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femme-par-femme

Beaucoup des tissus qu’on nous apporte sont anciens, avec des motifs et une texture d’un autre temps ; ils sont imprégnés de l’odeur de la femme qui nous les présente. Cette femme a des manières désuètes, son port naturel évoque des couleurs douces et fanées ; elle est paisible, posée et néanmoins profonde, si profonde… Nous prenons ses mesures – épaules, poitrine et hanches – et au contact de la chaleur de son corps, de sa poitrine qui se soulève, nous sommes comme plongées dans un sentiment d’immuable éternité.

Auteur: Li Juan

Info: Sous le ciel de l'Altaï

[ mystérieuse ] [ abîme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

littérature

L'un des cas d'injustice intellectuelle les plus flagrants de notre époque fut celui de Jorge Luis Borges, auquel on a refusé le Prix Nobel, simplement en raison de son attitude politique. Borges est l'un des écrivains latino-américains les plus importants du siècle ; le plus important peut-être ; néanmoins le Prix Nobel fut attribué à Garcia Marquez, pasticheur de Faulkner, ami personnel de Castro et opportuniste-né. Son oeuvre, en dépit de certains mérites, est imprégnée d'un populisme de pacotille qui n'est pas à la hauteur des grands écrivains qui sont morts dans l'oubli et qui ont été mis à l'écart.

Auteur: Arenas Reinaldo

Info:

[ Amérique du sud ] [ hiérarchie ] [ vacherie ]

 

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désespoir

Peu d'êtres auront été à ce point imprégnés, transpercés jusqu'aux os par le néant absolu de toute aspiration humaine. L'univers n'est qu'un furtif arrangement de particules élémentaires. Une figure de transition vers le chaos. Qui finira par l'emporter. La race humaine disparaîtra. D'autres races apparaîtront, et disparaîtront à leur tour. Les cieux seront glaciaux et vides, traversés par la faible lumière d'étoiles à demi mortes. Qui, elles aussi, disparaîtront. Tout disparaîtra. Et les actions humaines sont aussi libres et dénuées de sens que les libres mouvements des particules élémentaires. Le bien, le mal, la morale, les sentiments ? Pures "fictions victoriennes". Seul l'égoïsme existe. Froid, inentamé et rayonnant.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: H. P. Lovecraft : Contre le monde, contre la vie, p 18

[ existence ] [ perdu ]

 

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mère-fils

Elle pleurait sur son lit de misère. Oui, à cause de ces mots, Stephen : l'amer mystère de l'amour.
Et maintenant ?
Ses secrets : vieux éventails de plumes, carnets de bal à glands, imprégnés de musc, une parure de grains d'ambre dans son tiroir fermé à clef. Une cage d'oiseau qui avait été suspendue à la fenêtre ensoleillée de la maison où elle vécut jeune fille. Elle allait voir le vieux Royce dans la pantomime de Turco le Terrible, et riait avec tout le monde quand il chantait :
"Je suis le garçon
Possesseur du don
De se rendre invisible. "
Gaieté fantômale, enfuie en fumée : fumet de musc.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 19 - trad. Auguste Morel

[ souvenirs ] [ impermanence ] [ traces ] [ spectacle ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

analogie cosmologique

...l'espace-temps est comme un morceau de bois imprégné d'eau. ...le bois représente l'espace, l'eau représente le temps... Bois et eau ; espace et temps... sont étroitement liés, unis. La singularité et les lois de la gravité quantique qui régissent cela sont comme un feu dans lequel le bois imprégné d'eau est jeté. Le feu fait bouillir l'eau du bois, laissant le bois seul et vulnérable ; dans la singularité, les lois de la gravité quantique détruisent le temps, laissant l'espace seul et vulnérable. Le feu transforme ensuite le bois en une mousse de flocons et de cendres ; les lois de la gravité quantique transforment l'espace en une mousse aléatoire et probabiliste.

Auteur: Thorne Kip S.

Info: Trous noirs et distorsions temporelles : L'héritage scandaleux d'Einstein. Chapitre 13 (p. 477) W.W. Norton & Company, Inc. New York, New York, États-Unis.1994

[ univers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

existence

Il y développait un raisonnement d'après lequel accepter l'athanasie* équivalait à refuser la mort ; mais, vie et mort étant inextricablement liées, refuser la mort équivalait à refuser la vie. Quant à lui, il avait écrit toutes ses oeuvres imprégné de la conscience de la mort inéluctable ; aucune n'aurait existé, aucune ne l'aurait pu, sans cette conscience. On ne pouvait vivre pleinement sa vie que par le refus instinctif, inconscient de la mort, sans lequel on n'accomplissait rien. Il exprimait personnellement sa vie dans la littérature, mais ceux qui l'exprimaient différemment avaient affaire par essence au même procédé. Aspirer à la vie éternelle équivalait à obtenir de vivre aux dépens de la vie.

Auteur: Priest Christopher

Info: Les insulaires. *Immortalité, du grec athanatos

[ éphémère ] [ méta-moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

Le bateau accosta le long d'un débarcadère qui ne portait pas de nom. Un soleil rouge était posé sur les lointains contours des faubourgs de Calcutta, qui tremblotaient dans les brumes rose et orange du soir, une simple émanation du fleuve, changeante, incertaine, mouvante comme celui-ci. Plus près de nous, en revanche, la lumière du jour finissant était imprégnée de bleu et tout se détachait avec une netteté délicate : les fabriques et les petits lotissements de la rive, les embarcations sur le fleuve, les cocotiers et les bananiers, l'efflorescence rouge de broussailles et le ruban couleur de rouille d'un sentier de rive, des pieux de clôture, des toits de tuiles marron clair, très bas.

Auteur: Kinsky Esther

Info: La rivière, p 334

[ mégapole ] [ Inde ]

 

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saut qualitatif

Les personnes qui ont déclaré avoir été enlevées par des aliens affirment que ces êtres semblent froids, insensibles, indifférents à ce que ressentent leurs pauvres humains captifs. Tout ce que nous savons de ces phénomènes d'abduction par des extraterrestres semble imprégné par la peur, non pas que nous les craignions mais que eux, nous craignent. Ils paralysent leurs victimes (sans doute ont-il peur de notre force physique) et effacent leurs souvenirs. Ils ne semblent pas vraiment arrogants, soit parce qu'ils n'éprouvent pas de sentiments, soit parce qu'ils ne se sentent pas supérieurs à nous. Il semble y avoir beaucoup de défiance de leur part, un peu comme lorsque nous nous trouvons près d'un lion ou d'un tigre sauvage.

Auteur: Internet

Info:

[ être humain ] [ animal ] [ relatif ] [ homme-extraterrestre ]

 

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femmes-par-homme

Au lieu de sa coiffure habituelle, elle l'a relevée vers le haut, en sorte que le chignon qui la termine, chignon traversé d'une aiguille fine, se trouve au sommet de la tête, et donne à son visage une expression particulièrement attirante. "Loin de se laisser abattre, il y a en elle le désir de parler, cela par son corps", pense-t-il consolé. Il pense aussi qu'on ne prête jamais suffisamment attention à ce que fait la femme pour son apparence. On se contente d'apprécier le résultat, sans savoir que ce résultat suppose tout un ensemble de gestes imprégnés de sentiments ; ainsi la manière gracieuse de lever les bras pour se peigner, ou de nouer le chignon avec des doigts aussi habiles que délicats...

Auteur: Cheng François

Info: L'éternité n'est pas de trop

[ à découvrir ] [ en amont ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

existence

Je compris avec épouvante que ma vie entière avait consisté à attendre, toutes les formes de l'attente, et seulement à attendre dans une sorte de perpétuelle hémorragie, et que tout le temps qui me restait pour percevoir le présent ne pouvait plus se compter qu'en heures. Le contenu de ma vie m'apparut pareil à une bulle de savon qui éclatait devant moi. Je vous le déclare: quoi que nous fassions en ce bas monde engendre une nouvelle attente, un nouvel espoir. L'univers est imprégné du souffle pestilentiel qui s'exhale de la lente agonie d'un présent à peine né. Qui n'a jamais ressenti l'énervante faiblesse qui nous submerge dans le salon d'attente d'un médecin, d'un avocat, d'un fonctionnaire? C'est cela que nous appelons la vie: c'est le salon d'attente de la mort.

Auteur: Meyrinck Gustav

Info: Les sangsues du temps

[ patience ] [ expectative ]

 

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