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féminisme

Toute domination personnelle, psychologique, sociale et institutionnalisée sur cette terre peut être tracée jusqu'à sa source : l'identité phallique des hommes.

Auteur: Dworkin Andrea

Info:

[ hommes-par-femme ] [ patriarcat ]

 

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société

Le désir de violer l'intimité d'autrui est une forme immémoriale de l'agressivité qui, aujourd'hui, est institutionnalisée (la bureaucratie avec ses fiches, la presse avec ses reporters), moralement justifiée (le droit à l'information devenu le premier des droits de l'homme) et poétisée (par le beau mot : transparence).

Auteur: Kundera Milan

Info: L'art du roman, p.182, Folio no2702

[ administration ] [ big brother ]

 

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pouvoir

Mais la police et les armées n'ont jamais interdit les actes de violence, de même que les institutions internationales n'ont interdit les guerres, car elles ont simplement imposé les lois exprimant la dominance du plus fort sans essayer de comprendre les mécanismes en cause; elles font respecter, par la violence, une violence institutionnalisée, lorsque s'oppose à elle une violence explosive.

Auteur: Laborit Henri

Info: La colombe assassinée

[ injustice ] [ force ] [ partialité ]

 

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danger nucléaire

Pourtant, ce qui me semble incontestable, c'est que tout système social (et pas seulement le nôtre) qui a créé et entretient une machine apocalyptique susceptible d'être déclenchée, notamment pour une contre-attaque, ou pour la première utilisation, d'armes nucléaires, ceci entre les mains d'un seul être humain - n'importe lequel, pas un en particulier, ou pire encore entre les mains d'un certain nombre de personnes - est une organisation folle par essence. Notre système est de ce genre. Nous sommes en proie à une folie institutionnalisée".

Auteur: Ellsberg Daniel

Info: La machine du Jugement dernier : Confessions d'un planificateur de guerre nucléaire

[ guerre atomique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

La grandeur de la femme la distingue de l’homme, en ce qu’elle définit la vie en fonction de ses besoins alors que lui, la définit en fonction de ses appétits. Cette différence est fondamentale aux deux sexes et au dilemme existentiel qui les unit ou les désunit depuis toujours. La grandeur de la femme n’a pas été reconnue et institutionnalisée par le passé, telles que le furent les prouesses du mâle, de sorte qu’il est difficile, même aujourd’hui, de reconnaître et d’admettre chez elle, une dimension créative qui complète parfaitement, et nécessairement, celle de l’homme.

Auteur: Montréal Bernard de

Info:

 
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Ajouté à la BD par miguel

gouvernances

Toutes les identités, sans exception, furent socialement construites : les Han, Birmans, Américains, Danois, tous. Bien souvent, ces identités, en particulier les identités minoritaires, sont d'abord imaginées par des États puissants, comme les Han ont imaginé les Miao, les colons britanniques les Karen et les Shan, les Français les Jarai. Inventées ou imposées, ces identités choisissent, plus ou moins arbitrairement, l'un ou l'autre trait, aussi vague soit-il - religion, langue, couleur de peau, régime alimentaire, moyens de subsistance - selon le desideratum. Ces catégories, institutionnalisées dans des territoires, avec régime foncier, tribunaux, droit coutumier, chefs nommés, écoles et la paperasserie inhérente, peuvent devenir des identités passionnément ressenties. Dans la mesure où l'identité est stigmatisée par l'État ou la société au sens large, elle risque de devenir pour beaucoup une identité résistante et provocante. Ici, les identités inventées se combinent avec une forme d'héroïsme, dans laquelle ces identifications deviennent un insigne d'honneur.

Auteur: Scott James C.

Info: The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia

[ colonialisme ] [ nations ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

consensus

Le discours capitaliste, ce n'est pas le discours tenu par "des capitalistes", c'est une structure, posée en termes de mathèmes* par Lacan, où le sujet peut s’imaginer qu’en tant qu’auto-entrepreneur en puissance, il est le maître du langage ; le discours capitaliste c’est le discours hégémonique que vous entendez partout, tous les jours, dans tous les mass médias, le discours des gouvernements et de leur "opposition" institutionnalisée, le discours des entreprises, des marques, des pipoles qui "font l'actualité"... le Discours Capitaliste est au plan technique, dans son acception stricte lacanienne, le résultat de la copulation perverse du Discours Universitaire avec le Discours du Maître, une structure qui se reconnaît à ceci: le Réel en tant qu'il est l'impossible (l'un-possible) l'impossible à dire, l'impossible à représenter, l'impossible à imaginer est évacué, dénié, refoulé au profit de nouveaux mots (ou de mots arrachés à leur étymon: la novlangue), de formules, d'explications, de résolutions, d'injonctions, d'une idéologie plus ou moins larvée de la promesse, du Progrès à venir, d'un "retour sur investissement"... c'est possible! un jour... vous verrez... yes we can! ...aïe!

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: *formalisation algébrique des concepts de psychanalyse

[ illusion ] [ définition ] [ performatif ] [ profit refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

islam

Un militant de gauche m'expliquait récemment que, pour les musulmans, la religion n'était pas une affaire privée, mais régissait l'ensemble de la vie des citoyens, et que cela, si j'étais réellement ouverte à la différence, je devais l'accepter. Or, cette idée, Gresh lui fait un sort dans son livre, en la dénonçant comme un lieu commun qui "a pris force d'évidence pour tous les journalistes pressés" et sert à "expliquer la difficulté de l'islam à s'adapter à la dissociation du religieux et du politique" (Mahomet, contrairement à Jésus, était un chef politique et militaire, et tout le mal viendrait de là). Il commente: "On pourrait rétorquer que l'Eglise catholique a mis quelques siècles à accepter la séparation d'avec l'Etat, malgré le caractère non politique du message de Jésus." Mais, de toute façon, fait-il valoir, les pouvoirs politique et religieux n'ont jamais été réellement confondus dans les pays musulmans. Il cite Olivier Roy: "Dès la fin du premier siècle de l'hégire, une séparation de facto entre pouvoir politique (sultans, émirs) et pouvoir religieux (le calife) s'est constituée et institutionnalisée", même si le partage de cette différence était autre qu'en Occident. Aujourd'hui, la différence existe toujours bel et bien, même si l'imprégnation religieuse de la société reste forte dans les pays musulmans (mais, après tout, c'est la même chose aux Etats-Unis, par exemple). Pourquoi, alors, faudrait-il réserver aux musulmans une place à part au sein du mouvement altermondialiste?

Auteur: Cholet Mona

Info:

 

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époque moderne

C’est seulement depuis la seconde Guerre mondiale que nous sommes entrés dans le temps de la grande moisson du Royaume de l’homme. Nous avons maintenant affaire à une génération sécularisée pour laquelle l’existence matérielle est tout, et la vie spirituelle n’est rien. C’est une génération pour laquelle tout ce qui est symbolique devient toujours plus incompréhensible. C’est une génération qui ne vit plus dans une société vivante, mais dans un monde institutionnalisé où les appareils étatiques, administratifs et industriels se dressent devant la personne humaine comme d’énormes pyramides. C’est une génération qui est en train d’éliminer de sa conscience la notion de famille.

Cette génération est orpheline. C’est pourquoi la fraternité perd aussi son sens, car, pour être frères, il faut un père commun. Et s’il n’y a pas de père, le passé paraîtra comme une absurdité. En conséquence, l’avenir deviendra également absurde, car sans passé il n’y a pas d’avenir. Il n’y a donc plus qu’à essayer de mener une existence sans histoire dans le présent. Il faudra se consoler par un "engagement" dans un monde collectif mais sans identité et revenir à sa propre vacuité qui se manifeste extérieurement sous la forme de la "communauté" symbiotique où la promiscuité doit servir de succédané à la fraternité perdue. [...]

Le chaos dont nous avons été si longtemps préservés dresse sa menace sur nous. Et cette menace ne peut être écartée par les dirigeants sécularisés que d’une manière : par une dictature, une dictature technocratique. En réalité cette dictature a déjà commencé à faire son entrée pas à pas.

Auteur: Lindbom Tage

Info: Dans "L'ivraie et le bon grain", trad. du suédois par Roger Du Pasquier, éditions Archè, Milan, 1976, pages 19-20

[ individualisme ] [ tribalisme ] [ pouvoir arbitraire ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

psycho-sociologie

C'est ici que la culture entre en jeu, dans l'image de ce moi idéalisé qui peut prospérer dans le monde des prises de contrôle par emprunt. Cette personne idéalisée se dérobe à toute dépendance ; elle ne s'accroche pas à d'autres. Les réformateurs de l'État-providence craignent qu'il ait encouragé la dépendance institutionnalisée : précisément ce qu'espérait Bismarck. En lieu et place de la vie institutionnelle, les réformateurs veulent notoirement plus d'initiative individuelle et d'esprit d'entreprise : des coupons pour l'éducation, des comptes d'épargne individuels pour la vieillesse et les soins médicaux. Autrement dit, chacun devrait gérer sa couverture sociale comme un service commercial.

Il est trompeur d'assimiler la peur de la dépendance à l'individualisme pur et simple. Dans le monde des nouvelles affaires, ceux qui prospèrent ont besoin d'un réseau serré de contacts sociaux ; si des cités globales se forment, c'est, entre autres raisons, qu'elles offrent un territoire local pour le networking (travail en réseau) en face-à-face. Les gens qui ne sont rattachés aux organisations que par ordinateur, qu'ils travaillent chez eux ou se retrouvent seuls sur le terrain, ont tendance à se marginaliser, parce que leur manquent ces contacts informels que l'on appelle parfois des "refroidisseurs".

La peur de la dépendance désigne plutôt la crainte de ne plus être maître de soi et, sur un plan plus psychologique, la honte de se retrouver à la merci des autres. Un des grands paradoxe du modèle de la nouvelle économie est qu'en faisant voler en éclats la cage de fer elle n'a réussi qu'à réintroduire ces nouveaux traumas sociaux et émotionnels dans une nouvelle forme institutionnelle.

Auteur: Sennett Richard

Info: La culture du nouveau capitalisme, p 45

[ post-capitalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel