signifiant référent
Je me fais de la chose écrite une idée peut-être fausse. Elle est telle en tout cas. Je crois que l’écriture immunise, détourne les coups. Dans une page écrite la pensée flotte en une espèce de nébulosité, de virtualité absolue où un monde nouveau s’échafaude. Rien ne peut y être pris directement, dans un sens clair et absolu. Tout marche et s’éparpille dans une oblicité désolante qui montre à chaque coup les déserts de la pensée.
Auteur:
Artaud Antonin
Années: 1896 - 1948
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: comédien
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Lettre à Jean de Boschère, 20 novembre 1928
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langage codé
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intermédiation
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création
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regret
La mauvaise conscience fait la part du feu, pour mieux combattre l'incendie ; grâce au vésicatoire du remords, tout ce qu'il y a d'impur et de vil dans notre nature se rassemble autour d'une action précise au lieu de circuler en nous à l'état diffus. Le remords est concentration, il circonscrit en même temps qu'il exalte, il précipite par une espèce de "crise" le poison insidieux qui est caché dans notre âme. L'abcès de fixation du remords nous immunise contre la septicémie morale. Ainsi la douleur est de nature dialectique : il faut s'offrir courageusement à cette dialectique comme à une chirurgie bienfaisante qui séparera en nous le juste et l'injuste ; il faut faire pénitence.
Auteur:
Jankélévitch Vladimir
Années: 1903 - 1985
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
La mauvaise conscience, p.148
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repentir
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lobby pharmaceutique
Normalement, le vaccin est une substance qui immunise contre telle ou telle maladie. Être immunisé empêche la contamination. Lorsque nous avons été vaccinés, par exemple, contre la poliomyélite, nous savions que cela nous mettrait à l’abri de la maladie. Personne n’a eu la fantaisie de nous dire que nous pouvions, tout de même, contracter une demi-poliomyélite.
Le vaccin contre le Covid, affirmait-on il y a un an, était la panacée. Le monde allait être sauvé grâce aux génies qui ont réussi à préparer en quelques mois ce que de nombreux chercheurs n’ont réussi à obtenir en trente ans de travail acharné : un vaccin à ARN messager.
Cependant, on a vite compris que le miracle a la vie très courte. Que faire ? Accuser les laboratoires de charlatanisme ? Certes, non. Plutôt proclamer qu’une deuxième dose était nécessaire afin d’augmenter, de stabiliser l’action de la première dose. On nous dit que ce "rappel" est une banalité, car il en faut un pour la plupart des vaccins. L’opinion publique a fait sienne cette idée, oubliant que, pour les vrais vaccins, le rappel, quand il est nécessaire, est administré 10 ou 15 ans après la première inoculation. Il a été dit également que le vaccin anti-grippal nécessitait des rappels tous les ans, refusant de voir et de comprendre que, dans le cas de la grippe, ce ne sont pas des rappels, mais de nouveaux vaccins préparés contre des souches qui sont différents d’un hiver à l’autre.
En moins d’un an, la troisième dose, vouée à "booster" les deux autres, est devenue quasi obligatoire. Nos maîtres commencent à parler de la quatrième inoculation. Et toujours eux reconnaissent désormais que leur "vaccin" ne protège ni contre la contamination ni contre la transmission. Pour eux, il est normal de tomber malade quand on a été "vacciné". De nouveau, la question a dû être posée : que faire ? Laisser les laboratoires tomber dans le discrédit ? Perdre des milliards ? Non. Ils ont trouvé une formule révolutionnaire : le "vaccin" ne protège pas contre la maladie, mais l’empêche d’évoluer vers les formes graves. Ce n’est donc pas un vaccin, mais un atténuateur préventif. Que même cela ne soit pas vrai - puisqu’il y a des vaccinés en réanimation - n’a aucune importance. Pour le moment.
Nous sommes donc, après vaccination, susceptibles de développer un demi-Covid. C’est, du moins, la version officielle. Et elle n’a même pas l’apparence du sérieux.
Si les précédents variants de la maladie étaient plus ou moins et pour très peu de temps gênés par le "vaccin", il n’a semble-t-il presque pas d’effet sur le variant omicron. C’est la raison pour laquelle le patron de BioNTech promet de fournir en mars prochain un autre "vaccin", dont il dit d’emblée qu’il sera administré en trois doses.
Ainsi, le monde continuera à recevoir le premier "vaccin" - 5e, 6e dose, etc. - auquel s’ajouteront les inoculations - au moins trois - du deuxième "vaccin". On passera donc notre temps à nous faire injecter les potions de Pfizer&BioNTech, qui, eux, continueront à accumuler des milliards prélevés sur nos impôts.
La vie devient vraiment très intéressante.
Auteur:
Portocala Radu
Années: 1951
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, journaliste
Continent – Pays: Europe - Roumanie
Info:
Publication facebook du 09.12.2021
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narratif hygiéniste
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covidisme
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sanitarisme
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