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introspection

La philosophie correctement appréhendée est l'articulation dans la pensée des préoccupations les plus profondes d'un homme. Ces problématiques sont traditionnellement appelées réalité, vérité, ou le bien, ceci signifiant bien naturellement que peu de gens souhaitent sérieusement devenir des êtres irréels, frauduleux ou faux avec eux-mêmes... L'histoire de la philosophie est alors l'histoire des choix les plus profonds des hommes. S'ils en parlent comme si une vérité simple et littérale était en jeu, était exposée, que certains l'ont approchée et d'autres s'en sont éloigné, ou qu'il y ait une ligne simple de progrès général, il peut être possible de comprendre ces revendications naïves avec charité. Vu sous l'angle autobiographique, nous n'y voyons pas plus de progrès ou de développement que ce qu'ont peut voir parmi les diverses âmes desquelles sortent les confessions les plus profondes.

Auteur: Earle William

Info: Public Sorrows and Private Pleasures, Philosophy as Autobiography, pp. 173?174, Indiana University Press, 197

[ singularité ] [ inconscient collectif ]

 

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parapsy

Deux hypothèses se sont attaquées au problème en fusionnant : le modèle holographique de Karl Pribram, développé avec David Bohm, et la théorie du filtre, inspirée par l'écrivain visionnaire Aldous Huxley. Cette dernière sous-entend que la fonction du cerveau serait éliminatoire et non productive : "Chaque personne est en mesure de se rappeler à chaque moment tout ce qui lui est arrivé, et de percevoir tout ce qui s'est passé partout dans l'univers. La fonction du cerveau est de nous empêcher d'être envahis et perturbés par cette masse d'informations en grande partie inutile".

Donc la conscience et la mémoire (incluant l'accès à l'inconscient collectif et au savoir cosmique) seraient l'information qui lui est nécessaire et la traiterait après l'avoir triée, filtrée à son insu ou non. Une conception qui, évidemment, rend normales perception à distance, télépathie, médiumnité... Ces phénomènes, lorsqu'ils ne sont pas produits volontairement, indiqueraient en quelque sorte des - trous dans le filtre.

Auteur: Van Cauwelaert Didier

Info: Le nouveau dictionnaire de l'impossible, *filtre aussi possiblement entrouvert lors d'ingestion de LSD ou DMT, par exemple.

[ explication ] [ spectre continu ] [ entendement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

illusion

Tout cela ne tiendrait évidemment pas cinq minutes si l’inconscient collectif n’existait pas. Il n’existe pas ? Invention ridicule de Jung torpillée par Freud puis achevée au mortier par Lacan ? Bien sûr, mais ils auraient pu être dix fois plus nombreux à essayer de la liquider, cette illusion, qu’il n’y aurait eu que plus de plaisir pour tout le monde à la recréer naturellement et spontanément. Ce sont les hommes, les femmes, tout le monde, qui inventent et réinventent sans cesse l’inconscient collectif ; Jung n’a fait que prendre le train en marche, si on désigne par la formule inconscient collectif la zone de délire sur l’arrière-monde que nourrit toute collectivité aspirant par ailleurs à l’égalisation en surface. Il est normal d’ailleurs qu’à une politique du collectif corresponde une religion du collectif. Elle est l’angoisse métaphysiquement exprimée, le stéréotype mystique, de la stéréotypie sociale. La mythologie d’avenir d’un monde sans avenir qui ne parle que de l’avenir.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 334

[ mythe populaire ] [ critique ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vocabulaire

Oh Google, grand recenseur (pas désintéressé) des termes organisés, cerveau global que tout un chacun peut explorer à loisir.

Suite à une recherche avec cette suite de caractères : "karma quantique", tu m'as offert sept occurrences, grosso modo réparties ainsi :

- Un site individuel marrant.

- Trois sites tournant autour du Manga "Gunnm", univers riche et complexe, assez brillamment bâti semble-t'il par Yukito Kishiro.

- Trois sites spiritualo machin dont un intitulé "Au delà du paranormal" et un autre sous-titré "Ésotérisme expérimental"...

Les mots sont des préjugés, air connu. Certains s'essayent à nommer des trucs aux limites ou au-delà de nos sens. Plus souvent au-delà. Aussi ai-je pu ramasser ici des termes comme : multivers, harmoniques fractales, réincarnation, nanomachines vivantes, ufos, métaphysique, inconscient collectif, terraformation, physique des plasmas, immortalité relative, ovnis, vies antérieures, amour, astrologie quantique, extraterrestres... Auxquels on pourrait ajouter : théologie, illusion, imagination, invention, mystique, parapsychologie, religion, spiritisme, astrologie... shinigami , djinn, fées... Etc. etc.

Auteur: Mg

Info: 1er août 2017

[ limitation ] [ quête ]

 

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psychanalyse

Au début, l'expérience que nous acquérons - de façon généralement douloureuse - ressemble à de petites étincelles de lumière dans l'océan de la conscience générale. Lentement, des liens apparaissent, des ressemblances entre ces expériences se font et, graduellement, ces étincelles séparées se regroupent et forment une sorte d'île que nous appelons le complexe du moi. Celui-ci n'est pas, bien entendu, identique au champ de la conscience, lequel est davantage que la fonction ou l'activité qui maintient la relation entre le moi et les autres contenus psychiques. Tout ce qui n'est pas relié au moi est, pour un individu donné, inconscient. La conscience est capable de s'étendre à l'infini, tandis que le complexe du moi est plus ou moins lié aux lois de l'espace et du temps. Afin d'illustrer cela de manière simpliste, on pourrait comparer le moi à un standardiste téléphonique et la conscience à un réseau de câbles téléphoniques couvrant le monde. Le standardiste ne peut bien entendu se connecter qu'à un ou deux câbles à la fois, et le complexe du moi se trouve exactement dans la même position.

Auteur: Hannah Barbara

Info: Réalite du monde intérieur

[ ego ] [ inconscient collectif ]

 

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psychologie analytique

Si nous abordons ses concepts [à Jung] par ordre d’importance décroissante, nous constatons que le point central, et l’on devrait peut-être dire l’ultime produit psychologique du système jungien tout entier, est le soi, ou sujet. Celui-ci comprend à la fois des éléments individuels et raciaux, et couvre la psyché dans sa totalité, tant consciente qu’inconsciente. A son tour, la psyché représente la totalité des processus psychiques et, du fait que toute expérience est psychique, inclut toute expérience. Elle est plus étendue que l’âme et la contient, et l’âme elle-même n’est autre chose que le comportement de la personnalité intérieure du sujet à l’égard de son inconscient. L’esprit est assimilé à l’activité psychique consciente, au conscient ou à l’intelligence. La psyché se trouve alors divisée en trois systèmes : le conscient, l’inconscient personnel, et l’inconscient collectif ou racial. Si nous examinons ces systèmes pour déterminer la position qu’occupe l’ego, nous constatons que la face périphérique du système conscient est constituée par un ensemble de fonctions dénommé persona. Celle-ci est exclusivement chargée d’assurer les relations de l’individu avec le monde objectal, mais n’est en aucune manière superposable à l’individu. 

Auteur: Glover Edward

Info: Dans "Freud ou Jung ?", trad. Lucy Jones, P.U.F., Paris, 1954, pages 12-13

[ résumé ] [ notions principales ] [ triade ] [ personnalité miroir ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mystère

La théorie des champs morphiques de Sheldrake est assez séduisante, n'est qu'elle fait fortement penser au renforcement des habitudes chez l'être vivant, ou la routine crée, à force, comme une seconde nature.
Ce serait donc à l'identique dans le cadre de l'inconscient collectif de telle ou telle espèce. Pourquoi pas ?... Comme une monade qui se reprogrammerait en fonction d'une situation qui se répéterait.
Cependant il y a aussi comme l'évidence d'un dégradé des êtres, à savoir que les variations, d'une espèce sur l'autre peuvent être très fines... jusqu'à la séparation. Et, cette "séparation" en deux espèces une fois admise, nous voilà avec deux monades, deux plans distincts et exponentiels - non reproductibles entre eux - dans cette idée de "reprogrammation évolution" de la vie. Et donc la création d'espèces nouvelles.
Et puis il y a la synchronicité chère à Jung : à savoir que certaines "découvertes" apparaitraient simultanément au hasard d'une collectivité planétaire. Soit par la proximité d'un champ morphique qu'il resterait à identifier, soit parce qu'un ordre externe aurait été donné à un moment T.
Même si, à ce que je sache, la poudre est resté fort longtemps l'apanage des chinois... personne d'autre n'en avait sur terre.
J'adore les spéculations.

Auteur: Mg

Info: 31 déc. 2012

[ sciences ] [ quête ] [ évolution ]

 

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hors-la-loi

A nos yeux, il est désormais hors de doute que les criminels, auxquels s’adresse la législation pénale, sont rongés par un sentiment de culpabilité inconscient fort puissant. Celui-ci n’est donc pas la conséquence du crime, mais bien au contraire son mobile. Ce n’est que lorsqu’il atteint un paroxysme que l’homme se livre à des actes criminels. Le crime est ressenti comme un soulagement affectif car il permet de rattacher le sentiment de culpabilité inconscient à quelque chose de réel et de concret. Il sert à trouver un accommodement avec le sentiment de culpabilité devenu insupportable. En d’autres termes, il fournit une gratification substitutive aux motions proscrites et il justifie et soulage à la fois le sentiment de culpabilité inconscient. Cette tension interne trouve pour ainsi dire en lui un piton où s’accrocher.

Les conclusions des recherches de Freud jettent les bases d’une interprétation psychologique nouvelle du châtiment, d’une théorie psychanalytique du droit criminel. Le châtiment sert à satisfaire le besoin de punition inconscient qui a poussé l’individu à commettre un acte interdit. Nous savons que ce sentiment de culpabilité préexistant plonge ses racines dans le complexe d’Œdipe. Compte tenu de la double fonction du châtiment, nous pouvons ajouter que celui-ci satisfait aussi le besoin de punition collectif par le biais d’une identification inconsciente de la société avec le criminel.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 254

[ délinquants ] [ psychanalyse ] [ origine ] [ explication ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anticipation

Les histoires de super-héros sont méprisées, car souvent vues comme l'un des niveaux les plus bas de notre culture. Mais tel un éclat d'hologramme, elles contiennent en miniature tous les rêves et toutes les peurs des générations qui les racontent. Créées par des travailleurs qui en leur temps étaient marginalisés, moqués, utilisés comme bouc émissaires et exploités, elles n'ont jamais cessé de nous offrir une ligne directe vers l'inconscient collectif culturel, et ses convulsions. Elles nous racontent d'où nous venons, ce que nous avons craint ou désiré, et à présent elles sont plus populaires et plus ubiquitaires qu'elles en l'ont jamais été. Je le répète : les comics ont eu raison dès le début. Lorsque tout le monde s'en fichait, ils ont pris très au sérieux l'idée d'un futur surhumain, et l'ont embrassé, exaltée et testée jusqu'au point des destruction et retour. Et ils l'ont trouvée intacte, plus forte et mieux définie, comme l'acier passé au feu du raffinage. Indestructible, rien ne peut l'arrêter. Les super-héros étaient les champions des opprimés quand nous en avons eu besoin, puis patriotes, pionniers, rebelles, conformistes ou rock stars quand cela nous était nécessaire. Et à présent, ils entreprennent sous nos yeux ébahis d'abattre les murs séparant la réalité de la fiction.

Et il n'y a qu'un seul moyen de savoir ce qui se passera ensuite...

Auteur: Morrison Grant

Info:

[ BD ] [ superman ] [ science-fiction ]

 

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mystique

L'adjectif "numineux" est apparu en premier chez Rudolf Otto dans le livre intitulé : "Le Sacré". L’expérience numineuse est l’expérience affective du sacré, considéré comme un concept-clé de la religion. R.Otto se trouve dans la filiation de Schleiermacher qui fait partie de l’école allemande philologique, théologique et philosophique. Elle élargit le concept de religion pour y introduire des formes religieuses où l’idée de Dieu n'est pas centrale et où l'accent est mis sur l’idée de puissance. Schleiermacher inaugure une psychologie philosophique qui s'oppose au rationalisme et au moralisme de la philosophie des Lumières. Il met l'accent sur l’expérience du sacré, qui est une prise de conscience de la dépendance et une saisie de l'infini dans tout être fini. La religion est dans l'intuition conçue comme sentiment, comme sens et goût de l'infini. Rudolf Otto reprend cette visée dans "Le Sacré"; il pense que cette expérience est spécifique et crée le terme de "numineux" qui découle de "numen" : le divin, la souveraineté divine. Pour R. Otto, l'homme est naturellement doué du sens religieux, le schème affectif du numineux constitue un a priori formel de l’affectivité. Jung rattache le numineux aux archétypes, formes symboliques innées et constitutives de l'inconscient collectif sur lesquels nous reviendrons en temps voulu. Le mot religion renvoie donc a des modalités culturellement différentes d'exprimer des archétypes et de prendre conscience de la puissance numineuse qui les investit.

Auteur: Vergote Antoine

Info: Religion, Foi, Incroyance, VE, p. 124 et suivantes. Remodelé par Colimasson

[ quête ]

 

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