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pacifisme

La musique fut la première à casser les barrières raciales, car pour jouer ensemble, il faut aimer les gens avec qui on joue, donc si vous avez des inhibitions raciales vous ne pourrez pas le faire.

Auteur: Peterson Oscar

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[ humanisme ] [ jazz ] [ universelle ]

 

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vocabulaire

Faciles à reconnaître, ces garces d'inhibitions ! Elles ont des noms de scène (...). La peur s'appelle Sécurité. L'indifférence, son pseudo, c'est Tolérance. La capitulation devant l'angoisse, c'est la Réussite. Et Réalisme, c'est l'avatar de la castration.

Auteur: Sur Jean

Info:

[ mensonge ] [ relatif ] [ masque ] [ langage ]

 

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révisionnisme néo-freudien

Libérer l’humanité de notions aussi attardées que l’amour et le devoir, telle est la mission des thérapies postfreudiennes, et particulièrement de leurs disciples et vulgarisateurs, pour qui santé mentale signifie suppression des inhibitions et gratifications immédiates des pulsions. 

Auteur: Lasch Christopher

Info: Dans "La culture du narcissisme", trad. Michel L. Landa, éd. Flammarion, Paris, 2018, page 35

[ dévoiement ] [ objectif ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

bordel

Les énervements et émotions accumulés ces jours derniers ont provoqué en moi une augmentation presque insupportable de la libido sexuelle. Après de longues hésitations, je me suis décidé à me procurer un soulagement par la voie normale de la prostitution. J’ai réussi à surmonter aussi mes inhibitions à cet égard et malgré tout le dégoût dont j’ai dû m’accommoder – je dois dire que, depuis, je pense et j’agis plus froidement et avec moins de passion. 

Auteur: Ferenczi Sándor

Info: Dans "Correspondance Freud-Ferenczi 1908-1914", trad. par le groupe de traduction du Coq-Héron, composé de Suzanne Achache-Wiznitzer, Judith Dupont, Suzanne Hommel, Christine Knoll-Froissart, Pierre Sabourin, Françoise Samson, Pierre Thèves, Bernard This, Calmann-Lévy, 1992, lettre du 12 juillet 1912

[ avantages ] [ trop-plein ] [ pulsion mâle ] [ prostituée purgatoire ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

retour à la nature

Quand nous nous retirons du bruit de la vie moderne, nous ne  découvrons pas simplement un monde intérieur, mais aussi une conscience plus profonde des instincts que nous avons perdus. Nous mettre à leur diapason exige du temps et du silence. Etre présent avec tous nos sens nous permet d'imaginer et d'habiter le monde autrement. Cette intuition réside en chacun de nous. Se connecter à nous-mêmes nous permet de nous enfoncer dans nos instincts plus sauvages et dans notre moi plus profond, sans inhibitions.

Auteur: Calidas Tamsin

Info: Je suis une île

[ décrochement social ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

meurtrier

Tous les instincts que l'on trouve chez un homme se retrouvent chez tous les hommes. La force de l'émotion n'est peut-être pas aussi puissante, les barrières contre la possession pas aussi insurmontables, l'envie de satisfaire le désir moins vive. Chez certains, les inhibitions et les pulsions peuvent être neutralisées par d'autres tendances. Mais chez tout être, les émotions primaires sont là. Tous les hommes ressentent l'émotion de tuer ; lorsqu'ils n'aiment pas du tout quelqu'un, ils souhaitent involontairement sa mort. Je n'ai jamais tué personne, mais j'ai lu certains avis de décès avec une grande satisfaction.

Auteur: Darrow Clarence

Info: L'histoire de ma vie

[ potentiel ]

 

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grandir

La propension à modifier son environnement interne et la faculté d'influencer positivement l'environnement externe indiquent la capacité d'une personne à se développer. En règle générale, ces facteurs sont concommitant avec une excitabilité psychique accrue, avec des dépressions, une insatisfaction de soi, des sentiments d'infériorité et de culpabilité, états d'anxiété... à des inhibitions et des ambivalences... autant de symptômes que le psychiatre aura tendance à qualifier de psychonévrotiques. Si on définit la santé mentale comme un épanouissement de la personnalité, on peut dire que l'individu qui présente un tel développement actif en direction d'un niveau supérieur de personnalité - y compris la plupart des patients psychonévrotiques - est en bonne santé mentale.

Auteur: Dabrowski Kazimierz

Info: Désintégration positive 1964, p. 112

[ épreuves ] [ dépassement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

normativité

L’homosexualité n’est pas un avantage, mais ce n’est pas non plus un sujet de honte, ce n’est ni un vice, ni un avilissement et on ne peut pas non plus la classer parmi les maladies, nous la considérons plutôt comme une variante de la fonction sexuelle, provoquée par un arrêt du développement sexuel [...]. C’est une grande injustice de persécuter l’homosexualité comme un crime et c’est également une grande cruauté [...]. Quand vous me demandez si je peux l’aider, je suppose que vous voulez savoir si je peux faire disparaître son homosexualité et le rendre hétérosexuel. La réponse est que, en règle générale, nous ne pouvons promettre d’y parvenir. Dans un certain nombre de cas, nous parvenons à développer les germes étiolés des tendances hétérosexuelles qui existent chez tout homosexuel, mais dans la majeure partie des cas, ce n’est plus possible [...]. Ce que l’analyse peut apporter à votre enfant est d’une autre nature. S’il est malheureux, névrosé, s’il est déchiré par ses conflits, ses inhibitions dans sa vie sociale, l’analyse peut l’aider à trouver l’harmonie, la tranquillité d’esprit, une pleine efficience, qu’il demeure homosexuel ou qu’il change.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre du 9 avril 1935

[ psychanalyse ] [ singularité ] [ guérison ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-hommes

Je fantasmais depuis toujours sur l'idée de faire l'amour avec deux hommes. Un jour, j'en ai parlé à mon ami, comme ça, juste pour partager cette idée. Il m'a proposé de la réaliser. Je n'étais pas très chaude, j'ai réfléchi longtemps et j'ai fini par dire, plusieurs mois après : " pourquoi pas ? " Cela ne m'excitait pas spécialement, mais je pensais que ça pourrait être une expérience intéressante, vu que je fantasmais dessus depuis longtemps. Et je n'ai pas d'inhibitions du tout, donc, oui, pourquoi pas ? Et on l'a fait. Cela s'est moyennement bien passé, parce qu'on a dû trouver quelqu'un évidemment. Pas un proche ni un ami, un inconnu. Et je n'ai pas du tout accroché avec lui. Il me faisait un peu peur, me mettait mal à l'aise. Le problème, c'est que depuis ce jour-là, je n'ai plus envie de mon ami. Je me bloque complètement quand il s'approche de moi, je me rétracte. Je n'arrive pas à comprendre. Je crois que cette expérience m'a choquée dans le fond. Pourtant, j'étais épanouie sexuellement avec lui, et je l'aime. Il se mord les doigts de m'avoir proposé ça. Et on ne sait plus quoi faire pour s'en sortir.

Auteur: témoignage d'Eliane

Info: http://www.aufeminin.com

[ pensée-de-femme ] [ fantasmant ] [ traumatisée ]

 

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littérature

Monsieur,
Je vous remets mon manuscrit du Voyage au bout de la nuit (5 ans de boulot).
Je vous serais particulièrement obligé de me faire savoir le plus tôt possible si vous êtes désireux de l'éditer et dans quelles conditions. [...]
Le récit commence Place Clichy, au début de la guerre, et finit quinze ans plus tard à la fête de Clichy. 700 pages de voyages à travers le monde, les hommes et la nuit, et l'amour, l'amour surtout que je traque, abîme, et qui ressort de là, pénible, dégonflé, vaincu... Du crime, du délire, du dostoïevskysme, il y a de tout dans mon machin, pour s'instruire et pour s'amuser.
Les faits.
Robinson mon ami, vaguement ouvrier, part à la guerre, (je pense la guerre à sa place) il se défile des batailles on ne sait trop comment... Il passa en Afrique Tropicale... puis en Amérique... descriptions... descriptions... sensations... Partout, toujours il n'est pas à son aise (romantisme, mal du XXIe siècle...) Il revient en France, vaseux... Il en a marre de voyager, d'être exploité partout et de crever d'inhibitions et de faim. C'est un prolétaire moderne. Il va se décider à estourbir une vieille dame pour une fois pour toutes posséder un petit capital, c'est-à-dire un début de liberté. Il la rate la vieille dame une première fois. Il se blesse. Il s'aveugle temporairement. Comme la famille de la vieille dame était de mèche, on les envoie ensemble dans le midi pour éteindre l'affaire. C'est même la vieille qui le soigne à présent. Ils font dans le midi ensemble un drôle de commerce. Ils montrent des momies dans une cave (Ça rapporte). Robinson recommence à voir clair. Il se fiance aussi avec une jeune fille de Toulouse. Il va tomber dans la vie régulière. Pour que la vie soie tout à fait régulière il faut encore un petit capital. Alors cette fois encore l'idée lui revient de buter la vieille dame. Et cette fois il ne la rate pas. Elle est bien morte. Ils vont donc hériter lui et sa future femme. C'est le bonheur bourgeois qui s'annonce. Mais quelque chose le retient de s'installer dans le bonheur bourgeois, dans l'amour et la sécurité matérielle. QUELQUE CHOSE ! Ah ! Ah ! C'est tout le roman ce quelque chose ! Attention ! Il fuit sa fiancée [et le bonheur add.]. Elle le relance. Elle lui fait des scènes, scènes sur scènes. Des scènes de jalousie. Elle est la femme de toujours devant un homme nouveau... Elle le tue...
Tout cela est parfaitement amené. Je ne voudrais pour rien au monde que ce sujet me soie soufflé. C'est du pain pour un siècle entier de littérature. C'est le prix Goncourt 1932 dans un fauteuil pour l'Heureux éditeur qui saura retenir cette oeuvre sans pareille, ce moment capital de la nature humaine...
Avec mes meilleurs sentiments, Louis Destouches.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre du 14 avril 1932 adressée à Gaston Gallimard accompagnée du manuscrit du Voyage au bout de la nuit

[ auto-évaluation ] [ confiance en soi ]

 

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