu'elles n'affectent la configuration physique que dans leur voisinage immédiat. Comme l'explique Clauser, "si vous placez des éléments localement dans une boîte et effectuez une mesure dans une autre boîte très éloignée, les choix de paramètres expérimentaux effectués dans une boîte ne peuvent pas affecter les résultats expérimentaux dans l'autre boîte, et vice versa."

Clauser décida de tester la proposition de Bell. Mais lorsqu'il voulut faire l'expérience, son superviseur l'exhorta à reconsidérer sa décision. 

"Le plus difficile au départ a été d'obtenir l'opportunité", se souvient Clauser. "Tout le monde me disait que ce n'était pas possible, donc à quoi bon !".

Le laboratoire quantique 

En 1972, Clauser a finalement eu l'occasion de tester la proposition de Bell alors qu'il occupait un poste postdoctoral au Lawrence Berkeley National Laboratory en Californie. Il s'associa à un étudiant en doctorat, Stuart Freedman. Ensemble, ils mirent sur pied un laboratoire rempli d'équipement optique. 

"Personne n'avait fait cela auparavant", a déclaré Clauser. "Nous n'avions pas d'argent pour faire quoi que ce soit. Nous avons dû tout construire à partir de rien. Je me suis sali les mains, ai été immergé dans l'huile, il y avait beaucoup de fils et j'ai construit beaucoup d'électronique."

Clauser et Freedman ont réussi à créer des photons intriqués en manipulant des atomes de calcium. Les particules de lumière, ou photons, s'envolaient dans des filtres polarisants que Clauser et Freedman pouvaient faire tourner les uns par rapport aux autres. 

La mécanique quantique prédit qu'une plus grande quantité de photons passerait simultanément les filtres que si la polarisation des photons était déterminée par des variables locales et cachées.

L'expérience de Clauser et Freedman mis en évidence que les prédictions de la mécanique quantique étaient correctes. "Nous considérons ces résultats comme des preuves solides contre les théories de variables cachées locales", ont-ils écrit en 1972 dans Physical Review Letters.

Des débuts difficiles

Les résultats de Clauser et Freedman furent confirmés par d'autres expériences menées par Alain Aspect et Anton Zeilinger. 

"Mes travaux ont eu lieu dans les années 70, ceux d'Aspect dans les années 80 et ceux de Zeilinger dans les années 90", a déclaré Clauser. "Nous avons travaillé de manière séquentielle pour améliorer le domaine".

Mais l'impact de l'expérience révolutionnaire de Clauser n'a pas été reconnu immédiatement.

"Les choses étaient difficiles", se souvient Clauser. "Tout le monde disait : "Belle expérience, mais vous devriez peut-être sortir et mesurer des chiffres et arrêter de perdre du temps et de l'argent et commencer à faire de la vraie physique"."

Il a fallu attendre 50 ans pour que Clauser reçoive le prix Nobel pour son travail expérimental. Son collègue, Stuart Freedman, est décédé en 2012. 

"Mes associés sont morts depuis longtemps. Mon seul titre de gloire est d'avoir vécu assez longtemps". a déclaré Clauser

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait des conseils à donner aux jeunes chercheurs compte tenu de sa propre difficulté initiale, Clauser a répondu : "Si vous prouvez quelque chose que tout le monde pense vrai, et que vous êtes le premier à le faire, vous ne serez probablement pas reconnu avant 50 ans. C'est la mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que j'ai eu beaucoup de plaisir à faire ce travail." 


Auteur: Internet

Info: https://www.livescience.com, Jonas Enande, 9 déc 2022

[ agrément moteur ] [ délectation ] [ observateur dualisant ]

 

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