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pouvoir

Le communisme, le capitalisme, c'est la même chose. Les puissants veulent des ressources. L'eau. Le gaz naturel. L'uranium. Les puissants les voient, tendent la main et les prennent, et peu importe si ça veut dire écraser quelqu'un au passage. Dictatures et démocraties, c'est du pareil au même. Ta précieuse démocratie se fiche bien de nous, hein ? Tous les hommes naissent libres et égaux, hein ? Nous avons tous des droits inaliénables. Sauf si on vit un peu trop loin, pas vrai ?

Auteur: Ramez Naam

Info: Nexus

[ système politique ] [ centralisation ]

 

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langage

En maori, les particules a et o peuvent relier deux noms unis par une relation de possession à l'image de la préposition "de". Mais, alors que ni l'anglais ni le français ne font le distinguo entre les types de possession - "de" peut s'utiliser pour les voitures, les livres, les vêtements, les maris -, dans certaines langues comme le lao, les possessions aliénables (mes chaussures) et inaliénables (mon âme) font appel à deux constructions grammaticales séparées. Et le maori porte là-dessus un regard encore plus subtil; ce n'est pas la permanence qui est l'enjeu du débat, mais le contrôle. La particule a sert à décrire une relation dans vous êtes le maître comme celle que vous entretenez avec vos animaux domestiques. Alors que la particule o s'applique à une relation qui vous dépasse - avec vos parents par exemple.

Auteur: Little Elizabeth

Info: Confessions d'une fanatique des langues

[ précision ]

 

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USA

Tout le monde sait que l'égoïsme de chaque individu, du premier au dernier, dont les droits à l'égoïsme sont garantis par notre Constitution américaine, contient la ruine de notre pays, du monde, de la Terre elle-même. Notre Constitution affirme le droit de détruire le monde, et le monde sera détruit, complètement détruit, et ceux qui resteront dans les ruines seront dévoués, du premier au dernier individu, à eux-mêmes seulement, ne s'inquiéteront que de leur propre survie et, en toute légalité constitutionnelle, ils couperont le dernier arbre restant qui pourrait, si on le sauvait, produire assez de semences pour replanter les forêts du monde entier, ils tueront le dernier couple d'oiseaux qui pourrait, si on l'épargnait, se reproduire en masse pour remplacer tous les oiseaux du monde. La Société, à son apogée dans les inaliénables droits américains à la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur, a évolué dans un sens intrinsèquement néfaste à la survie du monde. Tout à fait néfaste, mais telle est la vérité américaine fondamentale universelle: tu es toi et je suis moi, et je suis content que ta pauvreté ne signifie pas que je doive être pauvre, que ta maladie ne signifie pas que je doive être malade, que ta souffrance ne signifie pas que je doive souffrir, que le fait que tu sois noir ou juif ou homo ne signifie pas que je doive être noir ou juif ou homo, que ta mort ne signifie pas que je doive mourir. Je suis très content qu'aux Etats-Unis nous vivions individuellement et mourions individuellement. Si néfaste que ce soit, si destructeur de cette terre sur laquelle nous vivons telle qu'elle est, je suis content que la seule personne dont j'aie à m'inquiéter soit moi. Et cela fait de moi un Américain.

Auteur: Plante David

Info: Le Temps de la terreur

 

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