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racisme

Si des Aryens ayant notre mentalité avaient pu, à la place des Espagnols et Portugais, conquérir les Amériques, ils auraient laissé intacts les temples et le culte des Dieux indigènes. Tout au plus, voyant que, dès l'abord, on les prenait eux-mêmes pour des Dieux, se seraient-ils laissé adorer,... tout en essayant, de tout leur pouvoir, de devenir et de demeurer dignes de l'être. Et ils auraient puni, avec une sévérité exemplaire, toute intimité entre leurs propres soldats et les femmes du pays, ou au moins empêché la naissance d'enfants d'unions mixtes, préservant ainsi la pureté des deux races.

Auteur: Savitri Devi

Info: Souvenirs et réflexions d'une aryenne

[ nazisme ] [ spéculations ]

 

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règne animal

Les Piaroa* sont peu nombreux : quatre à cinq milles personnes, parlant la même langue qui n'est ni semblable ni apparentée à aucune de celles parlées dans leur entourage. Eux-mêmes ne s'appellent pas Piaroa (nom donné par les Espagnols) mais les Dé'ana, "gens de la forêt". Ils ne s'appellent pas "gens de la savane" comme les Guahibos, leurs voisins colombiens, "gens de la terre", comme les insectes "gens d'en haut", comme les oiseaux "gens de l'eau", comme les poissons... Gens de la forêt : c'est une façon discrète de se situer, une façon de se nommer tout en réservant le nom propre.

Auteur: Butel Michel

Info: L'Autre Journal, n° 3, juillet/août 1990, 1580, p. 103/106, Jean Monod, Ethno - Le Chemin de la liberté *peuple indigène d'agriculteurs du bassin de l'Orénoque oriental

[ être humain ]

 

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cultivateurs autonomes

Les cultures d'évasion du Nouveau Monde rendirent l'économie de l'évasion aussi tentante que sa politique. Les fonctionnaires coloniaux en vinrent à stigmatiser le manioc et le maïs comme étant des cultures d'indigènes paresseux dont le but principal était de se soustraire au travail. Dans le Nouveau Monde également, ceux dont le travail consistait à pousser la population vers le travail salarié ou vers la plantation déploraient les cultures permettant à une paysannerie libre de conserver son autonomie. Les propriétaires d'Hacienda en Amérique centrale affirmaient qu'avec le manioc, il suffisait au paysan d'un fusil de chasse et d'un hameçon pour cesser de travailler régulièrement pour un salaire.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ indépendance ] [ liberté ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Ma résolution de devenir écrivain s'affermit en lisant les grands auteurs – Flaubert, Dostoïevski, Shakespeare – l'un après l'autre. Mais je commençais à ressentir profondément ma différence. Auparavant, j'étais une Vietnamienne qui parlait mal ma langue et avait la tête farcie de culture française. Maintenant, j'étais une étrangère qui aspirait à écrire aussi bien que l'indigène. Il y avait en moi une fêlure que j'essayais de comprendre en me tournant vers les écrivains qui ont trahi leur langue natale : Conrad le Polonais écrivant en anglais, Cioran le Roumain et Beckett l'Irlandais écrivant en français. Chacun, en investissant la langue qu'il a choisie, m'apparaissait à la fois comme un voleur et un donateur.

Auteur: Lê Linda

Info: Le complexe de Caliban, p. 41

[ décentrage ] [ seconde main ] [ deuxième langue ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

ennui

Le quotidien fait le bourgeois. Il se fait partout ; toutefois le quotidien de l'un peut désorienter jusqu'à la mort l'homme de l'autre quotidien, c'est-à-dire l'étranger, ce quotidien fût-il le plus banal, le plus gris, le plus monotone pour l'indigène.
Dans le quotidien de ce pays, il y a l'issang. Vous passez dans l'herbe humide. Ça vous démange bientôt. Ils sont déjà vingt à vos pieds, visibles difficilement, sauf à la loupe, petits points rouges mais plus roses que le sang.
Trois semaines après, vous n'êtes plus qu'une plaie jusqu'au genou, avec une vingtaine d'entonnoirs d'un centimètre et demi et purulents.
Vous vous désespérez, vous jurez, vous vous infectez, vous réclamez du tigre, du puma, mais on ne vous donne que du quotidien.

Auteur: Michaux Henri

Info: Ecuador, oeuvres complètes, tome 1, Gallimard, p. 228

[ déprime ] [ poésie ]

 

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anti-démocratie

Moi j'ai jamais voté de ma vie !... Ma carte elle doit y être encore à la Mairie du "deuxième"... J'ai toujours su et compris que les cons sont la majorité, que c'est donc bien forcé qu'ils gagnent !... Pourquoi je me dérangerais dès lors ? Tout est entendu d'avance... Jamais j'ai signé de manifeste... pour les martyrs de ceci... les torturés de par là... Vous pouvez être bien tranquilles... c'est toujours d'un Juif qu'il s'agit... d'un comité youtre ou maçon... Si c'était moi, le "torturé" pauvre simple con d'indigène français... personne pleurerait sur mon sort... Il circulerait pas de manifeste pour sauver mes os... d'un bout à l'autre de la planète... Tout le monde, au contraire, serait content... mes frères de race, les tout premiers...

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Bagatelles pour un Massacre

[ antisémitisme ] [ bêtise universelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

étymologie

L'ancien nom de l'Afrique était Alkebulan, ce qui signifie " mère de l'humanité " ou " jardin d'Eden ". Le nom a été utilisé par les Maures, les Nubiens, les Éthiopiens et d'autres peuples indigènes.

Le nom Afrique a été donné au continent par les anciens Romains et Grecs. Certains experts pensent que le nom Afrique vient de deux mots phéniciens, " friqi " et " pharika ", qui se traduisent par " maïs " et " fruit ".

Le mot " Afrique " a vu le jour à la fin du 17e siècle. Au départ, il ne faisait référence qu'à la partie nord du continent. Vers cette époque, le continent avait été colonisé et les Européens régnaient sur son peuple en tant qu'esclaves. Ils ont influencé le changement d'identité d'Alkebulan à son nom actuel.

Auteur: Diop Cheikh Anta

Info:

[ colonialisme sémantique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

avertissement

Celui ou celle qui, séduit par l'oeillade touristique du titre, achèterait goulûment le présent opuscule dans l'espoir d'y trouver de non inutiles indications pour un plausible séjour venant couronner une vie laborieuse ; la famille qui l'acquerrait en croyant ainsi passer une paisible fin de semaine, avec le panier à provisions et la bonne jactance des grands-parents ; ceux-là dépenseraient en vain leurs vertueuses espèces sonnantes et trébuchantes. En effet, du point de vue touristique, qui est après tout celui qui davantage importe, le texte est dispersif et peu digne de foi, un piètre exemple de compétence professionnelle. Ici, point de cartes de l'Hadès, point de parcours panoramiques recommandés, point de restaurants nantis de toques, point d'indispensables informations sur les coutumes indigènes, les habitudes du sexe et les horaires des cérémonies religieuses.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: 4ème de couverture de "Dall'inferno" (Depuis l'enfer), éd. Denoël

[ voyage ] [ guide ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

impossible

On sait […] que des êtres à une seule dimension, dans un monde à une dimension, ne pourraient voir une ligne comme ligne, mais seulement comme point ; que des êtres infiniment plats, vivant sur une surface, croiraient suffisamment enfermer un trésor T en l’enfermant dans un cercle à l’épreuve des voleurs indigènes V, V’, V’’, mais qu’un voleur évoluant comme nous dans la troisième dimension verrait et pourrait toucher T, sans être obligé de toucher au cercle protecteur. Par analogie, il est aisé de conclure que nos corps solides ont tous leurs points visibles à la fois pour un observateur qui serait dans la quatrième dimension. Les corps solides sont "ouverts" dans la quatrième dimension, comme un cercle est ouvert dans la troisième. Un être quadridimensionnel pourrait voir et percer notre cœur sans toucher à notre peau.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: Dans "Néo-finalisme", page 108

[ point de vue ] [ décentrement ] [ spéculation ] [ extraterrestres ] [ multivers ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-végétal

C'est à Rio que je me suis rendu compte de la profondeur du dilemme posé par le savoir hallucinatoire indigène. D'un côté, ses résultats sont confirmés empiriquement et sont utilisés par l'industrie pharmaceutique. De l'autre, son origine ne peut même pas être discutée scientifiquement, puisqu'elle contredit les axiomes de la connaissance occidentale.

Lorsque j'ai compris que l'énigme des plantes qui communiquent était un véritable angle mort pour la science, j'ai éprouvé l'envie de mener une investigation personnelle sur la question. Non seulement je traînais ce mystère en moi depuis mon séjour chez les Ashaninca, mais je savais également que les explorations des contradictions de la science avaient souvent produit des résultats fructueux. De plus, je me disais que l'établissement d'un dialogue sérieux avec les peuples indigènes sur l'écologie et la botanique suggérerait, tôt ou tard, l'examen de cette question.

Auteur: Narby Jeremy

Info: Le serpent cosmique, l'ADN et les origines du savoir

[ symbiose ] [ paradoxe ] [ impasse duale ] [ rationnel ] [ irrationnel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel