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exergues

A propos de mes travaux, je peux déjà te révéler les épigraphes. Au début de la psychologie de l’hystérie, on lira cette fière parole : Introite et hic dii sunt [Entrez, ici aussi il y a des dieux]. Au début du chapitre sur la sommation :

"Ils passent la mesure, je crains que cela ne rompe,

Dieu ne fait pas le compte à la fin de chaque semaine." [Goethe]

Au début de la "formation du symptôme" :

Flectere si nequeo superos

Acheronta moveob ["Si je ne puis fléchir ceux d’en haut, je mettrai en branle l’Achéron", Virgile, Enéide]

Au début de la "résistance" :

"Sois bref !

Le jour du jugement, il n’y en aura qu’un..." [Goethe]

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 4 décembre 1896, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ influences littéraires ] [ citations introductrices ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

beaux-arts

Mon goût cinématographique n'est pas d'origine cinématographique, mais pictural. Les images, les champs visuels que j'ai dans la tête, ce sont les fresques de Masacio, de Giotto - les peintres que j'aime le plus, avec certains maniéristes (comme, par exemple, Pontormo). Je n'arrive pas à concevoir des images, des paysages, des compositions de figures, en dehors de ma passion fondamentale pour cette peinture du Trecento, qui place l'homme au centre de toute perspective. Quand mes images, donc, sont en mouvement, elles sont en mouvement un peu comme si l'objectif se déplaçait devant un tableau : je conçois toujours le fond comme le fond d'un tableau, comme un décor, c'est pour cela que je l'attaque toujours de front. Et les figures se déplacent sur cette toile de fond de façon toujours symétrique, à chaque fois que c'est possible : gros plan contre gros plan, panoramique-aller contre panoramique-retour, rythmes réguliers (ternaires, si possibles) des plans, etc. Il n'y a presque jamais de montage gros plans/plans généraux.

 

Auteur: Pasolini Pier Paolo

Info: Texte écrit lors du tournage de "Mamma Roma" (1962), et cité dans les Cahiers du cinéma, hors-série n°9, 1981 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 191

[ art italien ] [ forme picturale ] [ structure filmique ] [ influences ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

musique

Django Reinhardt fut de loin le joueur de guitare le plus étonnant... Django était tout à fait surhumain, il n'y a rien de normal à son sujet que ce soit comme personne ou en tant que musicien... et je ne peux pas oublier Gene Vincent ou Cliff Gallup... lui fut ma lumière guide au cours de mes années d'adolescence... et si on veut avoir plus une vue d'ensemble, je pense que le guitariste de Country Albert Lee était cool... ainsi que Paul Burlison, qui a joué avec Johnny Burnette... on ne pense pas non plus à Les Paul comme à un rockeur, mais en ce qui me concerne il a établi les bases du rock. D'une perspective jazz il y avait Charlie Christian, Thumbs Carlyle, Grant Green - des musiciens fabuleux... sans oublier Buddy Guy, je l'ai vu par le passé jeter sa guitare en l'air et la rattraper sur le même accord... Et puis le tapping apporté par Van Halen est aussi au premier rang, Eddy était un des musiciens les plus savoureux avec une guitare... l'intonation obtenue par George Harrison était super... Eric Clapton est certainement un ambassadeur... il est le type dont tout le monde parle comme référence... Eric a tellement à offrir, en plus il fait des chansons avec lesquelles tout le monde peu s'identifier...

Auteur: Beck Jeff

Info:

[ guitare ] [ influences ]

 

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hindouisme

Le Bouddhisme a aussi pénétré fort avant dans l’Inde au cours du haut Moyen Age. Or Bouddha condamnait les castes. [...]

Les brahmanes opposèrent d’abord au Bouddhisme envahissant le culte sensuel et joyeux de Vishnou, déjà très répandu et le rendirent plus populaire encore en identifiant le dieu avec le héros fameux des grandes guerres, Krishna. Dans le Rig-Veda, Krishna signifie "noir" et désigne les démons, ennemis d’Indra (le Zeus indien). Puis Krishna fut représenté comme le héros de grandes guerres pour symboliser de nouveau et rendre populaire la religion des brahmanes, menacée par l’invasion du Bouddhisme. Par ce choix, les brahmanes essayèrent de gagner à leur caste la caste des Kshatriyas, les guerriers et les rois. Plus tard, pour ramener à eux les bouddhistes, ils admirent Bouddha dans le Panthéon hindou comme un dernier avatara de Vischnou.

Puis ils envoyèrent leurs sages en Occident étudier la doctrine chrétienne, ainsi que le note le Mahâbharata. Cette connaissance du Christianisme leur fournit de nouvelles conceptions religieuses qui leur parurent bonnes pour enrayer le progrès du Bouddhisme et du Christianisme. Utilisant la ressemblance des noms Krishna et du Christ, ils composèrent la Baghavad-Gita. Ce mythe de Krishna prit tout son développement au cours du Moyen Age, depuis le XIIIe siècle et jusqu’au XVIIIe siècle de notre ère.

Auteur: Couvert Etienne

Info: "La Gnose universelle", éditions de Chiré, 1983, page 29

[ influences ] [ historique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

Comment ne pas songer non plus à l’artiste transsexuel Anna/Varney alias Sopor Aeternus, un(e) chanteu(se)r albinos et castra torturé(e) déclamant des lamentations maladives et plaintives sur une musique dark wave aux accents médiévaux et funèbres sortis tout droit d’un cimetière désolé ? Au début des années 1990, Sopor Aeternus s’était très vite fait remarquer au sein de la scène gothique à cause de son apparence de danseur de Buto qui aurait abusé du Nosferatu de Murnau, et dont certaines caractéristiques physiques ne sont pas sans résonner avec celle de Grosche/Gregor A. Gregorium/Gotos, le Grand Maître de la Fraternita Saturni. A ses débuts, la rumeur courait qu’il vivait en ermite dans la crypte d’une tour perdue au milieu des bois autrichiens. Les anciens se souviennent encore de l’époque où il déambulait tel un spectre, avec ses ongles démesurés, dans les caves des clubs dark wave de Nuremberg où, avec l’aide d’Holger, son valet bossu, il vendait sous le manteau ses premières démos. Nous n’irons pas jusqu’à affirmer que Sopor s’est directement inspiré d’Eugène Grosche/Gotos mais les ressemblances et les analogies sont frappantes et ne s’arrêtent pas là, Anna/Varney, qui prétend n’être qu’un "réceptacle pour la musique que les esprits des morts lui dévoilent et qu’il retranscrit", ayant développé tout un concept autour de l’influence de Saturne dont il utilise le sigle astrologique comme logo. Ses textes sont influencés par "les rêves, les planètes, les limbes, la numérologie et les dimensions parallèles".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" pages 820-821

[ influences ] [ source d'inspiration ] [ marketing sépulcral ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sagesse

Loin de vous cette triste philosophie qui vous prêche le matérialisme et l’athéisme comme des doctrines nouvelles destinées à régénérer le monde : elles tuent, il est vrai, mais elles ne régénèrent point. N’écoutez pas ces esprits superficiels qui se donnent comme de profonds penseurs parce qu’après Voltaire ils ont découvert des difficultés dans le christianisme : vous, mesurez vos progrès en philosophie par ceux de la tendre vénération que vous ressentirez pour la religion de l’Évangile. Soyez aussi très persuadés qu’en France la démocratie traversera toujours la liberté, qu’elle mène tout droit au désordre, et par le désordre à la dictature. Ne demandez donc qu’une liberté modérée, et attachez-vous-y de toutes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant la fortune, mais accoutumez-vous à vous incliner devant la loi. Entretenez en vous le noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands hommes et des grandes choses. Repoussez cette littérature énervante, tour à tour grossière et raffinée, qui se complaît dans la peinture des misères de la nature humaine, qui caresse toutes nos faiblesses, qui fait la cour aux sens et à l’imagination, au lieu de parler à l’âme et d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce goût fatal de la vie commode, incompatible avec toute ambition généreuse. Quelque carrière que vous embrassiez, proposez-vous un but élevé, et mettez à son service une constance inébranlable. Sursum corda, tenez en haut votre cœur, voilà toute la philosophie, celle que nous avons retenue de toutes nos études, que nous avons enseignée à vos devanciers, et que nous vous laissons comme notre dernier mot, notre suprême leçon.

Auteur: Cousin Victor

Info: Du vrai, du beau et du bien, 1869

[ conseils ] [ élévation spirituelle ] [ influences inspirantes ]

 

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nécessité historique

Par tout ce que nous avons exposé jusqu’ici, il est facile de se rendre compte maintenant du sens général dans lequel s’effectuent ces changements : ce sens est celui que nous avons caractérisé comme la "solidification" du monde, qui donne à toutes choses un aspect répondant d’une façon toujours plus approchée (quoique pourtant toujours inexacte en réalité) à la manière dont les envisagent les conceptions quantitatives, mécanistes ou matérialistes ; c’est pour cela, avons-nous dit, que la science moderne réussit dans ses applications pratiques, et c’est pour cela aussi que la réalité ambiante ne semble pas lui infliger de démentis trop éclatants. Il n’aurait pas pu en être de même à des époques antérieures, où le monde n’était pas aussi "solide" qu’il l’est devenu aujourd’hui, et où la modalité corporelle et les modalités subtiles du domaine individuel n’étaient pas aussi complètement séparées (bien que, comme nous le verrons plus loin, il y ait, même dans l’état présent, certaines réserves à faire en ce qui concerne cette séparation). Non seulement l’homme, parce que ses facultés étaient beaucoup moins étroitement limitées, ne voyait pas le monde avec les mêmes yeux qu’aujourd’hui, et y percevait bien des choses qui lui échappent désormais entièrement ; mais, corrélativement, le monde même, en tant qu’ensemble cosmique, était vraiment différent qualitativement, parce que des possibilités d’un autre ordre se reflétaient dans le domaine corporel et le "transfiguraient" en quelque sorte ; et c’est ainsi que, quand certaines "légendes" disent par exemple qu’il y eut un temps où les pierres précieuses étaient aussi communes que le sont maintenant les cailloux les plus grossiers, cela ne doit peut-être pas être pris seulement en un sens tout symbolique. Bien entendu, ce sens symbolique existe toujours en pareil cas, mais ce n’est pas à dire qu’il soit le seul, car toute chose manifestée est nécessairement elle-même un symbole par rapport à une réalité supérieure […].

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Le règne de la quantité" pages 128-129

[ homme-cosmos ] [ influences réciproques ]

 

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