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propagande

Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes... on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.... Que le fossé se creuse entre le peuple et la science,....Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser... On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux....que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté...L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir.

Auteur: Carfantan Serge

Info: https://mrmondialisation.org/prosopopee-de-serge-carfantan-inspire-de-gunter-anders/

[ lavage de cerveau ] [ endoctrinement ] [ psychologie des foules ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

synéchisme

... ce qui, en dehors de la mort, pourrait se produire pour chaque homme, se produira pour chaque homme avec elle. En même temps, la mort limite le nombre de nos risques et de nos déductions personnelles, rendant donc leur résultat moyen incertain. L'idée même de probabilité et de raisonnement repose sur l'hypothèse que ce nombre est indéfini mais immense. Nous voilà donc avec la même difficulté qu'auparavant, et je n'en vois qu'une solution. Il me semble que nous sommes poussés à cela, que la logique exige inexorablement que nos intérêts ne soient pas limités. Ils ne doivent pas s'arrêter à notre propre destin, mais doivent embrasser la communauté tout entière. Cette communauté, encore une fois, ne doit pas être limitée, mais doit s'étendre à toutes les races d'êtres avec lesquels nous pouvons entrer en relation immédiate ou servir de médiateur intellectuel. Elle doit s'étendre, même de manière vague, au-delà de cette époque géologique, au-delà de toutes les limites. De fait celui qui ne sacrifierait pas sa propre âme pour sauver le monde entier, est, il me semble, illogique dans ses déductions, en tout cas en terme de collectif. La logique est ancrée dans le principe social.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: The Doctrine of Chances, 1878

[ ouverture ] [ grégarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cénacles

La troisième dimension est celle des bulles dans lesquelles peuvent enfermer les réseaux, pourtant célébrés pour leur "ouverture". A force de s'y rencontrer et d'y communier dans les mêmes valeurs et autour des mêmes intérêts, les membres en arrivent à se couper du monde. Ils sont au chaud entre eux, en ne s'exposant qu'à ce qui confirme leurs postulats et entretient la compétition pour l'orthodoxie. Il suffit de quelques minutes pour retrouver des partisans qui se renforcent dans leurs convictions par la surabondance des arguments. C'est ce que l'on nomme biais de confirmation : si vous croyez en une thèse et ne recherchez que des faits ou les gens qui vous l'assurent vraie, vous allez en trouver beaucoup. La seule méthode scientifique est celle de la falsifiabilité : énoncer à quelles conditions une hypothèse serait fausse ou infirmée par les événements et rechercher si ces conditions sont remplies. Et si l'on s'isole entre gens partageant des mêmes prémisses, consacrant toute leur énergie ( particulièrement les plus excités et les plus extrémistes ) et un temps invraisemblable à démontrer que tout concorde pour donner raison, il y a de fortes chances que cela renforce croyances et préjugés.

Auteur: Huyghe François-Bernard

Info: La désinformation : les armes du faux

[ pouvoir ]

 

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nord-sud

L’intervention de Zelensky au festival cannois va de soi si vous regardez ça sous l’angle de ce qu’on appelle "la mise en scène" : un mauvais acteur, un comédien professionnel, sous l’œil d’autres professionnels de leurs propres professions.

Je crois que j’avais dû dire quelque chose dans ce sens il y a longtemps. Il aura donc fallu la mise en scène d’une énième guerre mondiale et la menace d’une autre catastrophe pour qu’on sache que Cannes est un outil de propagande comme un autre. Ils propagent l’esthétique occidentale, quoi…

S’en rendre compte n’est pas grand-chose mais c’est déjà ça. La vérité des images avance lentement. Maintenant, imaginez que la guerre elle-même soit cette esthétique déployée lors d’un festival mondial, dont les parties prenantes sont les États en conflit, ou plutôt "en intérêts", diffusant des représentations dont on est tous spectateurs… vous comme moi.

J’entends qu’on dit souvent "conflit d’intérêt", ce qui est une tautologie. Il n’y a de conflit, petit ou grand, que s’il y a intérêt. Brutus, Néron, Biden, ou Poutine, Constantinople, l’Irak ou l’Ukraine, il n’y a pas grand-chose qui a changé, mise à part la massification du meurtre.

Auteur: Godard Jean-Luc

Info: 23 mai 2022

[ ukraine-russie ] [ géopolitique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

intérêts

Les travaux de Nordhaus préconisent un objectif de réduction des températures bien inférieur à ce que demandent les experts du GIEC aujourd'hui. Pour Nordhaus, si la température globale grimpe de 2 degrés, on ne perd que 1% de PIB mondial. Dans ses dernières publications, en 2016, il évalue à 3.5 degrés le réchauffement global optimal afin de concilier croissance économique et réponse au défi environnemental. Cela ne correspond pas du tout à l'objectif de 1.5 degré défendu par le GIEC, qui explique qu'au delà de 2 degrés, les conséquences seront catastrophiques.
[...]
Avec son modèle, Nordhaus a cherché à faire une analyse coûts / bénéfices du changement climatique, avec d'un côté les pertes de productivité causées par le réchauffement, et de l'autre, les montants qu'il fallait investir pour réduire ce réchauffement, en faisant une transition énergétique vers un système décarboné. Avec ce modèle, Nordhaus vise bel et bien une réduction des émissions de gaz à effet de serre mais son objectif reste de maintenir une croissance économique via un réchauffement optimal, pas de changer le modèle et pour cela, il est critiqué par d'autres économistes ou par les écologistes qui demandent des changements drastiques.

Auteur: Pottier Antonin

Info: https://www.franceculture.fr/economie/le-nobel-deconomie-veut-reconcilier-ecologie-et-economie

[ court terme ] [ capitalisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

fréquences

Un musicien écoutant un concert peut, bien sûr, rêver à des milliers de sujets différents, mais un domaine de réflexion réunira de façon fructueuse ses intérêts scientifiques et esthétiques. Il peut, en effet, retracer l'histoire d'une bonne partie de la physique mathématique à travers l'étude de la musique et des instruments qui la font. Déjà, à l'époque de Pythagore (Vie siècle avant J. C.) on avait inventé la gamme harmonique qui porte le nom de gamme de Pythagore. Sur cette gamme, les hauteurs des notes correspondent aux vibrations des cordes de harpes, dont les longueurs varient comme ½, 1/3, etc. Au XVII siècle, l'étude de la vibration des cordes par l'abbé Marin Mersenne, un correspondant de Descartes, constitua la base des recherches sur les équations aux dérivées partielles et leurs applications, travail dont les racines se trouvent dans les oeuvres de grands mathématiciens comme Daniel Bernouilli et Jean le Rond d'Alembert au XVIIIe siècle. Hermann von Helmolz, au XIXe siècle, consacra une grande partie de son immense talent à l'étude des systèmes vibratoires ; Lord Rayleigh, le grand physicien anglais contemporain, étudia le même problème : il a laissé une Théorie du son qui est un classique.

Auteur: Collectif

Info: Sons et musique

[ historique ] [ mathématiques ]

 

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intraduisible

bayengo : arriviste amoral

Tout part d’une légende. Dans la mythologie bambara du Mali. Banyengo était un homme qui avait décidé de faire un pacte avec les esprits pour devenir riche. Mais les esprits avaient posé une condition pour exaucer son vœu : s’ils offraient quelque chose à Banyengo, un autre obtiendrait le double. La chose ne plut pas au quémandeur, alors il demanda à perdre un œil afin de voir son prochain perdre les deux yeux.

“Le Banyengo met sa virtuosité dans la petitesse. Plutôt que de voir réussir une personne, il préfère provoquer sa chute, même si cela provoque la sienne”, explique le réalisateur Alioune Ifra Ndiaye dans son livre On ne naît pas Banyengo, on le devient (éditions La Sahélienne, août 2016).

C’est lui qui a fait entrer le mot dans le langage populaire grâce à un court-métrage de fiction diffusé en 2006 par la télévision nationale du Mali. Aujourd’hui, le terme est largement utilisé dans la presse et dans les conversations pour désigner les politiciens sans éthique et néfastes à la société. “Ils ne voient que leurs propres intérêts. Le peuple, qu’il crève !” écrivait en novembre dernier le chroniqueur Bob dans Le Pays de Bamako, dans un article intitulé Les Banyengo de la République”.

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com. 26.12.2016

[ pacte faustien ] [ schadenfreude ]

 

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gouvernement

Parmi les causes des désappointements du libéralisme, il en est une toutefois que nous ne saurions nous dispenser de signaler, c’est l’avènement de la démocratie, avènement qui sera le trait le plus saillant de l’histoire du dix-neuvième siècle et auquel le libéralisme a lui-même largement contribué. La démocratie était la seule souveraine dont il pût préparer le règne. Il aurait beau la renier, c’est l’enfant de sa chair et de son sang, mais un enfant qui, tout en gardant l’empreinte de ses traits, ne lui ressemble guère. Fille indisciplinée, passionnée, remuante, impatiente de toute règle, présomptueuse et arrogante, elle est loin d’écouter docilement les froides leçons de son père ; elle ne se fait pas scrupule d’être rebelle à ses maximes ; elle est portée, en grandissant, à ne voir en lui qu’un mentor gênant. Une fois émancipée et investie de la souveraineté, la démocratie s’est presque partout montrée prompte à faire bon marché des solutions libérales, chaque fois qu’elle en croyait apercevoir de plus conformes à ses appétits ou à ses ambitions. Rien de plus simple. Les intérêts ou les penchants, qui avaient d’abord espéré tout gagner à la ruine du principe d’autorité, se sont plus ou moins insurgés contre le principe de liberté, dès qu’ils ne se sont plus flattés d’y trouver leur profit.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, page VI

[ idéologies ] [ incompatibilité ]

 

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marchandisation

Ce sont de bien tristes conditions littéraires où se débattent les écrivains d'aujourd'hui... Une presse odieusement mercantile qui a transformé notre production intellectuelle en objet de réclame et qui force le génie pauvre à passer, les mains pleines d'or, à ses comptoirs... une critique indifférente ou enchaînée... un public ignorant qui ne sait vers qui aller et qui, naturellement, instinctivement, va vers tout ce qui est stupide ou abject... C'est plus qu'il n'en faut pour la protection des médiocres, et la défaite des talents... Et puis, il faut bien le dire, les écrivains sont trop nombreux. La mêlée est compacte, dure, égoïste. On n'y entend pas les cris de douleurs, les appels désespérés couverts par les hurlements de tous. Chacun pour soi. On ne se connaît pas ; on n'a pas le temps. On n'a le temps que de songer à ses intérêts, à sa réclame, à sa vie si disputée. Il paraît trop de livres, et les mauvaises herbes que personne n'arrache, et qui jettent à tous les vents leurs pullulantes graines, étouffent les belles fleurs poussées à leur ombre mortelle !... Heureux encore, quand, parmi les cimetières d'oeuvres mortes, une, de temps en temps, survit et finit par graver, sur la pierre dure de l'immortalité, un nom cher et glorieux comme celui de Jean Lombard !

Auteur: Mirbeau Octave

Info: In : préface de L'Agonie de Jean Lombard

[ décadence ]

 

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relations humaines

Maintenant nous pouvons comprendre la vraie fonction de nos amis : ils ne sont pas nos alliés dans la bataille des intérêts, mais ils le sont dans la bataille des caractères. Ils prennent la vie comme nous. De là vient que nous supportons aisément qu'ils aient d'autres idées que les nôtres. Outre que ces dissentiments intellectuels peuvent avoir une fin, notre ami se rangeant à notre opinion, ou nous à la sienne, ils ne touchent pas au fond des natures. Mais très libres de différer sur les grands sujets, nous avons absolument besoin d'être d'accord avec nos amis dans les petites choses. Car les natures se révèlent dans ces occasions imprévues, nous y pouvons tâter l'étoffe dont chaque homme est fait, et quand il s'agit de ceux que nous aimons, nous avons besoin de sentir que c'est de la soie. Qu'un de nos amis s'oppose à nous dans une question de philosophie ou d'art, cela nous procurera le plaisir de faire de belles armes ensemble. Mais qu'un homme soit dur avec un pauvre, grossier avec une femme, brutal avec un inférieur, quand même il nous aurait donné d'autre part toutes les approbations possibles, il n'est pas de notre race, nous n'avons rien de commun avec lui. Car si les amitiés se développent sur le plan de l'esprit, elles se forment ailleurs.

Auteur: Bonnard Abel

Info: L'amitié, 1928

[ authentique ] [ double moral ]

 

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