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charité

Au lieu de présenter du vin aux amis, il vaut mieux donner du riz cuit à manger (aux indigents) trois fois par jour.

Auteur: Proverbe chinois mandchou

Info: Chrestomathie Mandchou 1828

[ triade ] [ moralité ]

 

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révolver

Dans la crosse, il y avait un chargeur plein de venimeuses petites balles blindées rangées épaule contre épaule, qui luisaient de manière purement maléfique.

Auteur: Pagan Hugues

Info: Le carré des indigents

[ flingue ] [ chargé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rencontre

J’ai usé mes fonds de culottes dans le saint des saints
de la littérature russe.
J’ai fait la tournée ventre vide
des meilleurs théâtres

J’ai vu des génies indigents
qui n’avaient pas de quoi se payer leur tabac

Je leur ai offert une cigarette.

J’ai même découvert que mon voisin
c’était Dieu en personne

Que demander de plus ?

Auteur: Kotchnev Vladimir

Info:

[ humilité ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mesquin

- [...] Dévaliser les pauvres, c'est comme tirer les oiseaux migrateurs, si on en prend trop d'un coup, il n'en restera plus pour la saison suivante.
- Une thèse qui tient la route. Vous ne vous attaquez donc qu'aux indigents ?
- Exactement. Nous volons aux pauvres pour donner aux riches. Telle est ma philosophie : ne te mets pas les puissants à dos.

Auteur: Boile Olivier

Info: Les feux de l'armure

[ pragmatique ] [ sans coeur ]

 

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paradoxe

Il faut loger dans l'hôtellerie de son cerveau des idées contradictoires, et posséder assez d'intelligence désintéressée, assez de force ironique pour leur imposer la paix. Pourquoi un être ne serait-il pas à la fois raisonnable et sentimental, religieux et antireligieux, moral et antimoral ? Il y a contradiction dans les mots, non dans les états, et les mots ne sont que des qualificatifs indigents, mais légers et commodes.

Auteur: Gourmont Rémy de

Info: Épilogues, 6, Mercure de France 1921 <janvier 1911 p.245>

[ désordre ] [ recul ] [ introspection ]

 

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isolement

Un vieil ouvrier français me posa un jour la question suivante : "Autrefois, nous étions plus pauvres qu’aujourd’hui, nos conditions de vie étaient plus dures et cependant nous nous sentions très près les uns des autres. Maintenant que notre sort matériel s’est amélioré, l’esprit d’équipe et d’entraide n’est plus aussi fort : on dirait qu’à mesure que le bien-être augmente, la fraternité diminue. Comment cela se fait-il ?"

Cette remarque, faite au sujet du monde industriel, a une portée universelle. Le monde agricole a subi, dans ce dernier quart de siècle, une évolution analogue. Les paysans d’autrefois étaient liés les uns aux autres par un réseau très serré d’échanges et de services : travaux en commun, relations de voisinage, veillées d’hiver qui réunissaient plusieurs familles, réjouissances locales, repas rituels à l’occasion des moissons et des vendanges, soin des malades, aide aux indigents, etc. Aujourd’hui, à quelques exceptions près, chacun vit chez soi et pour soi (la naissance des coopératives, dictée par l’intérêt matériel, n’a pas compensé cette perte de chaleur et d’intimité) – et ce qui reste du village n’est plus qu’un foyer de cendre et d’ennui, ce qui, soit dit en passant, est une des causes majeures de la désertion des campagnes.

A quoi tient cette montée de l’individualisme, précisément à une époque où l’on ne parle que du "social" ?

Tout simplement à ceci : les hommes d’autrefois n’avaient presque pas de possibilité d’échange en dehors de l’horizon étroit de leur communauté d’origine ou de travail. Autrement dit, ils avaient besoin de leur prochain immédiat à tous les niveaux de leur existence.

L’entraide en effet est une nécessité vitale dans toutes les sociétés élémentaires. Plus les hommes mènent une existence pauvre et menacée, plus leur tâche est dure et leur avenir incertain, moins ils peuvent s’offrir le luxe d’être égoïstes. Et c’est dans ce sens que le bien-être favorise l’individualisme. [...] Il faut tenir compte aussi du rôle toujours croissant de l’Etat ou d’organismes paraétatiques dans tous les domaines de la sécurité. [...] Le recours au prochain ne s’impose plus avec la même urgence : les liens administratifs remplacent les liens vitaux, la charité se fait impersonnelle et bureaucratique.

Il en va de même en ce qui concerne les plaisirs et les distractions. La lecture, le cinéma, la télévision, les voyages permettent à l’individu de "s’évader" sans le secours de ses camarades ou de ses voisins. Et de là résulte aussi le dépérissement de la vie familiale et locale.

Ainsi s’effacent les échanges d’homme à homme : il ne reste plus que l’individu perdu dans la foule anonyme.

Est-ce à dire que nous devrions regretter l’indigence et l’insécurité d’autrefois ? La question n’est pas là : nous savons bien que le petit groupe ne peut plus se suffire à lui-même dans une société qui vit à l’échelle planétaire. Mais ce petit groupe n’en reste pas moins le ferment essentiel d’une civilisation à la mesure de l’homme – et notre unique refuge contre les menaces du collectivisme et de la technocratie.

Auteur: Thibon Gustave

Info: Dans "L'équilibre et l'harmonie", Librairie Arthème, Fayard, 1976, pages 25-26

[ repli ] [ modernité ] [ tribalisme perdu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson