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juifs

Or l’antisémitisme est bien porté dans nombre de salons ; c’est leur façon à eux aussi, de protester contre les insolences d’un luxe qu’ils ne peuvent tous égaler, contre l’arrogante intrusion des parvenus, contre la prépondérance des hommes d’argent, voire contre les iniquités du "capitalisme" et contre le "parasitisme social".

Car les déclamations de l’antisémitisme contre la finance et le capital l’amènent à un vague anticapitalisme, partant à une sorte de socialisme ingénu, inconscient et inconséquent, le socialisme, oserai-je dire, de ceux qui ne voient pas où leurs idées les mènent. A cet égard, l’antisémitisme se rencontre avec le socialisme ; ce sont comme deux frères ennemis qui ont grandi, côte à côte, dans des milieux différents. Au point de vue économique, en effet, l’antisémitisme n’est guère que le socialisme des salons, le socialisme du clubman et du hobereau, le socialisme mondain de tous ceux dont les rentes sont inférieures aux appétits ou aux ambitions, le socialisme bourgeois de tous les vaincus de la vie et de tous les mécontents de la fortune.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: " Les doctrines de haine ", éditions Payot et Rivages, Paris, 2022, page 39

[ jalousie ] [ proximité idéologique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaule

Le royaume de France est un des mieux gouvernés de notre temps ; on y trouve de nombreuses et excellentes institutions qui garantissent au roi liberté d'action et sécurité. La première est le parlement et ses prérogatives. L'ordonnateur de ce royaume, connaissant l'ambition et l'insolence des puissants, jugea bon de leur mettre dans la bouche quelque frein qui les bridât. D'autre part, sachant bien quelle crainte le peuple nourrissait contre les seigneurs féodaux et voulant le rassurer, il prit soin que cette besogne n'incombât pas au roi : il lui épargnait ainsi la rancune des grands. Il institua donc un tiers juge afin que, sans l'intervention du souverain, fussent frappés les orgueilleux et soutenus les humbles. Aucune mesure ne pouvait être plus sage, aucune ne pouvait mieux soutenir la cause du roi et du royaume. On en peut tirer une autre maxime : les princes doivent mettre sur le dos des autres les besognes désagréables, et se réserver à eux-mêmes les agréables. Et j'en conclus de nouveau qu'il doit certes faire cas des puissants, mais gagner la sympathie des faibles.

Auteur: Machiavel Nicolas

Info: Le Prince

[ éloge ]

 

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camouflage

Dans le milieu de la grande truanderie, Rosso Dagarella était ce qu'on appelle un lézard. Le lézard est un expert de la poudre aux yeux, de l'infiltration, de l'imposture. C'est un spécialiste de la mue, un champion de l'incognito, un virtuose du ni vu ni connu. Qu'on n'aille pas imaginer je ne sais quel cabotin qui aime se déguiser comme un pitre de carnaval : le lézard serait plutôt tout le contraire. Ce jour-là, Rosso Dagarella portait un vêtement assez commun, mais de bonne coupe, qui aurait pu habiller un bourgeois modeste ou un maître artisan. Tout son art tenait dans son sens du mimétisme : un lézard ne se cache pas, ne se masque pas, ne se livre pas à un stupide jeu d'acteur. Il sait juste adopter avec naturel les attitudes et les comportements de l'humanité ordinaire ; il se contente d'emprunter tous les gestes, tous les accents, toutes les allures, sans jamais appuyer ou surjouer. Il adhère simplement à la normalité des pigeons qu'il veut plumer et des limiers qu'il veut semer. La meilleure planque d'un lézard, c'est la cohue des marchés, c'est la ferveur des processions, c'est le tourbillon frôleur des bals. Il est toujours juste là où on ne le cherche pas, un peu à côté, presque sous vos yeux. Qu'il ait un cave à lessiver ou un ennemi à éviter, il le colle généralement de si près qu'il demeure inaperçu. Il rôde aux lisières de son entourage : dans la domesticité des amis du client, dans les buveurs qui trinquent avec ses hommes de main, dans les messagers qui portent son courrier. Il s'expose avec une insolence si tranquille qu'il reste toujours couvert.

Auteur: Jaworski Jean-Philippe

Info: Gagner la Guerre

[ espion ] [ normalité ] [ comédien ]

 

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industrie du divertissement

Ce sont des Juifs qui ont imaginé la technique perverse des burlesque shows, l'exploitation systématique d'un érotisme que l'on exacerbe avec de diaboliques raffinements sans jamais lui permettre de se satisfaire. Ce sont eux qui ont inventé les taxi girls, cette forme de la traite des blanches plus avilissante que la prostitution. Ce sont eux qui ont multiplié à travers New-York ces gigantesques salles de spectacle dont la monstruosité est la honte de notre époque. À Paris, le Rex de M.Jacques Haïk, avec son plafond badigeonné au bleu d'outremer et piqué d'étoiles, avec ses nymphes de plâtre, ses minarets, ses balcons gothiques et ses pergolas, nous offre un assez bel exemple de ce que peut réaliser Israël lorsqu'il a les coudées franches. Les Juifs de New-York ne sont ni moins ni plus barbares que M.Jacques Haïk, mais comme ils sont beaucoup plus puissants que leurs compatriotes du ghetto de Paris, leur mauvais goût s'étale et s'impose avec plus d'insolence encore. C'est une débauche de colonnades corinthiennes et de gargouilles, d'ornements massifs outrageusement dorés, et de lambris aux couleurs criardes, l'accumulation forcenée de tout ce qu'il ne faut pas faire, de tout ce qu'il faut éviter. Le voyageur qui a visité le Paramount de New-York, ou le Roxy, ou l'Hippodrome, se hâte de conclure que les Américains ne conçoivent que des monstruosités. Ce qui est très injuste. Je ne prétends certes point que les Américains ont dans l'ensemble le goût très sûr. (Ils ont cependant créé en Nouvelle-Angleterre et dans les États du Sud un "style colonial" qui ne manque pas de charme). Mais les fautes de goût les plus visibles, les plus affligeantes que l'on note à New-York et ailleurs (je pense aux castels médiévaux des ploutocrates d'Hollywood) sont d'abord la manifestation de l'esthétique juive triomphante. Les vrais Américains — en ceci comme pour bien d'autres choses — supportent les conséquences de leur méconnaissance du problème juif. Ils se sont laissé asservir et on les tient pour responsables des attentats auxquels se livrent leurs conquérants. On dit également chez nous, pour flétrir l'immonde Paris-Soir des distingués industriels Beghin et Prouvost, qu'il a introduit dans notre presse les mœurs américaines. Américaines ? Allons donc... Il n'y a pas de journaux américains à New-York. Il n'y a que des journaux juifs. Et ceux qui ne le sont pas complètement ont bien été forcés de suivre le mouvement, de copier la formule qui réussit si merveilleusement, de tout sacrifier au scandale, au sensationnel, de fignoler des présentations tapageuses, d'élever à la hauteur d'un art le mépris du lecteur.

Auteur: Cousteau Pierre-Antoine

Info: l'Amérique Juive (1942, 100 p.)

[ laideur ] [ antisémitisme ] [ nouveau monde ] [ presse ] [ colonisation ] [ noyautage ] [ capitalisme ] [ cosmopolitisme ]

 

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