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théorie endosymbiotique

Des gènes "étrangers", issus de micro-organismes ayant cohabité avec nos lointains ancêtres sont présents dans notre ADN, révèle une étude publiée le 13 mars 2015 dans la revue Genome Biology. En d’autres termes, nos gènes ne sont pas seulement hérités de nos ancêtres : ils proviennent aussi d’organismes vivants très différents de notre espèce, qui nous ont été transmis au cours de notre évolution. Un résultat d’autant plus surprenant que ces travaux révèlent que ces gènes issus de ces micro-organismes, loin de jouer un rôle anecdotique, ont des fonctions cruciales dans le fonctionnement de notre organisme. En effet, ils sont notamment impliqués dans le métabolisme des lipides […] et dans les processus de défense immunitaire. Quels sont ces micro-organismes qui nous ont transmis ces gènes ? Il s’agit essentiellement de bactéries et de protistes (des organismes généralement unicellulaires comme les micro-algues et les protozoaires). Comment ces gènes ont-ils bien pu pénétrer dans notre génome ? Par un processus appelé "transfert horizontal de gènes" (HGT pour horizontal gene transfer en anglais). Un processus déjà connu pour être à l’œuvre chez certains animaux simples, comme le ver nématode dont le génome possède des gènes issus de plantes et de micro-organismes. […] Or, ces nouveaux travaux montrent que, loin de concerner des animaux très simples comme le ver nématode, le transfert horizontal de gènes concerne aussi en réalité très probablement… la plupart des êtres vivants complexes, dont les primates et l’homme.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 153

[ mutations génétiques ]

 

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habitude

Tout cette période Patty était restée sans cette conscience que la durée est aussi adhésive que l'amour, et que plus tu passes de temps avec quelqu'un plus il y avait la probabilité de se retrouver à gérer cette sorte de chose permanente que les gens appellent "amitié," comme si c'était l'extrémité du sujet, quand la vérité c'est que si "ton ami" fait quelque chose de gênant, ou si toi et "ton ami" décidez que vous vous haïssez, ou si "ce cher ami" déménage et que chacun perd l'adresse de l'autre, cette amitié reste, toujours. Et, bien qu'elle puisse changer de forme et se voir sous différents éclairages, devenir un embarras, un encombrement ou une douleur. Elle ne peut pas simplement cesser d'avoir existé. Quelle que soit sa profondeur dans le passé, essayer de la désavouer ou de la détruire ne constituera donc pas simplement une trahison de l'amitié mais sera, de manière plus pratique, stérile et dommageable aux humains impliqués dans sa jungle gommeuse (l'amitié) dans laquelle ils se sont enfermés. Aussi si d'aventure à l'avenir tu ne veux pas être ami avec une personne particulière, ne lui sois pas proche, ne lui parle, ne va pas où que ce soit près d'elle, parce que dès que tu commenceras à voir quelque chose de bon sens issu de son point de vue (ce qui, inévitablement, arrivera dès que tu seras à ses côtés), alors une histoire commune commencera gentiment à vous glisser sous les pieds.

Auteur: Eisenberg Deborah

Info: A Cautionary Tale

[ complicité ] [ accoutumance ]

 

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malbouffe

Ce ne sont pas les dérives de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui me choquent le plus, mais plutôt ce qui est légal : l'utilisation massive des additifs (il en existe plus de 300 : colorants , épaississants, émulsifiants, stabilisateurs et autres arômes dont certains cancérigènes et responsables de troubles du comportement chez les enfants), est intolérable. La plupart sont inutiles et servent à compenser un manque de qualité intrinsèque du produit. La quantité des additifs peut atteindre des taux élevés dans les produits transformés. Pour des croque-monsieur, cela représente près de 5% des ingrédients ! de même l'utilisation en aveugle d' "auxiliaires alimentaires" est scandaleuse. Il s'agit de substances chimiques utilisées dans le processus de fabrication, dont il reste en fin de compte des traces. Ce sont des solvants comme l'hexane, des anti-agglomérants, des anti-mousse, des agents de démoulage, des nitrites ... certains sont connus pour être des allergisants ou nocifs. Les consommateurs ignorent leur présence dans les aliments, et c'est légal, car la réglementation autorise à ne pas les mentionner. Autre aberration : les "produits épuisés", comme la vanille épuisée, ou le poivre épuisé. Il s'agit en fait de résidus broyés de végétaux dont on a extrait les huiles essentielles, donc tous les arômes. Ces ersatz "naturels" sont présentés comme du poivre, bien que sans saveur, ou utilisés dans des crèmes dessert pour donner l'illusion de la vanille. Il y a aussi le recours massif aux sirops de glucose et de fructose. Alors qu'on les sait impliqués dans les épidémies d'obésité et de diabète qui sévissent aux Etats-Unis et bientôt en Europe, L'industrie continue de les utiliser pour l’appétence artificielle qu'ils provoquent. 

Auteur: Brusset Christophe

Info: interview de l'auteur in Alternative santé, mai 2016

[ alimentation ] [ santé ]

 

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noosphère

Corrélations globales dans des données aléatoires

Dans environ 80 universités partout dans le monde il y a de petits et très simples générateurs électroniques de nombres aléatoires, nommées oeufs par ceux qui les utilisent. Ils enregistrent le rendement binaire de ces machines et tracent les données dans des graphiques, un montant égal de 0 et de 1 fournira un graphique plat, ce que serait, n'importe quel statisticien le dira, la moyenne.

Il a cependant commencé à devenir évident que certains événements peuvent changer le rendement de ces machines, le Global Consciousness Project (projet global de conscience) a entrepris des expériences dans ce domaine depuis un certain temps. On y a constaté que des personnes étrangères peuvent changer le rendement de ces machines simplement 'en le voulant'. Plus bizarrement on a constaté que tous les " EGGS" dans le monde, sont affectés en même temps par des phénomènes globaux. L'enterrement de la princesse Diana, les attaques du 11 septembre et le Tsunami asiatique... ont tous affecté sensiblement ces produits aléatoires.

Maintenant, encore plus étrange, ce n'est pas un grand saut croire que la pensée puisse affecter le rendement de ces machines, nos cerveaux et elles travaillent avec des signaux électriques et ces derniers peuvent interférer les uns les autres. Le fait que ceci fonctionne globalement est surprenant, mais crédible parce que ces événements terrifiants captivent les pensées des millions de gens simultanément. Plus étrange est que l'effet de ces événements se produit avant l'événement lui-même, dans le cas du 11 septembre quatre heures avant, dans le tsunami 24 heures auparavant.

Il y a réellement de la vraie science derrière ceci, et même une explication quant au pourquoi le résultat peut se produire avant l'événement, mais il implique une physique velue.
On imagine bien ici que vous pensez : mais qui travaille pour le GCP ? Uri Geller ? David Blaine ?….
Et bien beaucoup de scientifiques respectés (plus de 75) de beaucoup de pays (plus de 41) sont impliqués, y compris des professeurs des universités de Princeton et d'Edimbourg.

Auteur: Fortean Times

Info: 2005. Voir sous http://noosphere.princeton.edu/

[ paranormal ] [ parapsychique ]

 

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traumatisme transgénérationnel

Lors de cette expérience*, des souris venant de mettre bas ont été aléatoirement séparées de leur progéniture chaque jour durant trois heures consécutives au cours desquelles elles étaient soumises à diverses maltraitances. Elles étaient ensuite rendues à leurs souriceaux jusqu’au lendemain, où le protocole reprenait, mais à un horaire imprévisible et chaque jour différent. Il a été constaté chez les souriceaux des mères ainsi traumatisées une profonde modification des comportements sociaux se manifestant par des altérations des fonctions cognitives impliquant la mémoire, une inaptitude manifeste aux interactions avec leurs congénères et une tendance dépressive marquée, repérable par une perte de vitalité et de réactivité face à des situations de stress provoquées. Les mâles de ce premier groupe d’individus ont été ensuite mis en contact avec un groupe de femelles élevées dans des conditions normales non traumatiques, avec lesquelles ils ont engendré une deuxième génération, élevée elle aussi normalement, à distance des géniteurs traumatisés. Or les mêmes troubles comportementaux ont été observés, non seulement chez les individus de la deuxième génération, mais également jusqu’à la troisième génération au moins. Isabelle Mansuy et son équipe ont mis en évidence au sein des cellules cérébrales des souris soumises au protocole expérimental des altérations épigénétiques induites par le stress traumatique subi qui se retrouvaient également dans les cellules germinales (l’étude a porté uniquement sur des spermatozoïdes pour des raisons d’ordre pratique). Ils ont établi que l’exposition à un environnement traumatisant conduit à une modification de la méthylation de l’ADN, à une perturbation de la structure des protéines histones et à la prolifération de fragments d’ARN non codant dans de nombreuses cellules du cerveau, trois facteurs qui auraient pour conséquence de modifier l’expression et l’activité de certains gènes. Leur étude a établi que si ces gènes sont impliqués dans le contrôle du comportement, par exemple dans le contrôle des émotions, la présence de ces facteurs inhibants provoquerait une perturbation de ces émotions.Il est fondamental de considérer ici que la cause des perturbations comportementales observées s’accompagnant d’une signature épigénétique incontestable est une expérience existentielle vécue et qu’il n’y a pas à proprement parler d’inversion de la chaîne causale mais de prolongement de sa destructivité aux générations suivantes

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, pages 46-47, * expérience menée ces dernières années par Isabelle Mansuy, neurogénéticienne et son équipe de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich

[ expérimentation scientifique ]

 

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biophysique

En résumé, nous avons réexaminé les aspects quantiques de la récolte de lumière dans la photosynthèse. Il est apparu clairement, à partir de considérations de base, qu'il n'y a pas d'équivalence entre la quanticité des processus et les cohérences observées dans les expériences de spectroscopie femtoseconde. Même la question très fondamentale de savoir si les cohérences non stationnaires des systèmes photosynthétiques peuvent être excitées par la lumière du soleil n'a pas encore été totalement clarifiée. Quelle que soit la configuration la préparation de l'état, la dynamique sera régie par les couplages associés du système et son interaction avec son environnement (bath)*. En outre, les affirmations concernant la persistance de ces cohérences dans les expériences femtoseconde ont été réévaluées de manière critique. En particulier, l'analyse détaillée d'un système  exemplaire utilisée en biologie quantique - le complexe FMO** - montre sans ambiguïté l'absence de cohérence interexcitonnelle de longue durée sur les échelles de temps pertinentes dans ce système, à la fois aux températures cryogéniques et physiologiques. Au contraire, il est devenu évident que les signaux oscillants à longue durée de vie proviennent de modes vibratoires principalement issu de l'état électronique fondamental. Des analyses de données plus avancées et des traitements théoriques utilisant une paramétrisation réaliste de l'environnement modélisé (bath) sont nécessaires pour identifier clairement les signaux de cohérence. La discussion approfondie sur l'attribution antérieure de ces signatures spectrales, qui se développe dans la communauté depuis une décennie, souligne cette nécessité.

Le principal résultat positif de ce travail est l'amélioration des méthodes théoriques et expérimentales qui ont conduit à une meilleure compréhension des interactions système-bath responsables de la décohérence et de la dissipation dans les structures biologiques. La nature ne produit pas le bain (bath) pour éviter la décohérence des processus fonctionnels directs ; une telle approche ne serait certainement pas robuste. La nature, plutôt qu'essayer d'éviter la dissipation, l'exploite spécifiquement avec l'ingénierie des énergies sur site via le couplage excitonique* pour le transport direct de l'énergie. Le rôle des paramètres thermodynamiques dans le pilotage des fonctions biologiques est bien apprécié à d'autres niveaux. Ici, nous voyons que ce principe s'applique même aux processus de transfert d'énergie impliqués dans la photosynthèse qui se produisent sur des échelles de temps probablement plus rapides. La physique de base de la thermalisation étant utilisée pour imprimer une direction. Ce concept simple, maîtrisé par la nature dans toutes les dimensions temporelles et spatiales pertinentes, est une véritable merveille de la biologie. 

Auteur: Internet

Info: https://advances.sciencemag.org, 3 avril 2020. "Quantum biology revisited. Conclusions". By Jianshu Cao, Richard J. Cogdell, David F. Coker, Hong-Guang Duan, Jürgen Hauer, Ulrich Kleinekathöfer, Thomas L. C. Jansen, Tomáš Mančal, R. J. Dwayne Miller, Jennifer P. Ogilvie, Valentyn I. Prokhorenko, Thomas Renger, Howe-Siang Tan, Roel Tempelaar, Michael Thorwart, Sebastian Westenhof, Donatas Zigmantas. *En physique, un système quantique ouvert est un système de quantique qui interagit avec un système quantique externe (bath). En général, ces interactions modifient considérablement la dynamique du système et entraînent une dissipation quantique, de sorte que les informations contenues dans le système sont perdues pour son environnement. Comme aucun système quantique n'est complètement isolé de son environnement, il est important de développer un tel cadre théorique pour traiter ces interactions afin d'améliorer la compréhension des systèmes quantiques. **Complexe Fenna-Matthews-Olson : complexe hydrosoluble, a été le premier complexe pigment-protéine à être analysé par spectroscopie aux rayons X ***Un exciton est une quasi-particule que l'on peut voir comme une paire électron-trou liée par des forces de Coulomb. Une analogie consiste à comparer l'électron et le trou respectivement à l'électron et au proton d'un atome d'hydrogène. Ce phénomène se produit dans les semi-conducteurs et les isolants. Mise en forme Mg

[ anabolisme ] [ épigénétique ] [ hyper-complexité ]

 

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cooptation

Ils sont assis autour d'une table circulaire, une quinzaine d'industriels français, responsables du développement durable dans différentes sociétés. En face d'eux, un chercheur du Collège de France, spécialiste des questions de climat. Nous sommes à l'automne 2010 alors que fait rage la querelle sur l'origine humaine ou non du bouleversement climatique. L'un des industriels pose au professeur une question que je trouve quelque peu désinvolte: "Mais pourquoi faudrait-il vous croire, vous plus que les autres?" Je m'étonne. Pourquoi met-il sur le même pied, comme s'il s'agissait d'une simple bataille d'opinions, les spécialistes du climat et ceux qu'on appelle les climato sceptiques - en dévoyant quelque peu le beau vocable de "sceptique"? Disposerait-il par hasard d'un instrument de mesure supérieur à celui du spécialiste? Comment ce simple apparatchik pourrait-il être en position de balancer les positions des experts selon un calcul par moins? Mais, surtout, comment ose-t-il parler de "croyance" à propos des sciences du climat? Décidément je trouve la question presque choquante, surtout de la part de quelqu'un dont le métier consiste à s'intéresser de près à la question écologique. La controverse a-t-elle tellement dégénéré au point que l'on puisse parler du sort de la planète comme si l'on était sur le plateau d'une joute télévisée en faisant semblant d'égaliser les positions?
Je me demande comment le professeur va répondre : est-ce qu'il va remettre à sa place le fâcheux en lui rappelant qu'il ne s'agit pas de croyance mais de fait? Est-ce qu'il va résumer à nouveau les "données indiscutables" qui ne laissent guère de place au doute? Or, voilà qu'à ma grande surprise, il répond dans un long soupir : "Si l'on n'a pas confiance dans l'institution scientifique, c'est très grave." Et de se mettre à déployer devant son auditoire le grand nombre de chercheurs impliqués dans l'analyse du climat, le système complexe de vérification des données, des articles et des rapports, le principe du jugement par les pairs, l'immense réseau des stations, des bouées dérivantes, des satellites, des ordinateurs qui assurent le flux des informations - puis il se met à expliquer, debout au tableau, les pièges des modèles nécessaires à la rectification des données ainsi que les doutes successifs qu'il a fallu lever sur chacun des points. "Et, dans l'autre camp, ajoute-t-il, qu'est-ce qu'on trouve? Aucun chercheur compétent dans le domaine disposant de l'équipement idoine." Pour répondre à la question posée, le professeur s'est donc servi de la notion d'institution comme du meilleur instrument pour mesurer le poids respectif des positions. Il ne voit pas de cour d'appel plus élevée. Et c'est bien pourquoi il ajoute que "perdre confiance" dans cette ressource serait, pour lui, "très grave".

Auteur: Latour Bruno

Info: Enquêtes sur les modes d'existence

[ sciences ] [ pouvoir ] [ environnement ]

 

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biogenèse

La durée des réponses épigénétiques qui sous-tendent l'héritage transgénérationnel est déterminée par un mécanisme actif reposant sur la production de petits ARN et la modulation de facteurs ARNi, dictant si les réponses ARNi* ancestrales seroent mémorisées ou oubliées.

Selon l'épigénétique - l'étude des changements héritables dans l'expression des gènes qui ne sont pas directement codés dans notre ADN - nos expériences de vie peuvent être transmises à nos enfants et aux enfants de nos enfants. Des études menées sur des survivants d'événements traumatiques suggèrent que l'exposition au stress peut effectivement avoir des effets durables sur les générations suivantes.

Mais comment exactement ces "souvenirs" génétiques sont-ils transmis ?

Une nouvelle étude de l'université de Tel Aviv (TAU), publiée la semaine dernière dans Cell, met en évidence le mécanisme précis qui permet d'activer ou de désactiver la transmission de ces influences environnementales.

Jusqu'à présent, on supposait qu'une dilution ou une décroissance passive régissait l'héritage des réponses épigénétiques", a déclaré Oded Rechavi, PhD, de la Faculté des sciences de la vie et de l'École de neurosciences Sagol de l'UAT. "Mais nous avons montré qu'il existe un processus actif qui régule l'héritage épigénétique au fil des générations".

Les scientifiques ont découvert que des gènes spécifiques, qu'ils ont nommés "MOTEK" (Modified Transgenerational Epigenetic Kinetics), étaient impliqués dans l'activation et la désactivation des transmissions épigénétiques.

"Nous avons découvert comment manipuler la durée transgénérationnelle de l'héritage épigénétique chez les vers en activant et désactivant les petits ARN que les vers utilisent pour réguler ces gènes", a déclaré Rechavi*.

Ces commutateurs sont contrôlés par une interaction en retour entre les petits ARN régulateurs de gènes, qui sont héritables, et les gènes MOTEK qui sont nécessaires pour produire et transmettre ces petits ARN à travers les générations.

Cette rétroaction détermine si la mémoire épigénétique se transmet ou non à la descendance, et combien de temps dure chaque réponse épigénétique.

Les chercheurs prévoient maintenant d'étudier les gènes MOTEK pour savoir exactement comment ces gènes affectent la durée des effets épigénétiques, et si des mécanismes similaires existent chez l'homme.

 Rechavi et son équipe avaient précédemment identifié un mécanisme d'"héritage de petits ARN" par lequel des molécules d'ARN produisaient une réponse aux besoins de cellules spécifiques et comment elles étaient régulées entre les générations.

"Nous avons précédemment montré que les vers héritaient de petits ARN suite à la famine et aux infections virales de leurs parents. Ces petits ARN aidaient à préparer leur progéniture à des épreuves similaires", a déclaré le Dr Rechavi. "Nous avons également identifié un mécanisme qui amplifiait les petits ARN héréditaires à travers les générations, afin que la réponse ne soit pas diluée. Nous avons découvert que des enzymes appelées RdRPs sont nécessaires pour recréer de nouveaux petits ARN afin de maintenir la réponse dans les générations suivantes."

On a constaté que la plupart des réponses épigénétiques héritables chez les vers C.elegans ne persistaient que pendant quelques générations. Cela a donné lieu à l'hypothèse que les effets épigénétiques s'effaçaient simplement au fil du temps, par un processus de dilution ou de désintégration.

"Mais cette hypothèse ne tenait pas compte de la possibilité que ce processus ne s'éteigne pas tout bonnement, mais qu'il soit au contraire régulé", a déclaré Rechavi, qui, dans cette étude, a traité des vers C.elegans avec de petits ARN qui ciblent la GFP (protéine fluorescente verte), un gène rapporteur couramment utilisé dans les expériences. "En suivant les petits ARN héréditaires qui régulaient la GFP - qui "réduisaient au silence" son expression - nous avons révélé un mécanisme d'héritage actif et réglable qui peut être activé ou désactivé."

Auteur: Internet

Info: https://www.kurzweilai.net/onoff-button-for-passing-along-epigenetic-memories-to-our-children-discovered. 29 mars 2016. *ARN interférant

[ bio-machine ] [ évolution ]

 

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décider

La prise de décision perturbée lorsque l'on est pauvre
"Quiconque a dû affronter la pauvreté sait combien il est extrêmement coûteux d'être pauvre" a écrit James Baldwin. Il évoquait le prix élevé des choses mais cette remarque pourrait aussi décrire le point de départ d'une étude de Anuj Shah et ses collègues à savoir que le pauvre se comporte souvent d'une manière qui rend encore plus difficile sa sortie de la pauvreté. Une raison cruciale à cela, montrent les auteurs, est que l'indigence agit sur la manière dont les gens se concentrent et prennent des décisions.
"Quiconque a dû affronter la pauvreté sait combien il est extrêmement coûteux d'être pauvre" a écrit James Baldwin. Il évoquait le prix élevé des choses mais cette remarque pourrait aussi décrire le point de départ d'une étude de Anuj Shah et ses collègues à savoir que le pauvre se comporte souvent d'une manière qui rend encore plus difficile sa sortie de la pauvreté. Une raison cruciale à cela, montrent les auteurs, est que l'indigence agit sur la manière dont les gens se concentrent et prennent des décisions.
Les personnes à faibles revenus jouent souvent à des loteries, n'arrivent pas à être prises en charge par des programmes d'assistance, épargnent trop peu ou empruntent trop. Les spécialistes tendent à expliquer ce comportement par des facteurs environnementaux comme le logement, l'accès à des financements, ou à des traits de caractères des pauvres eux-mêmes. Shah et ses collègues suggèrent aussi une autre raison qui est que le fait d'avoir peu pousser les gens à se focaliser sur leurs problèmes immédiats et à négliger ceux qui sont moins urgents.
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont fait jouer des volontaires à une série de jeux du type de ceux présentés à la télé, ce qui leur procurait de l'argent ou leur apportait des occasions d'emprunter. Les joueurs les plus pauvres faisaient plus attention à leurs choix et y passaient plus de temps mais ce faisant se retrouvaient de plus en plus fatigués mentalement. Ces joueurs empruntaient plus aussi, notamment dans les moments où ils étaient particulièrement impliqués, ce qui était en définitive contreproductif.
Les chercheurs en ont conclu que la personne pauvre épargne ou emprunte souvent pour des dépenses spécifiques, et ils proposent que les politiques et les programmes attirant l'attention des gens sur leurs besoins futurs devraient les aider à épargner. Ils remarquent aussi que leurs résultats pourraient s'appliquer aux personnes qui manquent d'autres ressources, comme du temps libre.
Les personnes à faibles revenus jouent souvent à des loteries, n'arrivent pas à être prises en charge par des programmes d'assistance, épargnent trop peu ou empruntent trop. Les spécialistes tendent à expliquer ce comportement par des facteurs environnementaux comme le logement, l'accès à des financements, ou à des traits de caractères des pauvres eux-mêmes. Shah et ses collègues suggèrent aussi une autre raison qui est que le fait d'avoir peu pousser les gens à se focaliser sur leurs problèmes immédiats et à négliger ceux qui sont moins urgents.
Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont fait jouer des volontaires à une série de jeux du type de ceux présentés à la télé, ce qui leur procurait de l'argent ou leur apportait des occasions d'emprunter. Les joueurs les plus pauvres faisaient plus attention à leurs choix et y passaient plus de temps mais ce faisant se retrouvaient de plus en plus fatigués mentalement. Ces joueurs empruntaient plus aussi, notamment dans les moments où ils étaient particulièrement impliqués, ce qui était en définitive contreproductif.
Les chercheurs en ont conclu que la personne pauvre épargne ou emprunte souvent pour des dépenses spécifiques, et ils proposent que les politiques et les programmes attirant l'attention des gens sur leurs besoins futurs devraient les aider à épargner. Ils remarquent aussi que leurs résultats pourraient s'appliquer aux personnes qui manquent d'autres ressources, comme du temps libre.

Auteur: Peterson Zwane Alix

Info: Perspective associé fric

[ misère ] [ s'endetter ] [ discernement ] [ économie ]

 

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biopouvoir

C’est d’ailleurs ce laboratoire P4 de Lyon qui assure les transferts de technologie et la formation des équipes chinoises, sous la houlette de l’Inserm, après le démarrage des travaux à Wuhan en 2011. Pourquoi la France transfère-t-elle des technologies aussi dangereuses ? D’abord pour des raisons sanitaires, afin d’ "aider les Chinois à bloquer H7N9, H5N1, SRAS ou un prochain coronavirus", explique un expert à l’AFP en 2014. Apparemment, il y a eu une petite complication.

Ensuite, pour rester dans la compétition mondiale. La santé, c’est la vitrine ; l’important, c’est la guerre : si la France ne va pas à Wuhan, d’autres iront. Enfin, par naïveté. Selon le même expert, les Français pensent que les Chinois respecteront l’accord : "L’accueil de Français à Wuhan est de nature à rassurer sur ce qui s’y passe". Là aussi, il y a eu une petite complication. [...]

[En 2013,] La représentante du techno-gratin dauphinois [Geneviève Fioraso] signe avec ses homologues chinois 11 accords de partenariat dans les domaines de l’enseignement, de la recherche et de l’innovation. Elle assiste à la signature de protocoles d’accord entre l’Institut Pasteur de Shanghai et des partenaires, dont BioMérieux, représenté par son patron Alain Mérieux, ami de Jacques Chirac et élu RPR au conseil régional de Rhône-Alpes. [...]

Au printemps 2016, le premier train assurant la liaison Wuhan-Lyon parcourt le trajet en quinze jours. La Route de la soie transporte désormais des produits chimiques et des articles manufacturés de Chine, du vin et du matériel biotechnologique de France. [...]

Le 23 février 2017, le Premier ministre Bernard Cazeneuve se rend à Wuhan pour l’accréditation officielle du laboratoire. Le directeur du P4 lyonnais, Hervé Raoul, annonce une coopération avec une cinquantaine de chercheurs français, sous l’égide de l’Inserm. La France financera cette coopération à hauteur d’un million d’euros sur cinq ans. Le patron du labo de virologie lyonnais VirPath, Bruno Lina, se félicite de la disponibilité, à Wuhan, de singes pour tester des vaccins – sans les emmerdeurs de la cause animale. [...]

Cette ouverture n’enchante pas les Américains. Eux-mêmes construisent à tout va des laboratoires de haute sécurité sur leur territoire, passant de 465 à 1295 entre 2001 et 2014. La compétition avec la Chine s’accélère. Le biochimiste Richard Ebright, expert en biosécurité de la Rutgers University (New Jersey), rappelle en 2017 que "le SRAS s’est échappé de laboratoires de haute sécurité de Pékin à de multiples reprises". [...]

Inquiète, l’ambassade des États-Unis en Chine visite le laboratoire de Wuhan et envoie dès janvier 2018 des câbles alarmés au gouvernement américain. Les visiteurs font état de manquements de sécurité et d’un nombre insuffisant de techniciens formés ; ils recommandent de fournir une assistance aux Chinois. Ça, c’est l’histoire racontée par le Washington Post en avril 2020, donnant le beau rôle à des Américains empêtrés dans le Covid-19 comme des amateurs. Voilà des câbles diplomatiques ressortis à point nommé, dans la guerre froide sino-américaine. [...]

Qu’en est-il vraiment ? Demandez aux Chinois. En fait, les Américains sont plus impliqués dans le laboratoire de Wuhan qu’ils ne le laissent croire. Le partenariat franco-chinois battant de l’aile, ils s’engouffrent dans la brèche dès 2015 pour mener des collaborations scientifiques avec le labo P4. [...]

A l’occasion de sa visite d’État en Chine en janvier 2018, Emmanuel Macron signe malgré tout avec Xi Jinping des accors de coopération. Leur déclaration commune souligne : "la Chine et la France conduiront des recherches de pointe conjointes sur les maladies infectieuses et émergentes, en s’appuyant sur le laboratoire P4 de Wuhan".

C’est se leurrer sur le partenaire. D’après un fonctionnaire français cité par le journaliste Antoine Izambard dans son livre France Chine, les liaisons dangereuses :

"Nous leur avons demandé ce qu’étaient devenus les P3 et ils nous ont répondu que certains, situés dans une région proche de l’Himalaya, avaient gelé durant l’hiver et que d’autres avaient disparu. C’était assez déroutant".

Quant aux 50 chercheurs français attendus au P4 de Wuhan – cette coopération qui rassurait tant lors de la signature de l’accord – ils ne sont jamais venus. Le comité franco-chinois sur les maladies infectieuses ne s’est plus réuni depuis 2016. Les Chinois font ce qu’ils veulent, à l’abri des regards dans leur enceinte confinée.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: Dans "Le règne machinal", éditions Service compris, 2021, pages 105 à 110

[ historique ] [ infectiologie ] [ orient-occident ]

 

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