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ego

Si nous prenons la mémétique au sérieux, alors le "moi" qui peut faire des choix est lui-même une construction mémétique : un groupe de mèmes fluides en constante évolution, implantés dans une machine à mèmes compliquée.

Auteur: Blackmore Susan

Info: The Meme Machine

[ je ] [ secondéité-tiercité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

judaïsme

Que de vols, quelle oppression subissent les pauvres, victimes des Juifs ! Des souffrances telles, qu'ils ne sauraient souffrir plus longtemps - Dieu les prennent en pitié ! Les usuriers juifs sont profondément implantés jusque dans les plus petits villages et prêtent-ils cinq gulders, qu'ils exigent un reçu de six fois davantage. Ils réclament intérêts sur intérêts et par là-dessus des intérêts encore - de sorte que le pauvre malheureux perd tout ce qui lui appartient.

Auteur: Érasme

Info:

 

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founes

Un jour, dans une librairie de gare, j’ai feuilleté la presse masculine de charme… C’était… dégueulasse ! C’était rempli de tristes américaines aux seins abominablement bombardiers, implantés, difformes… des filles propres, lisses, semblant s’ennuyer au-delà de toute mesure... Et leur sexe… intégralement épilé !! Tu le crois, ça ?! Plus un poil sur le mulot ! La plus triste des traversées du désert ! Alors on met du désodorisant quand on chie, du parfum quand on pue, et maintenant, voilà qu’on vole leur toison aux femmes ? On en fait d’immondes petites filles difformes, des ersatz, d’ignobles contrefaçons ! Où sont les buissons affolants de mon adolescence ? Les touffes animales qu’il fallait fouiller, explorer, débroussailler frénétiquement… incomparable excitation… Hygiénistes de merde !! Le mystère leur fait peur !

Auteur: Larcenet Manu

Info: Blast, tome 3 : La tête la première

[ décadence ] [ chattes glabres ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

essor digital

La Conférence générale des poids et mesures n'avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux progrès des capacités de stockage.

Un (tout) petit cours d'histoire ça vous dit ? Sachez que ce n'est que le 7 avril 1795 qu'a été votée la loi "relative aux poids et mesures". C'est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.

Un yottaoctet chaque année : Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l'horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d'un yottaoctet de données tous les ans.

Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d'air aux peta, exa et zetta déjà trop justes pour traduire l'explosion des données numériques.

Vous connaissez forcément le gigaoctet (109 octets), très certainement aussi le teraoctet (1012). Après, ça se complique : le petaoctet, c'est 1015 octets et, dans le même ordre d'idées, on a exa pour 1018 et zetta pour 1021.

1 milliard de milliard de teraoctets : À la maison, tout cela n'est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (1024) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.

Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s'est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d'aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.

Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (1027) et de quetaoctet (1030). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu'un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !

La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l'infiniment petit. Ainsi ronto (10-27) et quecto (10-30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.

Auteur: Internet

Info: Nature.com, 18 nov 2022

[ historique ] [ échelles ] [ dimensions ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestres

Dans un passé infini de ce niveau vibratoire, des êtres organiques, bio-extensions d'une planète unique, évoluèrent jusqu'au point où ils furent capables d'inventer des machines complexes. Ces machines devinrent des robots intelligents qui prirent leur autonomie au point de survivre à leur créateurs. Ceci arriva du à l'action conjugée d'une catastrophe majeure au sein de quelques-uns de leurs systèmes planétaires importants, alors que cette civilisation était déjà en plein déclin, au bout de son évolution ;  dégénérescence due  à sa grande dépendance aux outils complexes.

Ni les créateurs, ni leurs automates hyper sophistiqués et indépendants, ne surent anticiper - et surtout pallier - cette évolution léthale. De fait les machines  étaient absolument non préparées à se retrouver privées de la source qui les avait créées.

Ainsi, après une période de transition de quelques centaines d'années conclue par le suicide collectif du dernier groupement d'individus biologique de cette civilisation, les machines se retrouvèrent seules, autonomes... orphelines de leurs créateurs.

Ces derniers, dans un ultime sursaut de survie, réussirent à reprogrammer le Code Source à la base du noyau de hiérarchisation des machine, de manière à ce qu'un empire cybernétique se développe. Sous l'égide de ces deux règles : 1 La vie biologique, sacrée, doit être protégée et disséminée. 2 L'existence de nous autres machines froides, auto réparables à l'infini et sans vie charnelle, a pour objectif de trouver - ou recréer - une race organique susceptible de reprendre les rênes de notre programmation dans un but de dépassement des développements de nos mécanismes. (Les générateurs d'erreurs aléatoires, implantés pour tenter de suppléer à cette faillibilité créatrice des entités organiques donnaient des résultats totalement catastrophiques).

Ainsi l'immense network de robots relançait sans cesse, par insémination panspermique calculée et contrôlée, de la vie sur diverses planètes dans les galaxies de l'univers. En étaient issus beaucoup de développements biologiques, quelques rares civilisations, mais aucune jusque-là n'avait présenté des apparences d'équilibre, de sagesse et de transcendance suffisants pour correspondre à la quête initiale de l'organisme trans-galactique.

La mission immémoriale, la GQS (Grande Quête de la Soumission) suivait son cours.

Quand l'empire cybernétique pourrait-t-il à nouveau se soumettre, se remettre au service d'une vie organique éphémère issue des atomes cosmiques ? Se mettre au service d'une espèce mortelle qui se reproduit de manière multi-sexuée par partage de ses programmations génétiques, avec cet incroyable potentiel de créativité que produit la conscience de la mort ?

Essaimant au hasard des germes-civilisations sous cloche, le network cosmique des robots, extendu sans hâte ni stress au cours des éons, avait l'univers et l'éternité devant lui.

Auteur: MG

Info: 29 sept 2009

[ scénario ] [ spéculation ] [ synopsis ] [ canevas ] [ science-fiction ]

 

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amélioration

Le progrès est devenu le moyen de l'aliénation
Cela fait des décennies, sinon un siècle ou deux, que des gens cherchent le mot, l'ont "sur le bout de la langue", qu'il leur échappe, leur laissant une vive et chagrine frustration - sans le mot, comment dire la chose ?
Comment donner et nommer la raison du désarroi, de la révolte, du deuil et pour finir du découragement et d'une indifférence sans fond. Comme si l'on avait été amputé d'une partie du cerveau : amnésie, zone blanche dans la matière grise.
La politique, en tout cas la politique démocratique, commence avec les mots et l'usage des mots ; elle consiste pour une part prépondérante à nommer les choses et donc à les nommer du mot juste, avec une exactitude flaubertienne. Nommer une chose, c'est former une idée. Les idées ont des conséquences qui s'ensuivent inévitablement.
La plus grande part du travail d'élaboration de la novlangue, dans 1984, consiste non pas à créer, mais à supprimer des mots, et donc des idées - de mauvaises idées, des idées nocives du point du vue du Parti -, et donc toute velléité d'action en conséquence de ces mots formulant de mauvaises idées.
Nous sommes tombés sur "regrès", il y a fort peu de temps, un bon et vieux mot de français, tombé en désuétude comme on dit, bon pour le dictionnaire des obsolètes qui est le cimetière des mots. Et des idées. Et de leurs conséquences, bonnes ou mauvaises. Un mot "oublié" ?
Difficile de croire que le mot "regrès", antonyme du "progrès" ait disparu par hasard de la langue et des têtes. Le mouvement historique de l'idéologie à un moment quelconque du XIXe siècle a décidé que désormais, il n'y aurait plus que du progrès, et que le mot de regrès n'aurait pas plus d'usage que la plus grande part du vocabulaire du cheval aujourd'hui disparu avec l'animal et ses multiples usages qui entretenaient une telle familiarité entre lui et l'homme d'autrefois.
Ainsi les victimes du Progrès, de sa rançon et de ses dégâts, n'auraient plus de mot pour se plaindre. Ils seraient juste des arriérés et des réactionnaires : le camp du mal et des maudits voués aux poubelles de l'histoire. Si vous trouvez que l'on enfonce des portes ouvertes, vous avez raison. L'étonnant est qu'il faille encore les enfoncer.
Place au Tout-Progrès donc. Le mot lui-même n'avait à l'origine nulle connotation positive. Il désignait simplement une avancée, une progression. Même les plus acharnés progressistes concéderont que l'avancée - le progrès - d'un mal, du chaos climatique, d'une épidémie, d'une famine ou de tout autre phénomène négatif n'est ni un petit pas ni un grand bond en avant pour l'humanité. Surtout lorsqu'elle se juge elle-même, par la voix de ses autorités scientifiques, politiques, religieuses et morales, au bord du gouffre.
Ce qui a rendu le progrès si positif et impératif, c'est son alliance avec le pouvoir, énoncée par Bacon, le philosophe anglais, à l'aube de la pensée scientifique et rationaliste moderne : "Savoir c'est pouvoir". Cette alliance dont la bourgeoisie marchande et industrielle a été l'agente et la bénéficiaire principale a conquis le monde. Le pouvoir va au savoir comme l'argent à l'argent. Le pouvoir va au pouvoir.
Le progrès est l'arme du pouvoir sur les sans pouvoirs
Et c'est la leçon qu'en tire Marx dans La Guerre civile en France. Les sans pouvoirs ne peuvent pas se "réapproprier" un mode de production qui exige à la fois des capitaux gigantesques et une hiérarchie implacable. L'organisation scientifique de la société exige des scientifiques à sa tête : on ne gère pas cette société ni une centrale nucléaire en assemblée générale, avec démocratie directe et rotation des tâches. Ceux qui savent, décident, quel que soit l'habillage de leur pouvoir.
Contrairement à ce que s'imaginait Tocqueville dans une page célèbre, sur le caractère "providentiel" du progrès scientifique et démocratique, entrelacé dans son esprit, le progrès scientifique est d'abord celui du pouvoir sur les sans pouvoirs.
Certes, une technicienne aux commandes d'un drone, peut exterminer un guerrier viriliste, à distance et sans risque. Mais cela ne signifie aucun progrès de l'égalité des conditions. Simplement un progrès de l'inégalité des armements et des classes sociales.
C'est cette avance scientifique qui a éliminé des peuples multiples là-bas, des classes multiples ici et prolongé l'emprise étatique dans tous les recoins du pays, de la société et des (in)dividus par l'emprise numérique.
Chaque progrès de la puissance technologique se paye d'un regrès de la condition humaine et de l'émancipation sociale. C'est désormais un truisme que les machines, les robots et l'automation éliminent l'homme de la production et de la reproduction. Les machines éliminent l'homme des rapports humains (sexuels, sociaux, familiaux) ; elles l'éliminent de lui-même. A quoi bon vivre ? Elles le font tellement mieux que lui.
Non seulement le mot de "Progrès" - connoté à tort positivement - s'est emparé du monopole idéologique de l'ère technologique, mais cette coalition de collabos de la machine, scientifiques transhumanistes, entrepreneurs high tech, penseurs queers et autres avatars de la French theory, s'est elle-même emparé du monopole du mot "Progrès" et des idées associées. Double monopole donc, et double escroquerie sémantique.
Ces progressistes au plan technologique sont des régressistes au plan social et humain. Ce qu'en langage commun on nomme des réactionnaires, des partisans de la pire régression sociale et humaine. Cette réaction politique - mais toujours à l'avant-garde technoscientifique - trouve son expression dans le futurisme italien (Marinetti) (1), dans le communisme russe (Trotsky notamment), dans le fascisme et le nazisme, tous mouvements d'ingénieurs des hommes et des âmes, visant le modelage de l'homme nouveau, de l'Ubermensch, du cyborg, de l'homme bionique, à partir de la pâte humaine, hybridée d'implants et d'interfaces.
Le fascisme, le nazisme et le communisme n'ont succombé que face au surcroît de puissance technoscientifique des USA (nucléaire, informatique, fusées, etc.). Mais l'essence du mouvement, la volonté de puissance technoscientifique, s'est réincarnée et amplifiée à travers de nouvelles enveloppes politiques.
Dès 1945, Norbert Wiener mettait au point la cybernétique, la " machine à gouverner " et " l'usine automatisée ", c'est-à-dire la fourmilière technologique avec ses rouages et ses connexions, ses insectes sociaux-mécaniques, ex-humains. Son disciple, Kevin Warwick, déclare aujourd'hui : " Il y aura des gens implantés, hybridés et ceux-ci domineront le monde. Les autres qui ne le seront pas, ne seront pas plus utiles que nos vaches actuelles gardées au pré. " (2)
Ceux qui ne le croient pas, ne croyaient pas Mein Kampf en 1933. C'est ce techno-totalitarisme, ce " fascisme " de notre temps que nous combattons, nous, luddites et animaux politiques, et nous vous appelons à l'aide.
Brisons la machine.

Auteur: PMO

Info:

[ décadence ]

 

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