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médium

A peine Marina rentra t-elle dans mon bureau que l'esprit de son frère fit son apparition. Un flot d'émotions me traversa et je ne pus retenir mes larmes. L'esprit me montrait sa mère en train de déposer des fleurs sur sa tombe, un bouquet jaune et blanc.
Marina se dit fort étonnée car, selon elle, sa mère n'allait jamais au cimetière. Quelques jours s'écoulèrent, puis elle m'appela pour m'informer qu'elle avait eu des nouvelles de sa mère, et qu'à cette occasion, elle lui avait demandé ce qu'elle avait fait de son après-midi. Sa mère lui avait répondu qu'elle était allée fleurir la tombe de son frère. Marina l'interrogea sur la couleur des fleurs.
- Blanches et jaunes, pourquoi ?

Auteur: Alain Joseph Bellet

Info: Je communique avec les défunts

[ paranormal ]

 
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nostalgie

Ils dormaient là où le hasard les menait, sans autre exigence de confort que le giron de l'autre, quelquefois avec le le firmament pour seul toit, l'immense oeil noir de Dieu, criblé de ces lumières qui sont le reflet laissé par les regards des hommes qui ont contemplé le ciel, génération après génération, interrogeant le silence et écoutant l'unique réponse donnée par le silence. Plus tard, quand elle sera seule au monde, Marie de Magdala voudra se souvenir de ces jours et de ces nuits, et chaque fois elle sera obligée de lutter âprement pour défendre sa mémoire des assauts de la douleur et de l'amertume, comme si elle protégeait une île d'amour des attaques d'une mer tourmentée et de ses monstres.

Auteur: Saramago José

Info: L'Evangile selon Jésus-Christ

[ nocturne ] [ couple ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

chaos psychique

[…] lorsque nous sommes penchés sur un travail intellectuel, en cours de méditation spirituelle, ou au moment même où l’on s’est armé de tout son courage, c’est alors que l’anima nous envahit de ses images et de ses peurs, de ses distractions liées aux attachements et aux relations, de coups de téléphone, de besoins urgents, de désespoirs qui nous plongent au bord du suicide, de perturbations concernant des questions toujours plus profondes, dont le mystère déconcerte. Ébranlée par une idée nouvelle ou un élan spirituel, voici l’anima qui surgit, avec son désir de tout personnaliser, interrogeant "quelle relation y a-t-il ?" "et moi ?". Ces incursions torturantes de l’âme dans l’esprit et de l’esprit dans l’âme représentent la syzygie en action. C’est la conjunction.

Auteur: Hillman James

Info: Dans "Anima et Animus", pages 220-221

[ entropie ] [ principe dissolvant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfant

La légende raconte comment une femme rendue folle par la mort de son enfant, son cadavre encore serré dans ses bras, se mit en quête du Bouddha pour apprendre de lui la raison de son malheur. Avec compassion, le regard perdu dans le vide, tout désir éteint en lui, flottant déjà dans le grand néant où chaque douleur s'apaise, l'homme saint contempla la jeune mère et il l'interrogea : ne savait-elle pas que tout ce qui naît doit un jour mourir et que donnant le jour à son enfant, elle le promettait déjà à la nuit du tombeau ? La légende raconte qu'apaisée, la mère abandonna le petit cadavre aux flammes du bûcher et qu'elle se rendit ensuite à la grande clarté toujours vive de la vérité.

Auteur: Forest Philippe

Info: Sarinagara, p 91

[ deuil ] [ accepter ] [ résignation ]

 

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poème

L'air était pur ; un dernier jour d'automne,
En nous quittant, arrachait la couronne
Au front des bois ;
Et je voyais d'une marche suivie
Fuir le soleil, la saison et ma vie,
Tout à la fois.

Près d'un vieux tronc, appuyée en silence ,
Je repoussais l'importune présence
Des jours mauvais ;
Sur l'onde froide, ou l'herbe encore fleurie,
Tombait sans bruit quelque feuille flétrie,
Et je rêvais !...

Au saule antique incliné sur ma tête
Ma main enlève, indolente et distraite,
Un vert rameau ;
Puis j'effeuillai sa dépouille légère,
Suivant des yeux sa course passagère
Sur le ruisseau.

De mes ennuis jeu bizarre et futile !
J'interrogeais chaque débris fragile
Sur l'avenir ;
Voyons, disais-je à la feuille entraînée,
Ce qu'à ton sort ma fortune enchaînée
Va devenir ?

Auteur: Tastu Amable

Info: Poésies

[ enfance ] [ question ]

 

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science-fiction

La machine rôdait, inlassable. Le vent inclinait les antennes, le soleil jaunissait les feuilles des arbres, mangeait la peinture des volets, le temps ridait les hommes et endormait la ville, mais la Machine rôdait, éternelle. Elle parcourait, jour après jour, nuit après nuit, les rues larges et sèches, elle interrogeait les rares passants : "Qui êtes-vous ? Votre nom ? Votre adresse ? Que faites-vous ici ? A cette heure ?"
Elle saluait les habitants. Elle s'introduisait dans les maisons, silencieuse, indécelable, et fouillait. Elle gardait et protégeait la ville. Elle désinfectait minutieusement et détruisait avec un air de fatalité tout ce qui n'était pas de la ville. Elle errait et cherchait, entre les carrés d'herbe et les marronniers calmes, dans les cours fraîches et dans les petites forteresses tièdes et closes, les espions venus des autres Villes, les étrangers...

Auteur: Collectif

Info: Fiction n° 30, extrait de :Les Villes, nouvelle du Fiction, éditions Opta, mai 1956

[ robot ] [ automate ] [ canevas ]

 

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attitude

On interrogeait un sage: "Pourquoi es-tu le maître de tous tes contemporains?"
Il répondit: "C'est parce que je n'ai jamais rencontré un homme qui, de quelque manière, ne me parut mon supérieur. Lorsqu'il était plus sage que moi, je disais: il sert Dieu mieux que je ne le fasse, sa sagesse l'atteste. Lorsqu'il l'était moins, je pensais : au jour du jugement, les comptes qu'on lui demandera seront moins rigoureux: je prémédite tous mes prêches, lui les commets par inadvertance. Etait-il plus vieux: il m'a précédé en ce monde: ses mérites sont plus nombreux que les mieux. Etait-il plus jeune, je songeais: il a sans doute moins péché que moi. Avait-il me même âge et ma sagesse: son coeur est sans doute plus pur que le mien. Car je sais quel péchés je traîne. Ainsi je les honorais tous et m'humiliais devant eux.

Auteur: Bahya Ibn Paqûda

Info: Les devoirs du coeur Desclée de Brouwer p.407 rad A. Chouraqui

[ islam ]

 

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littérature

Jean Cocteau, déjà loin de ses poèmes vénitiens de 1909, risquait un saut qui, pour tout autre, eût été périlleux ; il retombait sur ses pieds, toujours. Plus applaudi que jamais, ayant renouvelé son public, s'étant fait une seconde jeunesse, il était partout à la fois ; il ne pouvait manquer le train puisqu'il courait devant la locomotive ; à la pointe de tout, du piquant des métaphores au bec de la plume, grâce à ses formules-flèches il s'installait dans l'aigu ; son menton interrogeant, son regard en tournevis, les doigts en vrille, il vivait "au bout de lui-même". Se reposer eût été s'émousser. De Cocteau-le-Pointu, l'électricité sortait par tous les angles. En redescendant l'escalier Henri III de l'immeuble de la rue d'Anjou, où il habitait chez sa mère, on se sentait imbécile, attardé, courbaturé, obtus ; lui seul pouvait dormir en dansant, sur les pointes.

Auteur: Morand Paul

Info: Venises, L'Imaginaire Gallimard, p. 93

[ anecdote ]

 

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introspection

Oh ! Quelle sphère de visions invisibles et de silences entendus, cet insubstantielle contrée de l'esprit ! Quelles essences ineffables, ces souvenirs intouchables et ces rêveries inavouables ! Et l'intimité de tout cela ! Un théâtre secret de monologues sans paroles et de conseils préventifs, manoir invisible de tous les états d'âme, de toutes les rêveries et de tous les mystères, lieu de villégiature infini de déceptions et de découvertes. Un royaume entier où chacun de nous règne en solitaire, interrogeant ce qu'il veut, commandant ce qu'il peut. Retraite cachée où nous pouvons étudier le livre troublé de ce que nous avons fait et de ce que nous pouvons encore faire. Un introcosme qui est plus moi-même que tout ce que je pourrai trouver dans un miroir. Cette conscience qui est le moi des moi, qui est tout, et pourtant n'est rien du tout - qu'est-ce alors ?

Auteur: Jaynes Julian

Info: The Origin of Consciousness in the Breakdown of the Bicameral Mind

[ soliloque ] [ entendement ] [ question ] [ dualité conscient - inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

FLP non TAL*

Nous inversons le processus de l'intelligence artificielle (IA) et du machine learning via un processus communautaire homme-machine (nourri par l'homme), plutôt que machine-homme...

C'est ainsi que nous travaillons à désambiguer, voire développer/accompagner une sémantique consensuelle qui ne se refuse pas à la complexité. Ceci au travers, si possible, d'une approche collective translangue (avec les intraduisibles), même si la base de données est francophone. 

Processus qui, via quelques règles et grâce aux moyens du numérique, développe une base de données intelligente au sens où auteurs et textes sont paramétrés précisément, tagués et modéré collectivement. Ainsi, par les souples et puissantes possibilité du moteur de recherche toutes sortes d'investigations s'offrent, quasi multi-dimensionelles, statistiques aussi,  mélangeant allègrement objectivité et subjectivité au sein d'un corpus, en évolution constante, sur base de mots et de citations. 

Au final une application très exigeante, qui pourra s'avérer dérangeante parce que très ouverte.

Auteur: Mg

Info: En réponse (négative) à une étude universitaire (via test time) qui interrogeait les entreprises numériques, précisément quant à l'impact écologique du développement de l'intelligence artificielle dans leur fonctionnement. *TAL = traitement automatique du langage

[ mutation numérique ] [ slow thinking ] [ dictionnaire analogique intriqué ] [ sérendipité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel