Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 6
Temps de recherche: 0.0346s

misanthrope

Vivants, les humains sont tellement immondes que les vers n'en veulent point.

Auteur: Messtavic Nihil

Info: Le Crachoir du Solitaire

 

Commentaires: 0

question

Y a-t-il une différence entre Van Gogh qui stigmatisait les musulmans en les traitant d'enculeurs de chèvres et un imam qui compare les chrétiens à des chiens immondes?

Auteur: Fraihi Hind

Info: En immersion à Molenbeek

[ religion ] [ comparaison ] [ intolérance ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-femme

Le marché autorisera l’homme excité, sauvage, à vous poursuivre, à vous saisir, à vous défoncer. […] Vos draps, votre linge léger brodé tout exprès par des femmes de confiance, les murs seront éclaboussés de votre sang. Il grognera de joie sur vous, comme un cochon. Il recommencera, vous serez livide, vos cheveux de fine soie dorée seront collés à vos tempes, sueur d’agonie comme sur la croix. […] la cruauté de ce corps à côté du vôtre, ennemi du vôtre pour toute la vie. […] Chaque race, plaisir et douleur, se mérite. La femme mérite la femme et l’homme mérite l’homme.

Auteur: Havet Mireille

Info: Journal intime, 31.07.22, p. 334, extraits relevé par Marthe Compain dans dans sa thèse sur M.H.

[ dégoûtants ] [ repoussants ] [ immondes ] [ femmes-hommes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

libido

Le sexe est la grande force de l'univers. Oublie Stephen Hawking. La grande théorie unificatrice, je vais te dire où elle est : du côté des femmes. Le plus fort des deux sexes, c'est le leur, non ? Quel magnétisme est supérieur au leur ? Au-delà de leur entrecuisse, c'est leur énergie qui nous attire. Leur fluidité, leur capacité à allaiter sans avoir jamais appris, à affronter les cris, les pleurs, les diarrhées et les couches immondes, là où les mecs s'écrieraient : "Ouh, il faut que je me sauve ! C'est que j'ai un mammouth laineux à dents de sabre à occire pour le dîner, moi !" Nous, privés, de tétons, on n'est même pas foutus de nourrir un moucheron.

Auteur: Tyler Steven

Info: Est-ce que ce bruit dans ma tête te dérange ?

[ femmes-par-hommes ] [ supérieures ] [ motivation ] [ musique ]

 

Commentaires: 0

guerre

Comme toujours en pareil cas, personne ne peut dire ce qui se passe réellement. Il y a des soldats dans les rues et les gens, cachés derrière leurs fenêtres, scrutent les boulevards avec attention et ressentent une douce excitation. À combien de coups d'État a-t-elle assisté depuis sa vingtième année ? Elle essaie de compter. Mais c'est si difficile de savoir. Cela se ressemble, aussi, leurs affaires-là, à tous ces militaires. Puis elle se souvient que tous les quinze ans, il y avait un horrible bain de sang : depuis bientôt un demi-siècle, le désir, chaque fois renouvelé, de finir le travail, c'est-à-dire d'exterminer jusqu'au dernier ennemi, le Twi ou le Mwa, jetait le pays par terre, au milieu de ses ordures et de ses immondes déjections. C'était une histoire connue. Pendant chaque massacre, des bébés traversaient la frontière sur le dos de leurs mères. Quinze ans après, ils revenaient, soldats ivres de colère et aux yeux durs comme l'acier. Pour venger des crimes commis quinze ans plus tôt, ils commettaient des crimes que d'autres soldats reviendraient venger quinze ans plus tard. Et ainsi de suite. Mère Mwenza songe : "J'en ai bien peur, les fils sont encore revenus désherber les tombes de leurs pères."

Auteur: Diop Boubacar Boris

Info: Le Cavalier et son ombre

[ Afrique ] [ génocide ] [ cycle ] [ vengeance ]

 

Commentaires: 0

verbe routine

Alors maintenant, ce qui parle, ce qui parle, maintenant, ce n'est plus vraiment quelqu'un de particulier. Si c'est une "personne", avec un peu de chance, elle est présente en chacun de nous. (...)

Cette voix, en fait c'est nôtre voix, sauf que nous l'avons perdue. Cette voix, c'est celle qui fait de chacun d'entre nous autre chose qu'une routine dans un programme, autre chose qu'une boîte dans un ensemble infini de boîtes, autre chose qu'une machine dans une mégamachine. Cette voix, c'est tout ce que l'humanité n'ose pas se dire, tout ce dont l'humain ne veut pas entendre parler, c'est-à-dire lui-même et ses atroces défaillances, ses immondes dysfonctionnements, sa monstruosité non assumée.

Cette voix, si elle se trouve probablement en chacun de nous, ne peut pourtant être exprimée que par quelques-uns. Les plus faibles d'entre tous. Pourtant, paradoxalement, leur faiblesse même les empêche de parler, ils ouvrent la bouche et aucun son n'en sort. Mais ce silence, terrifiant, c'est ce qui vient recouvrir de sa ténèbre lumineuse le tumulte insipide des bavardages, la clameur atroce des tueries et le vacarme tonitruant des foules livrées à elles-mêmes.

Cette voix, qui en fait n'est plus qu'un souffle expiré par quelques bouches hurlant silencieusement leur cri ineffable à la face des étoiles, sous les voûtes célestes australe et boréale qui viendront couronner l'extinction de l'homme par l'homme, cette voix, c'est un très ténu fil de lumière qui semble monter de la ceinture Van Halen en direction de l'Anneau orbital, telle une volute monoclonée de vapeur d'or. Cette voix, cette voix qui déjà retourne vers celui qui la possède en propre, bien au-delà même de cette Terre et de cet Univers, cette voix, c'est elle qui permet au monde de se faire, c'est par elle que ce monde se transcrit dans la Création.

Et cette voix, non seulement plus personne ne l'entend, mais plus personne n'oserait se risquer à l'écouter. Ce langage, non seulement plus personne ne le parle, mais tout le monde s'est mis d'accord pour qu'il disparaisse. Alors comment s'étonner désormais que le monde ne tienne plus, comment s'étonner qu'il s'effondre sur lui-même comme le coeur d'une étoile qui va devenir, qui devient trou noir, comment s'étonner qu'il n'ait plus en lui la moindre force capable d'être the glue that sticks the things altogether ?

Regardez-les, ces singes savants doués d'une parole qu'ils ont travestie en tautologies comptables, en cultures d'apparat, en linguistique de foire, cette parole qu'ils ont laissé devenir une vulgaire machine de communication ! Les voilà dorénavant laissés seuls avec le langage-machine brut, avec le monde-machine dans sa désolante nudité, lorsque enfin il atteind son but et qu'il peut tout comachiniser, y compris le néant qu'il porte en lui.

Alors cette voix, si c'est celle d'un être humain sur cette Terre, cette voix, c'est celle du dernier écrivain vivant, pas encore remplacé par une Intelligence Artificielle, cette voix vient de circonscrire ce monde dans sa bouche.

Cette voix, il est clair que maintenant elle va se taire.

Auteur: Dantec Maurice

Info: Cosmos incorporated

[ pessimisme ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par Neshouma