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dernières paroles

Que m'est-il arrivé?

Auteur: Sissy impératrice Elisabeth d'Autriche

Info:

[ . ]

 

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animal domestique

Le basset de la comtesse, un tuyau baveux de soixante centimètres de long, avait tant bien que mal réussis à se glisser dans l'entrebâillement de la porte et avait traversé en haletant la chambre de Tron. Il prit son élan sur la descente de lit et atterrit sur le drap. Mais avant qu'il eut le temps de coller sa langue humide sur le visage de sa victime, un coup vigoureux le renvoya par terre.

Auteur: Remin Nicolas

Info: L'impératrice lève le masque

[ casse-pied ] [ rejet ]

 

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humour

Le pays où vivent les Qatareux s'appelle le Qatar, d'après le petit Larousse, alors que le petit Robert est attendu par sa maman au bureau des hôtesses. Mais on peut aussi écrire "Katar", en hommage à l'impératrice Katarina qui préférerait cacher son "q" plutôt que de se faire pilonner dans les dunes katareuses où les amantes imprudentes risquent à tout moment de contracter l'intolérable vaginite râpeuse des sables durs, dite aussi "la violette du bédouin", par allusion à l'aspect purpurin que présentait la verge de Lawrence d'Arabite quand il sortait de sa chamelle râpée.

Auteur: Desproges Pierre

Info: Les étrangers sont nuls

[ . ]

 

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sérendipité

En 1856, à l'âge de 18 ans, Perkin essaie de synthétiser la quinine dans le but de soigner les soldats anglais vivant en Inde, décimés par le paludisme. Il commet d'abord erreur sur erreur, mais finit par obtenir une pâte noire dont l'un des composants va se révéler fabuleux. Car il colore ! Ce premier colorant de synthèse, qui sera appelé "mauve de Perkin", est rapidement un triomphe commercial et industriel. La reine Victoria d'Angleterre elle-même et l'impératrice Eugénie, femme de Napoléon III, s'empressent de porter en public des robes teintes à la mauvéine, et Perkin finit ses jours fort riche.

Auteur: Nicolino Fabrice

Info: Un empoisonnement universel, comment les produits chimiques ont envahi la planète

[ couleur ]

 

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femmes-entre-elles

L'impératrice Elisabeth, méfiante et vindicative ? Jeune, elle est méprisée par la cour de la terrible tsarine Anne*. Un soir, avec une anxieuse ferveur de débutante, elle se rend à un grand dîner. Sa robe, son unique habit de fête, va émerveiller les invités ! Elle entre dans la vaste salle illuminée... Un moment de silence et c'est un déferlement de rires : le tissu de la nappe est le même que celui de la robe d’Élisabeth** ! Ses ennemis se sont renseignés auprès de sa couturière... Plus tard, montée sur le trône, elle disposera de quinze mille robes et, après chaque bal, on découpera sur elle son habit somptueux.

La comtesse Lopoukhina qui avait choisi le tissu de la nappe aura la langue tranchée…

Auteur: Makine Andreï

Info: Une femme aimée. *Tsarine de Russie (1730-1740), **Tsarine de Russie (1741-1762)

[ anecdote ] [ vêtements ] [ jalousie ] [ vengeance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Au cours de l'histoire de la Chine, la fonction des dames de cour a connu d'importantes évolutions. On note déjà leur présence sous les régimes féodaux (...) sous le nom de nu-che. Leurs tâches consistaient surtout à superviser les rapports sexuels du roi et de ses femmes. Elles "veillaient à ce que le roi les reçût aux bons jours du calendrier et selon la périodicité établie par les rites pour chacun des rangs." (...) Conduisant les femmes à la chambre royale, elles donnaient à la femme un anneau  d'argent qu'elle devait passer à la main droite quand on l'a conduisait en ce lieu, et demeuraient sur place pour observer la consommation de l'union et en noter le résultat. (...) Quand par la suite, il s'avérait que la femme avait conçu, la nu-che lui donnait un anneau d'or à porter. (...) Les eunuques furent, par la suite, chargés de cette fonction auprès de l'empereur; les dames de cour se consacrèrent à l'impératrice.

Auteur: He Rong Er

Info: Mémoires d'une dame de cour dans la Cité Interdite

[ harem ] [ reproduction ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

conte

– Raconte, grand-mère, raconte !

– Et, comme je disais, il regrettait énormément de ne pas avoir d'enfants… Un jour vint vers lui un vieillard si vieux que sa barre traînait à terre et il était aussi bossu, et il était petit, tout petit…

– Petit comment ?

– Voyons, pas plus grand que toi.

– Alors n'était pas si petit que ça, pas tout à fait petit…

– Il était donc petit, mais pas si petit que ça. Et aussitôt qu'il arriva il dit : Votre Majesté a deux pommiers dans son jardin, tout près l'un de l'autre si rapprochés qu'on ne sait pas quels sont les rameaux de l'un et quels sont ceux de l'autre. Lorsqu'ils fleurissent, on ne sait pas quelles sont les fleurs de l'un et quelles sont les fleurs de l'autre. Ces deux pommiers donnent des feuilles, fleurissent, perdent leurs fleurs et ne donnent pas de pommes. Que Votre Majesté sache que lorsque ces deux pommiers auront des fruits, l'impératrice donnera naissance à un enfant tout en or.

Le nain s'en alla et l'empereur courut dans le jardin pour chercher jusqu'à les découvrir les deux pommiers. Ils avaient justement perdu leurs fleurs, de sorte que sous leurs rameaux il paraissait y avoir de la neige, mais pas un fruit n'avait été formé.

– Et pourquoi ne donnaient-ils pas de fruits grand-mère ?

– Qu'est-ce que j'en sais ? Dieu seul le sait… 

Auteur: Delavrancea Barbu

Info: Hagi-Tudose. Nuvele și schițe

[ mystère ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

télépsychie

Notre manière de penser ressemble à la pêche de Néron. A l'avance l'impératrice savait ce qu'il devait pêcher, car un plongeur à ses ordres devait attacher à l'hameçon le poisson convoité. Quand nous pensons, nous pêchons à la ligne dans notre inconscient et c'est là qu'un plongeur inconnu accroche les mots désirés. Ce n'est pas un mécanisme volontaire qui amène le mot, car plus nous le recherchons plus il nous échappe. Il a un compère qui transmet quand il le peut. Ce Deus ex machina, qui est-il, sinon nous-mêmes sur un autre plan de conscience ?
C'est lui aussi qui transmet quand il le peut nos messages télépathiques. Les images mentales, surtout celles de nos rêves, ressemblent à des acteurs de pantomime plus ou moins grimés ou masqués. Le spectateur (la conscience normale) comprend plus ou moins la pièce que le compère veut bien lui jouer. Mais il a peut-être d'autres manières de s'exprimer qu'avec des pantins.
Suivons-le dans les coulisses. Là n'existent ni les mots, ni les images, mais des états affectifs de nos représentations, ce qu'Abramowski appelle leur réduction subconsciente, "a-intellectuelle". Il m'est très agréable de reproduire en ses propres termes les conclusions de cet expérimentateur, parce que les résultats obtenus par lui dans des milieux et par des méthodes bien différentes des miennes leur sont rigoureusement identiques (p. 380 et suivantes in Le Subconscient normal) "Ce qui se transmet c'est l'état affectif et non la représentation, puis des éléments individuels de la représentation de l'agent".

Auteur: Warcollier René

Info: La télépathie, recherches expérimentales. Chap : interprétation des résultats, pp. 277 et 278

[ émotion ] [ sur le bout de la langue ] [ spectre continu ]

 

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excrément

Vous êtes bien heureuse d'aller chier quand vous voulez; chiez donc tout votre chien de soûl...
(Alors que sa correspondante a entière liberté, la Palatine est "obligée de garder son étron pour le soir". La raison ? Elle habite une maison sans lieux d'aisance, ce qui l'oblige à faire la chose dehors.)
Cela me fâche, parce que j'aime à chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien.
Je voudrais que celui qui a le premier inventé de chier, ne pût chier, lui et toute sa race, qu'à coups de bâton. Comment, mordi! Qu'il faille qu'on ne puisse vivre sans chier? Soyez à table avec la meilleure compagnie du monde, qu'il vous prenne envie de chier, il vous faut aller chier. Soyez avec une jolie fille, une femme qui vous plaise ; qu'il vous prenne envie de chier, il faut aller chier ou crever. Ah! maudit chier, je ne sache point de plus vilaine chose que de chier.
(...)
Voyez passer une jolie personne, bien mignonne, bien propre, vous vous récriez: ah! que cela serait joli si cela ne chiait pas! Je le pardonne à des crocheteurs, à des soldats aux gardes, à des porteurs de chaises et à des gens de ce calibre-là. Mais les empereurs chient, les impératrices chient, le pape chie, les cardinaux chient, les princes chient, les archevêques et les évêques chient, les généraux d'ordres chient, les curés et les vicaires chient. Avouez donc que le monde est rempli de vilaines gens, car enfin, on chie en l'air, on chie sur la terre, on chie dans la mer, tout l'univers est rempli de chieurs et les rues de Fontainebleau de merde, car ils font des étrons gros comme vous, madame.
La conséquence est terrible. Vous pensez "baiser une belle petite bouche avec des dents bien blanches"? Erreur! En réalité, "vous baisez un moulin à merde".

Auteur: Bavière Charlotte-Elisabeth de

Info: 9 octobre 1694, lettre à sa tante, l'Electrice de Hanovre

[ vulgarité ] [ fiente ] [ grossièreté ]

 

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ralentissement

Le jour où la Grande Impératrice interdit le transport privé sur roues, beaucoup dirent qu’elle était folle. […] Elle avait raison, bien sûr. Les fiacres et les diligences et les calèches disparurent. Seuls ceux pour qui il était indispensable de se déplacer à plus de vingt kilomètres pouvaient monter dans un transport public sur roues. Les autres marchaient, ou chevauchaient un âne, ou, s’ils étaient riches, circulaient en chaise à porteurs. La vie se fit plus lente. Les gens devinrent moins pressés, car se presser était inutile. Les grands centres commerciaux, bancaires et industriels disparurent, ceux où tout le monde s’entassait et se poussait et s’irritait et s’insultait, et des petites boutiques et des services ouvrirent dans chaque quartier, où chaque commerçant, chaque banquier, chaque entrepreneur connaissait ses clients et la famille de ses clients. Les grands hôpitaux disparurent, ceux qui servaient à une ville entière et parfois à plusieurs villes, car un blessé ou une parturiente ne pouvait plus couvrir rapidement de grandes distances, et des petits centres médicaux ouvrirent où les gens se rendaient lentement et où chaque médecin savait qui étaient ses patients et avait le temps de causer avec eux du temps, de la crue de la rivière, des progrès des bambins, et même des maladies. Les grandes écoles disparurent, celles où les élèves étaient un numéro sur un formulaire, et chaque maître sut pourquoi ses élèves étaient comme ils étaient, et les enfants se levaient sans précipitation et marchaient en se tenant la main le long de quelques pâtés de maisons sans que personne ait besoin de les accompagner et ils arrivaient à l’heure en classe. Les gens cessèrent de prendre des tranquillisants, les maris de crier sur leurs femmes et les femmes sur leurs maris, et plus personne ne frappait les bambins. Et les rancœurs s’apaisèrent, et, au lieu de prendre une arme pour s’approprier l’argent d’autrui, les gens employèrent leur temps à d’autres choses qui n’étaient pas la haine et se mirent à travailler outre mesure puisqu’il y avait à réformer, maintenant que les véhicules véloces n’existaient plus et que les distances s’étaient allongées. Même les villes changèrent. Les villes monstrueuses dans lesquelles un homme se sentait seul ou inutile se démembrèrent et chaque quartier se sépara de l’autre et il y eut des petits centres, quasiment une ville en soi pour chacun d’entre eux, autosuffisants, avec ses écoles et ses hôpitaux et ses musées et ses marchés et pas plus de deux ou trois policiers blasés et somnolents assis au soleil, buvant une limonade avec un vieux voisin retiré des affaires. Les petites villes ne poussèrent pas et ne ressentirent pas le besoin de s’étendre et de s’agrandir, mais, le long du long chemin qui les séparait les unes des autres se fondèrent de nouvelles communes, petites également, tranquilles également, pleines de jardins et de potagers et de maisons basses et de gens qui se connaissaient et de maîtres et de médecins et de conteurs de contes et de policiers débonnaires.

Auteur: Gorodischer Angelica

Info: Kalpa impérial

[ décentralisation ] [ conte ] [ rêve ] [ utopie ] [ décroissance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel