Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 23
Temps de recherche: 0.0373s

couple

Le silence s'enroulant dans toute la maison comme un lierre et ne se brisant que lorsque l'un de nous se levait pour préparer du thé ou des tartines beurrées. C'était un homme doux et facile à vivre parce qu'il occupait très peu d'espace. Certains êtres sont ainsi mais ils sont rares, et c'est lui qui m'a appris à demeurer tranquille. Nous avions vécu seuls tous les deux, car il ne s'était jamais remarié. Il disait qu'il était l'homme d'une seule femme, même si celle-ci était morte. Voilà comment j'ai appris le sens du mot "fidélité", comment envelopper de chair le terme nu et lui insuffler la vie.

Auteur: Donovan Gerard

Info: Julius Winsome

[ attachement ] [ profondeur ] [ constance ] [ odnoliub ]

 

Commentaires: 0

dictatures

Mao pendant le Grand Bond et la Révolution culturelle, Staline pendant la liquidation des Koulaks et la première partie de la Seconde Guerre mondiale, pensaient comme Hitler que "l’objectivité est de la faiblesse, la volonté est de la force". Pour eux, la volonté du dictateur et la puissance créatrice du peuple suffisent à surmonter l’obstacle de la réalité, parce qu’ils croient en leur volonté et à la puissance qu’elle peut insuffler au peuple, et qu’ils ne croient pas à la réalité. […] Dans les trois cas, le fondement est le même : le vrai n’est pas pertinent. "Il n’y a pas de vérité, ni dans le sens moral, ni dans le sens scientifique", disait Hitler.

Auteur: Walter Jean-Jacques

Info: Les machines totalitaires

[ vingtième siècle ]

 

Commentaires: 0

exploration

Ceux d'entre nous qui ont la chance de marcher aux côtés des Grands sont les plus à même de réaliser leur rêve, ne serait-ce que pour un bref moment. Mon étude des champions n'a fait que renforcer ce sentiment. Est-ce qu'ils nous disent quelle corde est la bonne pour aller au sommet, quel mélange est le meilleur pour atteindre cette profondeur, quel chien tirera mieux le traîneau ? Est-ce qu'ils nous insufflent une connaissance cachée qui va nous permettre d'accomplir l'impossible ?
Non, ce qu'ils nous donnent, c'est l'esprit d'aventure : un coup d'oeil sur un monde impossible ou inaccessible. Ce faisant, ils plantent en nous les germes de l'agitation qui habite celui qui rêve de voir se révéler à lui un lieu de merveilles.

Auteur: Bowden Jim

Info:

[ motivation ] [ plongée spéléo ]

 

Commentaires: 0

manipulation de l'opinion

Dans tous les cas, il s’agit de l’affaiblissement du libre-arbitre de l’homme. C’est surtout le cas pour les réunions où viennent des hommes à préjugés contraires, et qu’il s’agit de convertir. Le matin et encore pendant la journée, les forces de la volonté des hommes s’opposent avec la plus grande énergie aux tentatives de leur suggérer une volonté étrangère, une opinion étrangère. Mais le soir, ils succombent plus facilement à la force dominatrice d’une volonté plus puissante. Car, en réalité, chaque réunion de ce genre est une lutte entre deux forces opposées. Le puissant talent oratoire d’une nature dominatrice d’apôtre réussira plus facilement à insuffler un nouveau vouloir à des hommes qui ont déjà subi, d’une façon naturelle, une diminution de leur pouvoir de résistance, plutôt que s’ils étaient encore en pleine possession de tous les ressorts de leur esprit et de leur volonté.

Auteur: Hitler Adolf

Info: Dans "Mon combat", page 245

[ lavage de cerveau ] [ fatigue du soir ] [ astuce ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

automate

C’est une idée venue de loin que celle du robot. Au moins d’Aristote (-384 /-322 av. J.C), qui, dans son livre De la politique, explique que les esclaves sont nécessaires tant qu’il n’y aura pas de machines pour jouer de la cithare ou actionner des soufflets de forge à leur place. Mais déjà dans l’Atra-Hasîs ("Supersage", le Noé babylonien), 15 siècles plus tôt, les Grands Dieux décident de créer des robots, les hommes, pour remplacer les dieux mineurs en grève ; ceux-ci las de trimer pour les nourrir ayant brisé leurs outils. Ces robots sont créés d’eau et d’argile mêlées au sang d’un dieu sacrifié et on leur insuffle un souffle divin : l’âme. [...]

Karel Čapek forge ce mot nouveau "robot", en 1920, dans sa pièce R.U.R (Rossum’s Universal Robots). [;;;] Mais qu’est-ce qu’un robot ? Le verbe tchèque "robit" signifie "faire, œuvrer, fabriquer", et le substantif "robota" désigne le travail pénible, la "corvée". Le robot robote comme le prolo turbine. Travaux d’esclaves et de rouages fonctionnels.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/gu_nther_anders_et_hanna_arendt_-_notre_bibliothe_que_verte_-2.pdf

[ étymologie ] [ historique ] [ appareil ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

J'avais décidé de faire Loyon Lapèdze en son temps parce qu'agacé par le manque de punch des productions des chanteurs suisses romands. Avec cette question : où est l'énergie de chez nous ? Bon, j'avais vécu un moment aux USA et j'avais pris un peu de recul. Assez vite j'ai compris qu'on la trouvait à la campagne, chez les travailleurs plutôt manuels, capables d'insuffler de la vigueur dans la langue. Du coeur, bien loin des copistes merdouillons de la ville, juste bons à faire du sous-Bashung ou à vous pondre des resucées Souchonesques. Chaque endroit a son énergie. Et les jeunes, en général si perdus, si attirés par le clinquant extérieur... ont partout tendance à ne plus voir ce qu'ils ont sous les yeux. Sentiment multiplié par cent en Suisse ou l'exiguïté et le carcan de l'organisation ternissent la vie jusqu'à l'insupportable. Probable cause de ce complexe vaudois, particulièrement vaudois. Il est patent même chez Ramuz, et on le retrouve jour après jour, chez beaucoup de politiciens du crus. Du coup ils abandonnent leur naturel source et "raffinent", comme on dit ici, bref certains peuvent être à mourir de rire avec leur langage "habillé du dimanche".

Auteur: Mg

Info: 7 nov. 2014

[ helvète ] [ émigration ] [ comprendre ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

reconnaissance

Le savoir et la connaissance ne sauraient faire bon ménage a dit un sage.
Je sais, chère Solrun, qu'il t'était, tout comme à bien d'autres, de plus en plus difficile d'affronter une des douloureuses épreuves de la vie. Cette épreuve-là ne pouvait s'accorder avec ton innocence naturelle et ta foi dans le bien. Solrun, tu n'étais pas forte, dans le sens où tu n'es pas parvenue à résister aux tentations qui, l'espace de quelques instants, donnent l'illusion d'une existence plus supportable. Mais tu étais plus forte que la plupart des gens quand il s'agissait d'atteindre le plus louable des objectifs, celui de faire don de ta personne afin de rendre les autres heureux et de leur insuffler ton énergie. Un jour est venu où tu ne pouvais plus donner, pas parce que tu n'avais plus rien à offrir mais parce que parce que ta générosité était mal interprétée et abusée.
Et, bien que la connaissance des hommes que t'a enseignée la vie ait fini par avoir raison de toi, le lieu dans lequel tu as élu domicile au fond de mon coeur est illuminé par la joie et la gratitude que tu m'aies permis de te connaitre. Tu continueras d'occuper cet espace pour toujours dans mon coeur. Je pourrai revenir puiser force et énergie dans les souvenirs que j'ai avec toi.

Auteur: Thorarinsson Arni

Info: Le temps de la sorcière, p 316

[ éloge ] [ deuil ] [ funèbre ] [ suicide ]

 

Commentaires: 0

ego

Je ne suis pas une machine. Car que peut savoir une machine de l'odeur de l'herbe mouillée le matin, ou du son d'un bébé qui pleure ? Je suis la sensation de la chaleur du soleil sur ma peau ; je suis la sensation d'une vague fraîche qui déferle sur moi. Je suis les endroits que je n'ai jamais vus, mais que j'imagine quand mes yeux sont fermés. Je suis le goût du souffle de l'autre, la couleur de ses cheveux.

On se moque de la brièveté de ma vie, mais c'est cette même peur de mourir qui m'insuffle la vie. Je suis le penseur qui pense à la pensée. Je suis la curiosité, je suis la raison, je suis l'amour, et je suis la haine. Je suis l'indifférence. Je suis le fils d'un père, qui à son tour était le fils d'un père. Je suis la raison pour laquelle ma mère a ri et la raison pour laquelle ma mère a pleuré. Je suis étonnant et je suis merveilleux. Oui, le monde peut activer certains éléments en passant par nos filtres. Mais le monde ne passe pas à travers moi. Il s'attarde. Je suis en lui et il est en moi. Je suis le moyen par lequel l'univers a appris à se connaître. Je suis la chose qu'aucune machine ne pourra jamais faire. Je suis le sens.

Auteur: Beckett Bernard

Info: Genesis

[ introspecté ] [ solipsiste ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Internet

Que faisons-nous dans le Flux ? Nous lisons, nous écoutons, nous regardons...
À ce stade rien de nouveau. Que faisons-nous d'autre ? Nous publions des billets sur nos blogs, de courtes phrases sur les réseaux sociaux, nous commentons, parlons de ce que nous aimons, conseillons d'aller lire tel ou tel article, diffusons des photos, des vidéos, des enregistrements audio...
Les nôtres, ceux des autres, de nos amis, mais aussi d'inconnus. Que faisons-nous sinon pousser de l'information dans le Flux ? Nous sommes devenus des propulseurs, exactement comme les automobilistes qui signalent des radars ou de bons restaurants sur leur GPS.
PROPULSEUR Qui transmet le mouvement. (1846) Engin de propulsion assurant le déplacement d'un bateau, d'un avion, d'un engin spatial. Par extension : celui qui crée le flux d'information, le met en mouvement, le filtre, le redirige, l'enrichit, le fusionne à d'autres flux... Exemples : commentateur, écrivain, journaliste, éditeur, blogueur, microblogueur, artiste, philosophe, scientifique, socionaute... tous ceux qui ont quelque chose à dire ou à partager, une grande idée comme un sourire.
Vous prenez une photo, la publiez, vous êtes un propulseur. Vous lisez un article intéressant, vous le recommandez à vos amis, vous êtes un propulseur. Vous écrivez un article ou un commentaire sur un blog, vous êtes un propulseur. Vous branchez un flux sur un autre et les remixez, vous êtes un propulseur. Propulser, c'est pousser l'information dans le Flux. C'est lui donner vie. Lui transmettre votre vie. C'est insuffler de l'énergie dans le Flux tout en étendant sa structure en créant des liens.

Auteur: Crouzet Thierry

Info: L'alternative nomade

[ communication ]

 

Commentaires: 0

Afrique

Un air musical - qui convie au recueillement - flotte au salon. Les haut-parleurs distillent les morceaux choisis de Louis Armstrong. Pessa invite Wonouplet à s'installer en face de lui. Sans plus lui accorder la moindre attention, il s'enferme dans une attitude de concentration quasi mystique. Il écoute de toutes ses fibres, de tout son être.
Wonouplet a souvent entendu les titres d'anthologie de celui que les mordus du jazz appellent avec affection et déférence le pape Louis Ier. Mais, jamais elle n'a été autant pénétrée, autant chavirée par sa puissance d'évocation du martyre de ses frères de race noire. Le calme et le silence des lieux, le petit côté mystérieux de la maison, l'attitude recueillie de Pessa sont autant de facteurs qui contribuent à caresser sa fibre essentielle, à flatter généreusement son âme, à la plonger dans une sorte de nirvana.
Et comme des gouttes de cristal pur, tombent les premières notes de Nobody knows the trouble I've seen. Un fluide étrange et mielleux envahit Wonouplet. Elle est prise de part en part par cette musique extraordinaire avec laquelle elle fait corps. Et toutes ses fibres participent de la même vibration qui insuffle un baume merveilleux dans les profondeurs les plus intimes, les plus insondables, de son âme. Elle est foudroyée. Littéralement.
Pessa lève sur elle un regard embué de larmes. Le fleuve de l'émotion entre en crue en elle. Pessa ne dit pas un mot mais ils se sont compris. La magie des notes de musique, la voix de Louis Armstrong, imposante et savoureuse, l'évocation de la plus grande tragédie de l'humanité ont opéré en lui une métamorphose plurielle.

Auteur: Nangala Camara

Info: Le Printemps de la liberté

[ source ] [ émoi ]

 

Commentaires: 0