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unicité

Que tous les contraires - tels que masse et énergie, sujet et objet, vie et mort - soient à ce point les uns les autres donc parfaitement inséparables, reste toujours aussi difficile à croire pour la plupart d'entre nous. Mais ce n'est que parce que nous acceptons comme réelles ces lignes de démarcation entre les contraires. Redisons-le, ce sont ces limites elles-mêmes qui créent cette apparente existence d'opposés distincts. Pour résumer clairement, dire que "la réalité ultime est une unité des contraires", c'est finalement dire que dans la réalité ultime, il n'y a pas de frontières. Partout.

Auteur: Wilber Ken

Info: No Boundary: Eastern and Western Approaches to Personal Growth

[ spiritualité ]

 

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spiritualité

Que tous les opposés, tels que la masse et l'énergie, le sujet et l'objet, la vie et la mort, sont si étroitement liés au point d'être quasi inséparables, semble encore difficile à croire pour la plupart d'entre nous. Ce n'est que parce que nous acceptons comme réelle la ligne de démarcation entre les opposés. Ce sont, rappelons-le, les frontières elles-mêmes qui créent l'existence apparente d'opposés séparés. Pour dire les choses clairement, dire que "la réalité ultime est une unification des opposés" revient de fait à dire que dans la réalité ultime, il n'y a pas de frontières. Où que ce soit.

Auteur: Wilber Ken

Info: No Boundary: Eastern and Western Approaches to Personal Growth

[ non-dualité ] [ indiscriminé ] [ unicité ] [ mérismes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

continent contrapuntique

L’opulence des polyphonies européennes a témoigné en faveur des ambitions des créateurs qui les ont servies : mettre en place un monde esthétique dans lequel sons simultanés et sons successifs sont inséparables les uns des autres, comme devraient l’être les habitants des cités d’Europe. Même la thermodynamique de Boltzmann, qui tente de contenir dans une seule unité de gaz stable les mouvements incontrôlables des particules individuelles de ce gaz, ne pourrait apprivoiser une telle multiplicité d’événements. La générosité esthétique l’emporte à l’évidence sur l’ambition calculatrice. Ainsi allaient les compositeurs européens, jusqu’à une époque récente où les nuages lourds des décibels amplifiés n’emportaient pas encore dans leurs orages tétanisants la subtilité des harmonies concertantes. 

Auteur: Gautier Jean-François

Info: Ce que nous sommes. Aux sources de l’identité européenne, Philippe Conrad dir., édition Institut Iliade / Pierre-Guillaume de Roux, 2018

[ ancien monde ] [ analogie musicale ] [ passéisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jugement

[…] mettre la morale au-dessus de tout, comme le font les protestants et les spirites, c’est encore renverser l’ordre normal des choses ; cela même est donc "diabolique", ce qui ne veut pas dire que tous ceux qui pensent ainsi soient pour cela en communication effective avec le diable. À ce propos, il y a encore une autre remarque à faire : c’est que les milieux où l’on éprouve le besoin de prêcher la morale en toute circonstances sont souvent les plus immoraux en pratique ; qu’on explique cela comme on voudra, mais c’est un fait ; pour nous, l’explication toute simple, c’est que tout ce qui touche à ce domaine met en jeu inévitablement ce qu’il y a de plus bas dans la nature humaine ; ce n’est pas pour rien que les notions morales de bien et de mal sont inséparables l’une de l’autre et ne peuvent exister que par leur opposition.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 316

[ préséances médiocres ] [ paradoxe ] [ inversion ]

 

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spéculation

Mais quelle est donc la principale condition préalable pour que l'évolution suive son cours ? Dans une publication intitulée Physical Mode of the Biofield, Andrej Detela nous l'apprend: il s'agit de l'information. Cependant, il précise que des structures doivent être déjà en place ou se mettre en place pour que le processus évolutif ait lieu. Il faut donc:
• Une base d'information. Detela mentionne en particulier qu'il faut pouvoir emmagasiner d'énormes quantités d'énergie (bytes d'information).
• Une composante évolutive. L'aspect évolutif dépend de la capacité de la structure concernée à s'auto-organiser.
Toujours selon Detela, les deux processus sont inséparables et en symbiose, car il faut une source d'information primale pour que l'évolution s'effectue. Ce principe se retrouve à tous les niveaux structurels d'un organisme vivant. Donc, plus un organisme évolue, plus il se complexifie et plus il peut gérer de l'information, améliorer ses systèmes de communication et utiliser efficacement l'énergie des divers niveaux. Qui plus est, ce principe s'applique au-delà du champ biologique et vaut aussi pour toute structure énergétique subtile.

Auteur: Lapierre David P.

Info: Un monde de conscience

[ parapsychologie ]

 

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Information

Mais quelle est donc la principale condition préalable pour que l'évolution suive son cours ? Dans une publication intitulée Physical Mode/ of the Biofield, Andrej Detela nous l'apprend: il s'agit de l'information. Cependant, il précise que des structures doivent être déjà en place ou se mettre en place pour que le processus évolutif ait lieu. Il faut donc: • Une base d'information. Detela mentionne en particulier qu'il faut pouvoir emmagasiner d'énormes quantités d'énergie (bite d'information). • Une composante évolutive. L'aspect évolutif dépend de la capacité de la structure concernée à s'auto-organiser. Toujours selon Detela, les deux processus sont inséparables et en symbiose, car il faut une source d'information primale pour que l'évolution s'effectue. Ce principe se retrouve à tous les niveaux structurels d'un organisme vivant. Donc, plus un organisme évolue, plus il se complexifie et plus il peut gérer de l'information, améliorer ses systèmes de communication et utiliser efficacement l'énergie des divers niveaux. Qui plus est, ce principe s'applique au-delà du champ biologique et vaut aussi pour toute structure énergétique subtile.

Auteur: Lapierre David P.

Info: Un monde de conscience

[ information ] [ conscience ] [ évolution ] [ collectivité ] [ oméga ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

nécropole

Des veilleuses rouges luisaient paisiblement sur des pierres tombales. Des icônes méditaient sur d'autres. Des croix de bois s'abritaient sous des toits pentus. Et les noms s’alignaient, en caractères latins ou cyrilliques, et les titres de noblesse, et les ordres de chevalerie, et les décorations, et les regiments dans lesquels les morts avaient servi, énumérés avec tant d'attendrissement et de minutie qu'on eût cru qu'ils y servaient encore. Ce cimetière, c'était un manuel d'histoire, c'était un armorial, et Sergo eût pu n'y voir que les témoignages du dernier orgueil de ceux à qui plus rien n'appartient et qui se consolent en pensant qu'eux du moins ont appartenu, mais il perçut qu'il s’agissait de bien autre chose : ces princes, ces évêques, ces généraux, et, dans les tombes plus récentes, ces cornettes et ces midships de quatre-vingts ans, ne se voulaient inséparables de leurs distinctions que parce qu'ils se préparaient à rendre compte de l'usage qu'ils en avaient fait. On devinait, sous terre, le bourdonnement de ces guerriers vaincus et désormais invincibles, qui attendaient impatiemment le premier coup de trompette de la parousie pour surgir de terre en tenue de parade. Cette Sainte-Geneviève-des-Bois, c'était déjà la vallée de Josaphat.

Auteur: Volkoff Vladimir

Info: Les Orphelins du Tsar

 

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appartenance

Ontologiquement et généalogiquement, d'ailleurs, chacun de nous n'a pu accéder à sa propre humanité que grâce aux paroles et aux soins de son entourage, de ses parents en premiers lieu, et ce dès le sein maternel. Les compétences que nous avons acquises sont elles-mêmes inséparables des sollicitations et des apports d'autrui, avec des échelles variables allant des proches jusqu'à la culture d'une société donnée, systématiquement en lien avec d'autres cultures. Ainsi l'individualité de la conscience, bien qu'absolument réelle, n'en a pas moins été portée par un réseau pensant antérieur, et qui continue à la porter. La conscience n'existe que pour autant qu'elle participe de ce réseau dont on ne saurait définir les limites. Elle s'inscrit dans la pensée comme le corps dans l'espace. Ainsi, aucun de nous n'est donc détenteur de sa propre humanité, laquelle n'est pas plus enfermée dans notre cerveau que dans notre individualité corporelle, et nécessite d'ailleurs un milieu. Je suis humain parce je relève de plus que moi. Une conception qui est en harmonie avec le fondement de la dignité humaine telle que nous l'avons envisagée précédemment. Et la pensée humaine elle-même s'enracine dans l'histoire profonde du vivant, tout en appartenant plus largement à l'ordre même du monde, lesquels nous dépassent.

Auteur: Bourg Dominique

Info: Une nouvelle Terre

[ grégarisme ]

 

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vision du monde

Rambam [Moïse Maimonide] était unique parmi nos sages à bien des égards, dit le rabbin. Ce prince de la déduction logique, le codificateur de nos lois, était la fois chirurgien, philosophe, homme de science et kabbaliste. Il intégra la sagesse profane de l’Europe et de l’Arabie, les conceptions religieuses des mahométans et des chrétiens ainsi que notre propre tradition. Il composa à partir du savoir qu’il avait accumulé et de ses visions des livres qui n’ont guère d’équivalents parmi les œuvres des autres mortels. Il consacra à la réalité un chapitre de son Guide des Egarés. Il affirme que l’univers est composé d’atomes. Qu’il existe du vide entre les atomes. Que le temps est composé d’atomes. D’atomes de temps. Que dans chaque atome de matière et chaque atome de temps résident des accidents nombreux, et qu’ils en sont inséparables. Que donc ni la matière ni le temps ne sont inséparables d’accidents nombreux. […] Selon Rambam, la nature de la matière et ses changements dans le temps sont une combinaison de processus aléatoires et de processus prédéterminés. Et cette caractéristique a été inoculée à la nature de la matière comme à celle du temps à leur niveau le plus fondamental, celui de leurs propres atomes. Il s’ensuit que toute création doit inclure le rationnel et le prévisible aussi bien que l’accidentel et l’irrationnel.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", pages 191-192

[ résumé ] [ pléromatique ]

 
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camarde

La mort, la nôtre, est vraiment née au XVIè siècle. Elle a perdu sa faux et son horloge, elle a perdu les Cavaliers de l'Apocalypse et les jeux grotesques et macabres du Moyen Âge. Tout ça, c'était encore du folklore et de la fête, par où la mort s'échangeait encore, certes pas avec l'efficacité symbolique des primitifs, mais du moins comme phantasme collectif au fronton des cathédrales ou dans les jeux partagés de l'enfer. On peut même dire : tant qu'il y a de l'enfer, il y a du plaisir. Sa disparition dans l'imaginaire n'est que le signe de son intériorisation psychologique, quand la mort cesse d'être la grande faucheuse pour devenir l'angoisse de la mort. Sur cet enfer psychologique, d'autres générations de prêtres et de sorciers vont grandir, plus subtiles et plus scientifiques.

Avec la désintégration des communautés traditionnelles, chrétiennes et féodales, par la Raison bourgeoise et le système naissant de l'économie politique, la mort ne se partage plus. Elle est à l'image des biens matériels, qui circulent de moins en moins, comme dans les échanges antérieurs, entre des partenaires inséparables, et de plus en plus sous le signe d'un équivalent général. Dans le mode capitaliste, chacun est seul devant l'équivalent général. De même chacun se retrouve seul devant la mort - et ceci n'est pas une coïncidence. Car l'équivalence générale, c'est la mort.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: L'échange symbolique et la mort (1976)

[ historique ] [ faucheuse ] [ renaissance ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste