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mathématiques

Au commencement de la géométrie, on dit : - On donne le nom de parallèles à deux lignes qui, prolongées à l'infini, ne se rencontrent jamais... Et, dès le commencement de la statique, cet insigne animal de Louis Monge a mis à peu près ceci : - Deux lignes parallèles peuvent être considérées comme se rencontrant si on les prolonge à l'infini.

Auteur: Stendhal

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attitude

1) Ne pleure. Quoi qu'il arrive.(2) Emploie ton apparence pour créer une image de force.(3) Développe une puissance qui se maintient. (4) Spécialise toi.(5) Ne porte pas ton sexe comme un insigne.(6) Mets-y plus de temps que n'importe qui d'autre.(7) Soit fidèle.(8) Soit un joueur d'équipe.(9) N'utilise jamais ta famille comme excuse.(10) Apprend à être un manager.(11) Monte un réseau.

Auteur: Feinstein Dianne

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[ usa ] [ réussite ] [ recette ]

 

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losers

Les perdants m’ont toujours intéressé parce que ce sont les personnages les plus insignes de l’Histoire, ce sont eux dont la vie et l’expérience sont les plus riches, surtout ceux qui savent pourquoi ils ont perdu. Qu’est-ce qu’un perdant magnifique ? Pour moi, il y deux grands exemples de perdants : Don Quichotte quand, à la fin du roman, il regarde la foule brûler ses livres. Cyrano de Bergerac, quand il met dans la bouche de Christian les mots d’amour qu’il ne pourra jamais prononcer.

Auteur: Sepúlveda Luis

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[ vaincus ] [ littéraires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cycles

Un siècle d’enfants qui veut tirer sur un siècle d’adultes, la grande difficulté, c’est de se mettre en position de tir. Mais le terrible vient après : le tir commencé, plus un jeune qui ne passe "adulte".

Cette duperie insigne, dont on s’aperçoit trop tard, a permis à des millions d’avancer en âge, sans qu’il y paraisse et presque tranquillement.

Quand leurs yeux enfin voyaient, il n’y avait même plus à se suicider. Ainsi la vie humaine à persisté au long des siècles.

Auteur: Michaux Henri

Info: Face aux verrous

[ générations ] [ impasse ] [ humanité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couleur

Le Temple est un ordre religieux-militaire, pas un ordre monastique ; et l'expression de "moine-soldat", courante et galvaudée et impropre.
Tous les frères portent un habit, un uniforme : c'est le manteau orné d'un insigne, la croix rouge, simple ou pattée sur l'épaule. Le manteau est blanc pour le chevaliers, de bure, marron ou noir, pour les autres. Les frères chapelains sont tonsurés et imberbes ; les chevaliers et les sergents portent la barbe et le cheveu court. La bannière de l'ordre est "baucent", c'est-à-dire mi-partie blanc, mi-partie noir ; le mot, malgré les élucubrations d'étymologistes de Monoprix, n'a jamais eu d'autre sens.

Auteur: Demurger Alain

Info: Jacques de Molay : Le crépuscule des templiers, 1771 PBP n° 964, p. 47

[ moitié-moitié ] [ templiers ]

 

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vacherie

À toi, Emmanuel, je rappelle que l’autel sur lequel tu t’es érigé, les espaces sacrificiels et symboliques que tu es en train de piller, ont une raison d’être qui dépasse l’accomplissement de l’individualité, et que tu n’as nulle légitimité, ni capacité, pour en conscience les aspirer au profit de ta seule vanité. Nul pouvoir n’a de sens sans engagement. Il n’est sinon que fatuité, coquille s’évidant, fatras et apparat qui emporte au néant.

À toi qui croyais t’être extirpé de l’angoissante peur du rien en pratiquant la politique comme un jeu et une satisfaction inconséquente et joueuse, exclusivement disposée dans le rapport au soi, sache qu’en suivant ce chemin, tu n’as été, ne sera et ne restera que cela.

Insigne et putride vacuité.

Auteur: Branco Juan

Info: Contre Macron

[ France politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

symbole

Nous le voyons pour la première fois attesté dans l’Antiquité grecque. Si nous allons aux textes, à différents endroits chez Aristophane, Hérodote, Lucien, etc., nous voyons d’abord que le phallus n’est pas du tout identique à l’organe en tant qu’appartenance du corps, prolongement, membre, organe en fonction. L’usage du mot qui domine de beaucoup, c’est son emploi à propos d’un simulacre, d’un insigne, quel que soit le mode sous lequel il se présente [...]. C’est un objet substitutif et en même temps cette substitution a une propriété très différente de la [...] substitution-signe. On peut presque dire que cet objet a tous les caractères d’un substitut réel, de ce que nous appelons dans les bonnes histoires, et toujours plus ou moins avec le sourire, un godemiché, de gaude mihi*, soit un des objets les plus singuliers par leur caractère introuvable qu’il y ait dans l’industrie humaine.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 346-347. *réjouis-toi en moi

[ signifiant ] [ historique ] [ étymologie ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

gouvernances

Toutes les identités, sans exception, furent socialement construites : les Han, Birmans, Américains, Danois, tous. Bien souvent, ces identités, en particulier les identités minoritaires, sont d'abord imaginées par des États puissants, comme les Han ont imaginé les Miao, les colons britanniques les Karen et les Shan, les Français les Jarai. Inventées ou imposées, ces identités choisissent, plus ou moins arbitrairement, l'un ou l'autre trait, aussi vague soit-il - religion, langue, couleur de peau, régime alimentaire, moyens de subsistance - selon le desideratum. Ces catégories, institutionnalisées dans des territoires, avec régime foncier, tribunaux, droit coutumier, chefs nommés, écoles et la paperasserie inhérente, peuvent devenir des identités passionnément ressenties. Dans la mesure où l'identité est stigmatisée par l'État ou la société au sens large, elle risque de devenir pour beaucoup une identité résistante et provocante. Ici, les identités inventées se combinent avec une forme d'héroïsme, dans laquelle ces identifications deviennent un insigne d'honneur.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ colonialisme ] [ nations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

christianisme

À la fin de 1510, pour les affaires de l’ordre, F. Martin Luther s’en allait à Rome. Une immense espérance le soulevait. Il allait, pieux pèlerin, vers la cité des pèlerinages insignes, la Rome des Martyrs, centre vivant de la chrétienté, patrie commune des fidèles, auguste résidence du vicaire de Dieu. Ce qu’il voyait ? La Rome des Borgia devenue, depuis peu, la Rome du pape Jules.

Quand, éperdu, fuyant la Babylone maudite, ses courtisanes, ses bravi, ses ruffians, son clergé simoniaque, ses cardinaux sans foi et sans moralité, Luther regagnait ses Allemagnes natales, il emportait au cœur la haine inexpiable de la Grande Prostituée. Les abus, ces abus que la Chrétienté unanime flétrissait, il les avait vus, incarnés, vivre et s’épanouir insolemment sous le beau ciel romain. Il en connaissait la source et l’origine. Au couvent, de 1505 à 1510, il avait pu mesurer la décadence de l’enseignement chrétien. Il avait éprouvé, jusqu’au fond de son âme sensible, la pauvreté desséchante de la doctrine des œuvres. À Rome en 1510, c’était l’affreuse misère morale de l’Église qui lui était apparue dans sa nudité. Virtuellement, la Réforme était faite. Le cloître et Rome avaient rendu, dès 1511, Luther luthérien...

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, page 8

[ déception ] [ protestantisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

fraternité

Je n’ai pas de frères de race,
j’ai des frères de condition,
des frères de fortune et d’infortune,
de même fragilité, de même trouble
et pareillement promis à la poussière
et pareillement entêtés à servir
si possible à quelque chose,
à quelqu’un, même d’inconnu,
à quelque frère de même portée,
de même siècle, ou d’avenir…

Je n’ai pas de frères de race,
ni de religion, ni de communauté,
pas de frères de couleur,
pas de frères de guerre ou de combat,
je n’ai que des frères de Terre
secoués dans la galère
des espoirs et désespoirs
des mortels embarqués,
des frères de rêve partagés
de peurs trop communes.

Je n’ai pas de frères de race,
j’ai des frères de condition,
bien différents et très semblables,
d’ailleurs terriblement interchangeables
dans l’égoïsme
ou dans la compassion…
Des frères tout pétris de l’envie
de partager leur solitude avec le pain
et parfois le bonheur insigne
d’apprendre ensemble à dire non…

Je n’ai pas de frères de race,
mais des frères dans le refus
de n’être qu’un passant,
des frères par l’art et par le chant,
et l’énergie déployée chaque jour
à tenir tête au néant.
Des frères à travers les âges,
la géographie et les frontières,
- et qui sait même, au-delà de l’espèce,
peut-être un frère en tout vivant…

Auteur: Baglin Michel

Info: Un présent qui s'absente, Frères de terre

[ poème ]

 

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