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métaphysique

Le but réel de l’initiation, ce n’est pas seulement la restauration de l’"état édénique", qui n’est qu’une étape sur la route qui doit mener bien plus haut, puisque c’est au-delà de cette étape que commence vraiment le "voyage céleste" ; ce but, c’est la conquête active des états "supra-humains", car, comme Dante le répète après l’Évangile, "Regnum cœlorum violenza pate…", et là est une des différences essentielles qui existent entre les initiés et les mystiques. Pour exprimer les choses autrement, nous dirons que l’état humain doit d’abord être amené à la plénitude de son expansion, par la réalisation intégrale de ses possibilités propres (et cette plénitude est ce qu’il faut entendre ici par l’"état édénique") ; mais, loin d’être le terme, ce ne sera encore là que la base sur laquelle l’être s’appuiera pour "salire alle stelle", c’est-à-dire pour s’élever aux états supérieurs, que figurent les sphères planétaires et stellaires dans le langage de l’astrologie, et les hiérarchies angéliques dans le langage théologique. Il y a donc deux périodes à distinguer dans l’ascension, mais la première, à vrai dire, n’est une ascension que par rapport à l’humanité ordinaire : la hauteur d’une montagne, quelle qu’elle soit, est toujours nulle en comparaison de la distance qui sépare la Terre des Cieux ; en réalité, c’est donc plutôt une extension, puisque c’est le complet épanouissement de l’état humain. Le déploiement des possibilités de l’être total s’effectue ainsi d’abord dans le sens de l’"ampleur", et ensuite dans celui de l’"exaltation", pour nous servir de termes empruntés à l’ésotérisme islamique ; et nous ajouterons encore que la distinction de ces deux périodes correspond à la division antique des "petits mystères" et des "grands mystères".

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'Ésotérisme de Dante", éditions Gallimard, 1957, pages 47-48

[ phases ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

anges

Amis Voyageurs,

Je sais très bien que ce petit texte a très peu de chances d'être compris, sauf par un Voyageur (astral) qui a vécu cela. Dans ce cas, toutes les approches intellectuelles, fussent-elles de nature "spirituelle", vont lui sembler, comme à moi, "irrelevant" comme on le dit en anglais.

Parfois, rarement, il y a ces rencontres furtives, insaisissables, inatteignables.

Nous les voyons soudainement alors que nous volons dans les mondes purs, bien au-delà des marécages dits "astraux" pour le langage commun de la terre.

Comme nous ils volent, mais tellement mieux! Ils apparaissent et disparaissent de notre regard, de notre présence, et quoi que nous fassions c'est trop tard, trop loin, trop rapide pour notre esprit de lumière pourtant si clair et vif en comparaison de ce qu'il est dans le corps biologique humain terrestre.

Nous avons le temps de les voir distinctement, ces silhouettes blanches d'une beauté et d'une pureté au delà de tout ce que nous pouvions concevoir; puis promptement elles ne sont plus là, nous ne savons pas comment les suivre, comment les retrouver, mais si nous croisons leur route une seule fois, notre âme est noyée de nostalgie pour toujours.

Cette nuit, hors du corps, un autre Voyageur me confirmait avoir lui aussi vécu cela, et depuis demeurer dans la sublime intention de les rejoindre, et de rester parmi eux pour l'éternité.

Tout abandonner, tout laisser sur place, dans tous les plans d'incarnation ici ou ailleurs, immédiatement, sans délai ni regret. Laisser l'évolution, la compassion, les réalisations, les cosmos, l'amour divin, la lumière, l'atteinte du soi, les paradis, et les rejoindre pour toujours.

Auteur: Auburn Marc

Info: Sur le fil de son groupe FB qui rassemble des passionnés du voyage astral et autres initiés

[ au-delà ] [ dépassement ] [ espérance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

épitaphe

Joe et moi avions l'habitude de parler du mystère de la vie lors de moments cruciaux que nous avons partagé pendant toutes ces années. Cruciaux comme un soudain changement de vie, une transformation singulière ou la métamorphose vers une aventure inconnue. Pour moi, il n'y a pas de "début" ou de "fin". La nécessité de vivre et de créer constitue, en soi-même, l'immortalité de la vie : l'aventure ultime. La mort est une étape essentielle dans le processus du "vivant" ; servant de guide impartial au cours de nos routes éternelles. Je tiens pour certain que Joe et Maxine Zawinul évoluent pour toujours comme partenaires spirituels. (Comme nous partageons tous pendant ce voyage mystique). Rien de ce qu'ils accomplirent ne sera défait. Les réalisations de Joseph dans cette vie restent comme témoignages, son testament musical. Mais son oeuvre d'homme reste à être chroniquée dans le "Grand Livre" des actes accomplis au nom de l'humanité. Joe m'a parlé de projets initiés par lui et un des présidents Autrichien avec qui il était ami depuis l'enfance, projets lancés dans l'esprit du don et non de l'accaparement. Je sais qu'il faisait allusion aux deux guerres mondiales. Joseph était conscient que le dévouement à l'art et à la musique ne changent pas le monde. Il savait que tant qu'il avançait dans la musique, il en inspirerait d'autres à aller de l'avant dans leurs vies professionnelles et privées vers l'action humanitaire. C'est ainsi que j'en suis venu à voir mon ami, Joseph Zawinul, pas seulement comme un grand artiste pionnier créateur aux importants accomplissements musicaux. Je vois l'existence de Joseph plus clairement, comme si je pouvais discerner le reflet de toute la vie dans un grand miroir; un miroir qui reflète l'éternelle mission de notre existence à tous. Pour l'éternité.

Auteur: Shorter Wayne

Info: lu lors des obsèques de Joe Zawinul

[ jazz ] [ couple ]

 

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cénacles

Question : Au-delà de la Franc-maçonnerie, il y a aussi d’autres ordres occultes, on parle les Illuminati…

- Oui, oui, oui, il y a beaucoup de sociétés secrètes dans le monde, ces sociétés secrètes ce sont des humains qui jouent au pouvoir, qui jouent… A partir du moment où un humain fonde une société secrète il joue le pouvoir. Donc dans un sens, si on va très, très loin dans la compréhension des lois des sociétés secrètes, si on va très loin et qu’on regarde-là dans les plans subtils de l’Astral spirituel, on peut facilement dire que là où il y a une société secrète, il y a une tendance quelconque à prendre possession de l’humanité, à un niveau quelconque.

L’être humain peut être secret, l’être humain peut s’empêcher de dire des choses, il peut réellement contrôler son énergie et ainsi de suite, mais de là à former des sociétés secrètes ? Si nous formons des sociétés secrètes pour des raisons stratégiques, stratégico-politiques, stratégico-religieuses ou spirituelles, ça fait partie de l’expérience de l’âme, il y a de très bonnes raisons du pourquoi il y a eu des sociétés secrètes : Souvent pour aller contre des pouvoirs qui allaient contre le bien de l’humanité, les francs-maçons c’est un exemple, donc… un peu même la mafia, la mafia au début a fait de très grandes choses au XVe, XIVe et XVIIe siècle bon, mais est-ce que l’être humain, les sociétés secrètes, sont capables de soutenir, de supporter leurs pouvoirs de façon permanente, pendant des siècles, elle est là la question et ma réponse c’est non !
(...)
Vous savez, le pouvoir… supporter le pouvoir, sans astraliser le pouvoir, ça ne se fait pas par un être humain qui n’est pas conscient. Il faut qu’il y ait suffisamment de transparence dans l’Ego, pour laisser passer, laisser aller, dissoudre, ça prend beaucoup de conscience dans l’Ego, et l’être humain aura cette conscience, il sera secret, il aura des pouvoirs, ça fera partie de sa lumière, de sa conscience, mais ce seront des pouvoirs qui ne seront plus de l’ordre des pouvoirs anciens, ça fera partie de sa nature, ce sera une seconde nature.

Auteur: Montréal Bernard de

Info: Bernard de Mtrl interviewé par Richard Glenn. http://hommageabdm.canalblog.com/archives/2017/02/07/34908170.html

[ momentanés ] [ transitoire ] [ initiés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ésotérisme

Les humains ne réalisent pas que leurs pauvres et infantiles spiritualités leur dissimulent les véritables enjeux, occultes, du pouvoir sur terre, l'homme n'est pas le maître des horloges ici. Tant que l'homme n'aura pas mieux développé sa conscience, celle de ses corps subtils, comment voulez-vous qu'il reconnaisse un maître, quel qu'il soit. Nous avons été naïfs durant de long siècles parcque nous avons été conditionnés et aussi parce que nous avions pas le pouvoir de comprendre le subconscient et donc le vrai visage de notre être. Il faut savoir que les forces de l'ombre travaillent avec toutes les assises inférieures du mental humain - émotion et passion, manifestations issue de sa peur d'être mortel, en bref une incapacité à maîtriser ses émois et son mental. L'émotion est naturelle, mais elle en doit pas affecter le mental et le discernement. Et comme pour les forces occultes qui manipulent derrière, la pensée de l'homme c'est de la matière...
Le plus grand problème de l'homme, c'est la crainte, qui crée la confusion... et sa naïveté. Les entités qui manipulent en arrière plan, manipulent aussi l'astral et les représentations, on l'a vu avec les théories sur lesquelles s'appuyaient les nazis par exemple. Si les allemands avaient "su" Hitler comme Rudolf Steiner, l'Allemagne n'aurait pas suivi Hitler.
Percevoir Hitler comme un messie ça c’était bon pour les masses, mais pas pour les initiés, les gens qui faisaient partie de la grande calèche n’étaient pas des gens capables de se faire berner par Hitler, et ce Rudolf Steiner faisait partie de la grande calèche… donc les humains qui se sont voués au culte Hitlérien ou qui se sont assujettis à la puissance politique des SS, étaient des gens eux-mêmes assoiffés du pouvoir. Etant assoiffés du pouvoir ils étaient prisonniers du pouvoir, l’un va avec l’autre, si un humain aime le pouvoir il sera assujetti par le pouvoir, il sera détruit pas le pouvoir, le plus grand danger d’un être humain qui a le moindrement contact avec les forces de l’invisible c’est d’être intéressé, attaché ou rechercher le pouvoir, ils vont vous le donner, ils vont vous le donner le pouvoir, mais vous aurez un prix à payer. Le mensonge cosmique existe.

Auteur: Montréal Bernard de

Info:

[ vingtième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monde matheux

Furieuse, la bête se tordit et agita ses intégrales itérées sous les coups polynomiaux du roi, s'effondra en une série infinie de termes indéterminés, puis se releva en s'élevant à la puissance n, mais le roi l'assomma tellement de différentielles et de dérivées partielles que ses coefficients de Fourier s'annulèrent tous (voir le lemme de Riemann), et dans la confusion qui s'ensuivit, les constructeurs perdirent complètement de vue à la fois le roi et la bête. Ils firent donc une pause, se dégourdirent les jambes, burent une gorgée de la cruche de Leyde pour reprendre des forces, puis se remirent au travail et recommencèrent depuis le début, en déployant cette fois tout leur arsenal de matrices tensorielles et de grands ensembles canoniques, attaquant le problème avec une telle ferveur que le papier même se mit à fumer. Le roi se précipita avec toutes ses coordonnées cruelles et ses valeurs moyennes, trébucha dans une sombre forêt de racines et de logarithmes, dut faire marche arrière, puis rencontra la bête sur un champ de nombres irrationnels (F1) et la frappa si durement qu'elle tomba de deux décimales et perdit un epsilon, mais la bête glissa autour d'une asymptote et se cacha dans un espace de phase orthogonal à n dimensions, subit une expansion et sortit, fumant de manière factorielle, et tomba sur le roi et lui causa une blessure cuisante. Mais le roi, sans se décourager, enfila sa cotte de mailles de Markov et tous ses paramètres imperméables, porta son incrément Δk à l'infini et asséna à la bête un véritable coup booléen, l'envoyant rouler à travers un axe des x et plusieurs parenthèses - mais la bête, préparée à cela, baissa ses cornes et... vlan ! -Les crayons volèrent comme des fous au travers des fonctions transcendantes et des transformations à double figure, et lorsqu'enfin la bête se rapprocha et que le roi fut à terre, les constructeurs se levèrent d'un bond, dansèrent une gigue, rirent et chantèrent en déchirant tous leurs papiers en lambeaux, à la grande surprise des espions perchés dans le lustre - perchés en vain, car ils n'étaient pas initiés aux subtilités des mathématiques supérieures et n'avaient donc aucune idée de la raison pour laquelle Trurl et Klapaucius criaient maintenant, encore et encore, "Hourra ! Victoire !!!"

Auteur: Lem Stanislaw

Info: La Cyberiade

[ incompréhensible ] [ humour ] [ littéraire ]

 

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combat

Furieuse, la bête se cabra et a tortilla ses intégrales itérées sous les coups polynomiaux du roi, s'écroula en une série infinie de termes indéterminés, puis se releva, montant à la puissance n, mais le roi l'avait tellement abreuvée de différentielles et de dérivées partielles que ses coefficients de Fourier s'annulèrent tous (voir le lemme de Riemann), et dans la confusion qui s'en suivit, les constructeurs perdirent complètement de vue tant le roi que la bête. Ils firent donc une pause, se dégourdirent les jambes, burent une gorgée de la cruche de Leyde pour reprendre des forces, puis se remirent au travail et recommencèrent depuis le début, en déployant cette fois tout leur arsenal de matrices tensorielles et de grands ensembles canoniques, attaquant le problème avec une telle ferveur que le papier même se mit à fumer. Le roi, s'étant précipité avec toutes ses coordonnées cruelles et ses valeurs moyennes, trébucha dans une sombre forêt de racines et de logarithmes, et dut faire marche arrière, puis il rencontra la bête sur un champ de nombres irrationnels (F1) et la frappa si durement qu'elle perdit deux décimales et un epsilon, mais la bête avait glissé autour d'une asymptote pour se cacher dans un espace de phase orthogonal à n dimensions, puis, ayant subi une expansion elle en ressortit, fumante de manière factorielle, et elle tomba sur le roi pour le blesser de manière passagère. Mais le roi, sans se décourager, revêtit sa cotte de mailles de Markov et tous ses paramètres imperméables, puis porta son incrément Δk à l'infini et asséna à la bête un véritable uppercut booléen, la faisant tituber à travers un axe des x et plusieurs parenthèses - mais la bête, préparée à cela, a abaissé ses cornes et... VLAN ! - Les crayons s'éparpillèrent comme des fous à travers les fonctions transcendantes et les doubles transformations, et lorsque la bête se rapprocha enfin alors que le roi était mis à terre pour le compte, les constructeurs se levèrent d'un bond, dansèrent une gigue, en riant et chantant, déchirant tous leurs papiers en lambeaux, à la grande surprise des espions juchés dans le lustre - perchés là en vain, car ils n'étaient pas initiés aux subtilités des mathématiques supérieures et n'avaient donc aucune idée de la raison pour laquelle Trurl et Klapaucius criaient maintenant, encore et encore, "Hourra ! Victoire !!!"

Auteur: Lem Stanislaw

Info: The Cyberiad

[ monde mathématique ] [ humour ] [ complexité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

question

J'ai la faiblesse de croire que les langages, codages parlés, écrits, enregistrés, analysés, précisés, etc... sont, si biens gérés, des moyens aux possibilités quasi illimitées. La science-fiction en est un exemple.

Il est une interrogation qui se précise avec le temps dans mes méninges, énigme que je voudrais éclaircir un peu.

Le langage écrit humain produit cette sorte de miracle qui permet de communiquer d'esprit à esprit avec tous les hommes, où et quand qu'ils soient situés dans le passé ou le présent. 

On y voit certes de suite une limitation anthropocentrée ; pas de littérature des dauphins ou des fourmis à ma connaissance.  

Ca c'est pour la planète. Mais voyons plus loin.

Il y aurait-t'il un bornage sémantique (ou d'un autre ordre ?) qui "empêche" que nous puissions bénéficier d'une littérature extraterrestre, récits d'une autre dimension, ou autre. Parce que les quelques machins sur lesquels j'ai pu poser la pupille annonçant une telle origine m'ont toujours paru bien peu convainquants.

Posée ainsi cette problématique indique soit qu'il n'existe pas d'autre espèce dans notre genre (avec langage écrit externe traduisible vers nos idiomes) ce qui m'étonnerai fort. Soit que conceptuellement nos langages et leurs traductions des uns vers les autres ne sont pas adaptés pour accueillir des "témoignages littéraires" d'une autre planète-espèce-dimension, voire même d'une civilisation de plus grande ampleur. Ce qui m'étonnerait aussi.

Partons de l'idée que de telles espèces-civilisations sont à un niveau de développement insuffisamment développé pour se rencontrer.

Soit. Mais quid des autres civilisation avancées ? Ils doit bien y avoir parmi elles de petits plaisantins, tricksters locaux, pour s'essayer à franchir ce genre de lignes. Un étudiant qui consacrerait l'équivalent d'un doctorat avec une thématique du genre : "l'interactions sémiotiques entre races à sang chaud de type mammifère de niveau D." 

Rien de pareil à se mettre sous la dent à ma connaissance.

Limitation personnelle ? Déficit d'information ?

Certains initiés nous parlent de niveaux vibratoires "étanches", voire de mondes consensuels incompatibles. La civilisation humaine serait donc "isolée" de par ses  propres conceptualisations qui, partagées via le langage, seraient à l'origine d'un monde "syntonisé" admis par le grand nombre des humains et donc inaccessible à un monde-univers mental de source exotique. Les idées-langages partagées, issues de nos incarnations de bipèdes dépoilés, verrouilleraient en quelque sorte notre horizon. 

La réponse à cette question ne montrera le bout de son nez que par une vraie rencontre. Celle avec une civilisation d'un autre ordre, exogène, et probablement plus avancée. Qui fera elle un effort en ce sens.

Certains prétendent que de telles rencontres sont déjà en cours...  Et vous ?

Auteur: Mg

Info: 2 août 2020

[ communication ] [ xénolinguistique ] [ question ] [ réalité consensuelle ] [ secondéité médium ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

épistémologie

- Passons au strong programme lui-même. Pourriez-vous expliquer aux lecteurs non initiés le type de relativisme qui caractérise votre analyse sociologique de la connaissance ? Quelles sont les théories relativistes que vous rejetez ?

- Je dirais que le trait essentiel de tout type de relativisme doit être le rejet de l’absolutisme. Être relativiste, c’est reconnaître que les prétentions de la science à la connaissance n’ont ni ne peuvent prendre le titre de connaissance absolue. Pour être absolue, la connaissance doit être vraie sans aucune restriction, elle doit être connue avec certitude, être une vérité complètement stable et éternelle : c’est le genre de connotations qui donnent son sens au mot "absolu". Et c’est précisément toutes ces connotations que le relativiste rejette.

Donc le relativiste peut dire : toute connaissance est conjecturale, partielle, susceptible d’être révisée ; les théories scientifiques finissent toujours par s’écrouler, elles ont presque toujours – peut-être toujours, mais certainement presque toujours – raison au sujet de certaines choses, et tort au sujet d’autres choses. Elles ont raison jusqu’à un certain degré d’approximation au sujet de certaines choses, et au sujet d’autres choses elles ont raison avec un meilleur degré d’approximation. Tout cela veut dire qu’on ne peut pas accoler le mot "absolu", avec tout son sens, à la prétention à la connaissance. Je dirais donc qu’en conséquence on doit nécessairement accepter ou adopter une certaine forme de relativisme. 

Maintenant, oui, il existe différents types de relativismes, bien que chacun de ces types doive rejeter l’absolutisme pour être une forme de relativisme. Mais bien sûr, il y a des façons idiotes de rejeter l’absolutisme. Par exemple, quelqu’un pourrait dire simplement : "Oh, nous ne connaissons rien, hein ?" ou encore : "Ouais, de toute façon c’est une question d’opinion", puis tenir des propos affligeants comme : "Bien, c’est peut-être vrai pour vous, mais ça ne l’est pas pour moi." Il y a évidemment un grand nombre de façons négligentes et idiotes de nier le caractère absolu de la connaissance, mais le faire n’oblige personne à exprimer des opinions idiotes. On peut nier le caractère absolu de la connaissance sans tomber dans le subjectivisme, sans invoquer sans réfléchir la simple opinion, ou d’autres choses de ce genre. Le lecteur non initié doit comprendre que pour être relativiste, il n’est pas nécessaire de penser "faites ce que vous voulez". C’est une forme de relativisme, mais c’est une forme stupide de relativisme, et ce n’est absolument pas nécessaire pour un relativiste d’être de ce genre-là. Je peux vous assurer que le relativisme associé à la Science Studies Unit n’est pas de ce genre-là. C’est la négation, formulée de manière beaucoup plus prudente, du caractère absolu de toute connaissance. Je rejette le relativisme du "faites ce que vous voulez", tout comme je rejette le relativisme subjectiviste, anti-scientifique, basé sur une conception très individualiste de la connaissance.

Auteur: Bloor David

Info: https://journals.openedition.org/. Entretien avec François Briatte. Traduction de Marc Lenormand

[ distanciation ]

 

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humour

Un jour un maître kabbaliste juif, un initié chrétien et un soufi étaient voyage très loin de leurs patries. Après avoir terminé leurs affaires, sur le chemin du retour vers leur ville, il leur restait deux jour de marche avant d'atteindre la ville. Comme ils avaient plus rien à manger, hormis un halva (gâteau très sucré), s'imposa l'idée de jeûner la journée et de dormir la nuit sans rien manger. Comme ça le matin, ils pourraient partager la "halva" pour reprendre des forces avant de se remettre en route.
La nuit, ils s'arrêtèrent dans une gîte pour dormir. C'étaient des saints hommes qui avaient l'habitude de faire des expériences mystiques via des pratiques ésotérique. Le matin, entre initiés, chacun racontait ses rêves (ou voyages astraux) pour en discuter les interprétations.Cette nuit-là dans le gîte chacun fit sa prière, demandant à Dieu de l'inspirer.
Au matin, avant de reprendre la marche de cette longue dernière journée, chacun conta ses songes.

Le maître kabbaliste commença : "Cette nuit je suis monté dans la merkavah... j'ai exploré différents sephiroths de l'arbre jusqu’à atteindre kether et j'ai vu l'ange Metraton."
- Ôh ! quel rêve magnifique ! tu as vu Metraton ? en tous cas la grâce de jehovah était vraiment avec toi dirent l'initié chretien et le soufi.
"Oui,la grâce de jehovah est vraiment avec moi."
L'initié chrétien raconta alors:
"Cette nuit dans mon rêve, j'ai vu notre seigneur Jésus-Christ dans toute sa gloire descendre vers moi. Il était accompagné des anges, des archanges, des trônes, puissances, etc...
Ces êtres de lumière chantaient : HOSANNA FILS DE DAVID... LE CIEL ET LA TERRE SONT EMPLI DE TA GLOIRE.
Dans mon rêve je suis entré en extase tellement le chant des anges était magnifique. Une musique céleste comme vous n'avez jamais entendu."
Waouh ! s'écrièrent le maître kabbaliste et le soufi. - Tu as vu le messie en personne ? Le fils de Dieu ? En tous cas, voilà un vrai rêve mystique.
Et toi l'ami soufi, qu'as-tu as vu ? demandèrent le maitre kabbaliste et l'initié chrétien.
"HEU ! moi je ne sais ce qui se passe. Je n'ai vu ni l'ange Metraton, ni le Christ."
- Ah bon ! tu n'a pas rêvé ?
"Si,si... J'ai fait un rêve, bien sûr, dans lequel j'ai vu le prophète Mohammed. Qui m'a dit : ET TOI ! QUE FAIS-TU LA A DORMIR ??!... LÈVE-TOI ET MANGE LE GÂTEAU (halva)...
- Et ?
"Je me suis levé et je l'ai mangé pour obéir à cet ordre."
Le kabbaliste et l'initié chrétien jetèrent un d'oeil là ou il y avait le gâteau pour constater sa disparition.
Un peu déprimé et le ventre vide d'avoir jêuné, ils dirent:
- TON RÊVE EST PLUS ÉLEVÉ QUE LE NOTRE, EN VÉRITÉ TU AS FAIT UN TRÈS BEAU RÊVE.
Et le voyage continua...

Auteur: Internet

Info:

[ gnostique ] [ monothéïsmes ] [ éveil ] [ pragmatisme ]

 

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