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web

Internet s'avérait une redoutable machine de guerre. De par l'infinitude des opinions présentées on y trouvait à tous les coups celle qui vous correspondait, complexe ou simple. Un système qui vous confortait : le pire des abrutissement.

Auteur: Mg

Info: 26 décembre 2014

[ étouffement ] [ biais de confirmation ] [ corroborer ]

 

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complexité

Ce n’est donc pas simplement sur deux (comme on dit souvent) ; c’est sur trois infinis (au moins) qu’est bâti spatialement le Monde. L’Infime et l’Immense sans doute. Mais aussi (enraciné comme l’Immense dans l’Infime, mais divergeant ensuite suivant sa direction propre) l’immensément Compliqué.

Auteur: Teilhard de Chardin Pierre

Info: La place de l’homme dans la nature, 1949

[ infinitude ] [ Univers ] [ immensité ] [ vie ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par SANTARINI

personnage biblique

Mère de tous les Prophètes et matrice de toutes les formes sacrées, elle a sa place d’honneur dans l’Islam tout en appartenant a priori au Christianisme ; de ce fait, elle constitue une sorte de lien entre ces deux religions, lesquelles ont ceci en commun qu’elles entendent universaliser le monothéisme d’Israël. La Sainte Vierge n’est pas seulement la personnification de telle sainteté, elle personnifie la sainteté comme telle ; elle n’est pas telle couleur ou tel parfum, elle est la lumière incolore et l’air pur. Elle s’identifie en son essence à cette Infinitude miséricordieuse qui, antérieure aux formes, déborde sur toutes, englobe toutes et réintègre toutes.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Christianisme/Islam", éditions Archè Milano, 1981, page 103

[ Marie ] [ signification religieuse ] [ voie mariale ] [ qualités ] [ Maryam ] [ Meryem ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

gageure

Ce que je n'admets pas c'est simplement que le philosophe connaisse un objet auquel il puisse légitimement attribuer le prédicat d'infinitude sans avoir auparavant montré que cet objet est, par un de ses aspects, une grandeur, ou, tout au moins, une pluralité infinie. Si je puis démontrer pour Dieu lui-même, considéré comme l'être ayant l'unité la plus parfaite, qu'il existe des points de vue sous lesquels nous apercevons en lui une pluralité infinie, et que c'est justement et seulement sous l'un de ces points de vue que nous lui attribuons l'infinitude, il sera alors à peine nécessaire de prouver que des considérations semblables se trouvent au principe de tous les autres cas où le concept d'infini est dans son bon droit.

Auteur: Bolzano Bernhard

Info: in "Les paradoxes de l'infini", éd. Seuil, p. 66 - Bolzano s'en prend à Hegel, qui prétend avoir accès à un infini (celui de Dieu) qui transcende celui des mathématiciens

[ saut métaphysique ] [ qualité hypothétique ] [ Éternel ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

manque de temps

Et je ne regrette pas d’avoir proposé ailleurs, comme une des définitions possibles de la culture, "la claire conscience de la préciosité du temps". L’homme cultivé n’a jamais trop de temps, il n’en a même jamais assez pour tout ce qu’il y a lire, à voir, à entendre, à connaître, à apprendre, à comprendre et à aimer. L’intelligible, par son énormité, est incommensurable à son intelligence. L’existant, par son immensité, est sans rapport de proportions avec sa soif de connaissance et les possibilités de sa mémoire. L’aimable, par son infinitude, outrepasse de toute part son amour. À tout moment il doit faire des choix, c’est-à-dire renoncer à des chemins, à des livres, à des études et à des distractions. Et ce qu’il est, autant que par ce qu’il lit, par ce qu’il entend et par ce qu’il étudie, il l’est par ce qu’il ne lit pas, ce qu’il ne fréquente pas, ce à quoi il refuse de perdre son temps, ce temps que la culture rend précieux. 

Auteur: Camus Renaud

Info: La grande déculturation, éditions Fayard, 2008

[ . ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hiérarchie

Certains théoriciens d’art - soit dit en passant - sont arrivés à la conclusion, digne de Zénon d’Élée, que la beauté d’un scarabée n’est pas inférieure à celle de l’homme, ni celle d’une baraque à celle d’une cathédrale, et cela sous prétexte que toute chose parfaite en soi et à son niveau — ou toute œuvre parfaitement "bien faite" — possède toute la beauté dont elle est susceptible ; bref, que la beauté ne comporte des gradations qu’à l’intérieur d’un même genre et non en vertu de la noblesse ou de la bassesse du genre où elle se manifeste, nécessairement du reste puisque, paraît-il, la beauté est là où est la plénitude d’une possibilité, si inférieure soit-elle. C’est oublier - par excès de zèle sans doute - la nature ou la notion même de la beauté : celle-ci est affaire, non seulement de rectitude formelle, mais aussi de contenu, nous l’avons dit, et le contenu de la beauté est la richesse des possibilités et la générosité cosmique, si bien qu’il y a une beauté qui possède ou enveloppe et une autre qui donne ou qui déborde. L’harmonie formelle n’est pas seulement la rectitude d’un carré ou d’un triangle comme le voudraient certaines théories expéditives et frigides, elle est aussi, et essentiellement, la manifestation d’une infinitude interne ; elle l’est dans la mesure même où elle est tout ce qu’elle peut être.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, page 229

[ mode de la vérité ] [ esthétique ] [ harmonie ] [ équilibre ] [ instant ] [ relativité ] [ points de vue ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Sapience

L’identité dans l’altérité, c’est l’unité dans la multiplicité. C’est : "un" plus "un" plus "un", et ainsi de suite. C’est donc l’identité séparative. Parce que l’unité de l’Un divin se reflète en chaque être créé, chaque créature est "elle-même" et possède sa propre unité, mais du même coup, elle est séparée de toutes les autres créatures. C’est pourquoi nous parlons d’identité séparative. Et telle est la fonction cosmique de l’éternel masculin. Au contraire, concernant la fonction cosmique de l’éternel féminin, nous parlerons d’altérité unitive. C’est très exactement ce que réalise la Sophia divine. En elle est donné à Suso la révélation de l’unité ou de la coïncidence des opposés, c’est-à-dire, fondamentalement, la révélation de la possibilité du multiple. Plus encore, elle est cette possibilité même. A quelle condition, en effet, le multiple est-il possible ? [...] à la condition [...] que cette Unité soit conçue non comme unité massive et monolithique, comme la plénitude excluante de l’Étant suprême, mais comme l’espace infini, la matrice illimitée au sein de laquelle toutes les créatures trouveront de la place pour coexister sans se contredire, en d’autres termes, sans s’anéantir réciproquement.

[...] Le mystère de l’altérité n’est pas seulement le mystère de Dieu comme Autre de la créature, il est aussi et d’abord le mystère de la création comme Autre de Dieu. Ces deux mystères ne font qu’un et se conjoignent dans la divine Sophia. La Sophia désigne en Dieu son infinitude, son incirconscriptibilité, sa liberté réellement absolue qui donne à la multiplicité innombrable des créatures la possibilité métaphysique d’exister, la possibilité d’être là. Elle est le mystique et universel de toutes choses, elle est le jeu de l’être, elle donne à tout être du jeu pour exister.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 152-153

[ sagesse ] [ définie ] [ masculin-féminin ] [ lîla ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

infinitude fantasmatique

Le mythe freudien de la construction subjective se construit en trois temps de renoncement.

En premier lieu, le sujet doit renoncer à être l’objet du désir capable d’assurer la jouissance de son premier objet de réalité, la Mère. [...]

En second lieu, le petit sujet doit se rendre compte que son objet d’amour est soumis, pour son désir, à la loi d’un Autre détenteur de cet objet qui lui permet de satisfaire à ce désir. L’introduction du Tiers, le Père, dans la dynamique infantile est ici incontournable, et il s’introduit dans cette dynamique sous la forme du rival de l’enfant, du rival qui peut "priver" la mère de sa satisfaction. [...]

En troisième et dernier lieu, le petit sujet néotène en vient à s’identifier au détenteur de l’objet phallique s’il est garçon, et à le désirer s’il est fille. Le père alors s’introduit dans la constellation infantile comme "donateur" du phallus, soit comme celui qui peut satisfaire l’autre, objet du désir. Mais cette identification, noyau de l’Idéal du Moi instance qui porte les valeurs de ce que le sujet doit être pour être aimé, s’accompagne du renoncement à l’objet premier et du report à plus tard de la mise en acte de la satisfaction. [...]

La construction de la capacité de jouissance est donc construite pour le néotène par le passage dans les trois temps de la Loi décrits par Freud dans le complexe d’Œdipe. En effet, seul le barrage imposé par l’opération du Nom-du-Père, revalidé par la castration œdipienne, puis par l’opération adolescente, pose une limite à cette recherche mortifère de "fortes jouissances". Or, dans notre société occidentale, la technologie semble assurer au plus grand nombre des vivants qu’il pourra éviter "douleur et privation de joie".

Auteur: Lesourd Serge

Info: Dans "Comment taire le sujet ?", éditions Érès, 2010, pages 13-14

[ suppléance instrumentale ] [ nouvelle organisation discursive ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quête

Nous ne sommes pas égaux devant le temps. Toute forme - ou structure - fait partie d'un cycle et est poussière qui retourne à la poussière ; que ce soit une planète, une goutte d'eau ou un moustique. Toutes sont mouvantes, avec des durées de vies infiniment diverses. Dans ce processus la vie fragile, très instable de par sa faculté d'adaptation, apparait, se développe et se propage, un peu comme le feu dans une forêt, investissant le temps et l'espace. Nous pouvons donc entrevoir, hors notre existence si courte d'individu, qu'une filière de vie, parlons de notre planète, peut perdurer sur des centaines de millions d'années, ce qui est déjà phénoménal à notre échelle de conscience.

Les modèles physiques du cosmos - c'est à dire nos représentations spatio-temporelles actuelles de l'univers - semblent s'être grandement élargies, en tout cas par rapport à celles des hommes d'il y a quelques millénaires, voire quelques centaines d'années. Ces représentations actuelles s'appuient sur une science post Leibniz, cybernétique, alors qu'elles furent pendant longtemps beaucoup plus, disons, oniriques, animistes ou mythiques. Elles sont donc actuellement "mesurées", "cataloguées", "calibrées", bref plus fouillées... Mais est-ce bien une hypothèse correcte ? Une amélioration ?

La question est donc de savoir si la vie, en tant qu'hyper structure de la matière, est supposée rejoindre quelque chose de spirituel - donc d'intemporel - ou si elle doit simplement auto-affiner le cataloguage de son propre environnement.

Car il y a complexification, quelle que soit la manière de voir l'évolution. Mais est-ce un simple cul-de-sac ou a vie a-t'elle un but téléologique ?  Doit-elle renforcer quelque "esprit", de manière à nourrir un autre continuum pour des buts qui nous échappent ?

Avec une temporalité qui n'est qu'un simple outil, support unidirectionnel, destiné à permettre le développement de structures qui s'organisent les unes les autres de par leurs interactions, tout ceci étant peut-être même supervisé et orienté par quelque divinité locale - comme dans une éprouvette manipulée par un étudiant d'une forme de vie en regard de laquelle nous ne serions que d'improbables microbes.

Ou alors est-ce juste le HASARD ? Tel un aveugle aux sens obturés, tâtonnant... qui, devant l'infinitude des possibilités, aurait trouvé et élargi une brèche sur une plage vibratoire donnée. Niveau d'énergie permettant l'émergence (qui nous apparait miraculeuse) du subtil équilibre-échange entre la brute énergie photonique solaire et les atomes-molécules plus lents de notre planète satellisée. Tout ceci par le truchement du carbone et de la photosynthèse. Une vie qui aurait comme l'impression de s'auto observer et donc prendrait conscience de sa propre existence. Et par là même créerait le temps.

Cet HASARD tâtonnant s'appellerait alors : Dieu.

Un Éternel dotés de deux  subalternes locaux - en ce qui nous concerne bien sûr.

Le Soleil...

Et  le CO2, atome tétravalent aux stupéfiantes possibilités combinatoires, assisté ses principaux lieutenants-cousins : hydrogène, azote et oxygène.

Auteur: Mg

Info: 2 août 2009

[ question ] [ corps-esprit ] [ religion ] [ extraterrestres ] [ indéterminisme ] [ théologie ]

 

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