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efficacité

Si la folie ne fut pas le dénominateur commun aux nazis, quel était-il? Le premier, c'est l'énorme énergie qu'ils ont déployée. Goring et ses collègues étaient des bourreaux de travail. Ils s'imposaient d'interminables journées, dormaient très peu et vouaient leur vie entiere à la nazification du monde. Ils travaillaient comme des forçats, et fanatiquement. Il est bien dommage que nous n'ayons pas une telle énergie a consacrer au bon fonctionnement de la démocratie. Seconde spécificité : les nazis se concentrent sur les résultats de leurs efforts et ne se soucient guère des moyens a employer pour y parvenir.

Auteur: El-Hai Jack

Info: Le nazi et le psychiatre

[ amoral ] [ pouvoir ] [ avidité ] [ dictature ]

 

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femmes-hommes

FERNANDO KRAPP : L'amour ne s'exige pas ! Il y a des hommes qui l'exigent de leurs femmes, et les femmes acceptent cette exigence. Elles jouent à leur mari toute la comédie stupide qu'on attend traditionnellement d'une femme amoureuse : des intonations suaves, des regards profonds, des descriptions interminables et répétées de sentiments dont elles prétendent qu'ils sont parfois plus faibles - sans toutefois qu'ils disparaissent - et tantôt que soudain ils débordent. Soupirs ! Chuchotements ! Du bluff, tout ça ! Et leurs maris y croient, par-dessus le marché ! Du bluff ! L'amour ne se demande pas.

Auteur: Dorst Tankred

Info: Fernando Krapp m'a écrit cette lettre

[ sincérité ] [ murphisme ]

 

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couleur

Un jaune de Van Gogh est un or alchimiste, un or butiné sur mille fleurs, élaboré comme un miel solaire. Ce n’est jamais simplement l’or du blé, de la flamme, ou de chaise de paille ; c’est un or à jamais individualisé par les interminables songes du génie. Il n’appartient plus au monde, mais il est le bien d’un homme, le cœur d’un homme, la vérité élémentaire trouvée dans la contemplation de toute une vie. Ce feu, au ciel, grossit justement les étoiles. Jusque-là va la témérité d’un élément actif, d’un élément qui excite assez la matière pour en faire une nouvelle lumière.

Auteur: Bachelard Gaston

Info: Le droit de rêve

[ art pictural ] [ doré ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

souffrance juvénile

Pendant les vacances d'août, la période consécutive la plus longue que je passais avec lui, on allait passer trois quatre semaines dans la maison de Dora en Calabre, et il n'y avait presque jamais de trêve. Trois semaines quand tu es enfant sont interminables. Le désespoir que j'éprouvais était sans limite. Et c'est là que je découvris que la douleur des enfants n'intéressait personne: la majorité des adultes la considère comme sans importance, un incident négligeable, ou simplement ils ne s'en aperçoivent même pas. Et plus je souffrais, plus il s'énervait. Ce n'était pas juste que je souffre alors que j'étais avec lui.

(Les parents sont séparés, elle passe les vacances avec son père)

Auteur: Barone Marta

Info: Città Sommersa

[ famille divorcée ] [ psy ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

folie

...nous avons acheté des asticots et de la farine pour appâter les poissons. Le vendeur était un Omanais du quartier asiatique qui traînait toujours sur la plage. Les gens l'appelaient Ninja parce qu'il passait son temps à faire des mouvements de karaté dans le vide et à crier comme s'il se battait contre des milliers d'ennemis invisibles. Les adultes disaient qu'il était fou, avec ses katas. Nous, les enfants, on aimait bien, on trouvait ça plus normal que bien des choses que font les adultes, comme organiser des défilés militaires, vaporiser du déodorant sous les bras, porter des cravates quand il fait chaud, boire des bières toute la nuit assis dans le noir ou écouter ces interminables chansons de rumba zaïroise.

Auteur: Faye Gaël

Info: Petit pays

[ relatif ] [ maturité-jeunesse ] [ personnage ]

 

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thérapie

Une fois de plus, je m'émerveille devant la capacité de Nell à apprendre, à absorber et à traiter une grande quantité d'information sur un sujet quelconque, n'importe quand. Je me demande toujours si sa passion pour l'information a un rapport avec la mort de son fils, si la constante absorption des faits est un ultime recours pour remplir un vide qui ne s'et jamais comblé. J'imagine son chagrin comme un trou noir, toujours béant, qui engloutit la connaissance à une vitesse effrayante. C'est le même trou noir en perpétuelle expansion qui a envahi mon esprit et mon coeur tout au long des semaines écoulées depuis la disparition d'Emma. Tandis que Nell nourrit sa souffrance par l'apprentissage, je nourris la mienne d'interminables recherches.

Auteur: Richmond Michelle

Info: L'année brouillard

[ deuil ] [ enfant ] [ tristesse ]

 

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judaïsme

L’établissement d’un État d’Israël, soulevait, à l’époque, un certain nombre d’appréhensions. On pouvait se demander, en effet, et on se demandait même chez beaucoup de Juifs, si l'implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu de peuples arabes qui lui étaient foncièrement hostiles, n'allait pas entraîner d'innombrables, d'interminables conflits. Certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : l'an prochain à Jérusalem.

Auteur: Gaulle Charles de

Info: Conférence de presse du 27 novembre 1967, in 1967, la guerre des six jours: la victoire empoisonnée, paru chez Éditions Complexe, 2001, p. 82, Pierre Hazan.

[ historique ]

 

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publicité

La télévision offre une quantité incalculable de données psychiques. Elle réactive la mémoire de la naissance du monde, elle nous introduit dans la grille, le réseau de petites taches agitées qui forment l’image ; et il y a la lumière et il y a le son. Je demande à mes étudiants : "Que voulez-vous de plus ?" Voyez la richesse de données qui se cache dans la grille, dans les éclatants emballages, dans les slogans publicitaires, dans les annonces style tranche de vie, dans les produits surgissant de l’obscurité, dans les messages codés et les interminables répétitions qui ressemblent à des incantations, à des mantra. "Coca-Cola, c’est ça. Coca-Cola, c’est ça. Coca-Cola, c’est ça." La télévision, en réalité, si nous pouvions nous souvenir qu’il faut la regarder avec innocence et surmonter notre irritation, notre ennui et notre dégoût, déborde de formules sacrées.

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ répétition ] [ propagande itérative ] [ TV ]

 

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judaïsme

A Coci - Les défenseurs d'Israël font de la mauvaise foi, sur plusieurs étages. Cette opération est conditionnée par les élections tout le monde le sait bien. En bref comment rassurer les électeurs par des mesures qui confinent au fascisme.
Le ratio de tués : 800 contre trois, rappelle d'autres chiffres. Et les exactions israéliennes sont présentées comme du "doigté".
On est fatigués d'ergoter ad infinitum contre les agissements de colonisateurs bourrés de certitudes qui pensent être les défenseurs de l'occident alors qu'ils ne sont que de vulgaires envahisseurs qui se targuent de défendre un progrès qui ne veut rien dire. Stop aux arguties interminables, à la mauvaise foi historique. J'ai aujourd'hui honte d'être un occidental. Ah ! quelle bêtise que la création de ce pays dans cette région... c'est une greffe qui ne prendra jamais et qui fait monter la haine entre les peuples.

Auteur: Glandu

Info: forum nouvel Obs sur la guerre à Gaza, janv. 2009, 21h06

 

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cyclisme

Au dernier jour des longues courses, une petite goutte de tristesse venait parfois se diluer dans le soulagement d'en avoir fini. La fatigue n'est jamais pure, elle comporte ce soupçon de bile qui teinte la joie des aboutissements, la peur du silence qui suit les activités intenses. Les lundis matin sont souvent difficiles pour les coureurs. On a passé plusieurs semaines dans l'agitation et le bruit, on s'est jeté à l'assaut des pentes dans la foule fournaise, on traversé avec les autres d'interminables paysages striés par la pluie silencieuse, on s'est engouffré à pleine vitesse dans l'ombre menaçante des tunnels de montagne et des sous-bois, entre les barrières métalliques de la dernière ligne droite, et puis plus rien. Lundi, à la maison, la solitude et ses acouphènes. Chez les parents lorsqu'on est jeune, puis chez soi. Une épouse qui a manqué, mais dont ni la voix ni l'étreinte ne comble l'incomblable.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ après-coup ] [ vacuité ] [ contraste ]

 

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