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homme-animal

La baleine bleue lui dit que ce n'étaient pas les étoiles qui brillaient mais quelque chose que les hommes appelaient des lampes, et ce qui y brûlait était une partie de nos corps. Ils ne nous chassaient pas pour se nourrir de notre chair mais pour l'huile de nos intestins qui brûlait en éclairant leurs maisons. Ils ne nous tuaient pas parce qu'ils avaient peur de notre espèce; ils le faisaient parce que les hommes ont peur de l'obscurité et que nous, les baleines, possédions la lumière qui les délivrait des ténèbres.

Auteur: Sepúlveda Luis

Info: Histoire d'une baleine blanche

[ littérature ] [ inversion ] [ paradis perdu ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

interdépendance

Ni les vaches ni les termites ne sont capables de digérer la cellulose de l’herbe et du bois sans les communautés de microbes qui habitent dans leurs intestins. 10% du poids sec d’un être humain sont composés de bactéries, dont certaines, qui ne sont pourtant pas congénitales, sont pourtant indispensables à sa survie. Une telle coexistence n’est pas une bizarrerie de la nature : c’est l’étoffe même de l’évolution. Sous son effet, les micro-organismes qui fabriquent la vitamine B12 dans l’intestin d’un homme pourraient bien faire partie intégrante de ses propres cellules d’ici quelques millions d’années.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 23

[ microbiote ] [ flore intestinale ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autoportrait

Il n’y a rien que je déteste plus que de croiser mon reflet dans un miroir, et pourtant je m’y résolus. L’image même d’un homme défait et vaincu. D’énormes valises noires autour d’yeux minuscules et craintifs. Tout à fait l’air d’un rat pris au piège par un chat impitoyable. Ma peau se débandait de toutes parts, comme si elle avait haï le corps qu’elle enveloppait. Mais le pire, c’étaient mes sourcils, pareils à des rideaux en bout de course et qui ne laissaient filtrer que le regard d’un dément. Horrible. A gerber. Et de plus, j’avais les intestins bloqués. Incapable d’en mouler un.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, page 80

[ dégoût ] [ dévalorisant ] [ moche ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

vulgarité

Le pilote, un Québécois customisé aztèque amorça un savant virage... Il faut se rendre à l'évidence que le virage fut amorcé avec 250 tonnes de kérosène dans les réservoirs du zinc, 2,5 litres de Johnny Skywalker dans les intestins du pilote et 25 ml de sperme dans les joues de l'hôtesse de l'air ; autant avouer, qu'à ce stade, la manoeuvre participait de l'exploit... A califourchon sur le fauteuil en cuir, ce témoin immémorial du génocide bovin, Darla agita son popotin dont la fine fente feignait le feulement de ce félin finaud, le caracal, qui se nourrit, sachez-le, boys and girls, de caracolants caraculs. Tout n'est toujours qu'une sombre histoire de caracul.

Auteur: Ramonet Yves pseudo

Info: Aux morsures millenaires

[ fesse ] [ aviation ]

 

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relatif

Manger des insectes vous dégoûte ? La gastronomie française compte pourtant bien des choses peu appétissantes à première vue qui se révèlent être excellentes. Vous rechignez devant une assiette de cloportes mais vous dégustez avec plaisir du dégueulis d'abeilles (miel), des ovules de poules (oeuf), du pain moisi (dans le roquefort), du sang de porc (boudin noir), des intestins (andouilles), de la langue de boeuf, des cuisses de grenouilles, des escargots, des rognons, des tripes... sans parler des huîtres que l'on mange vivantes, de la présure pour faire le yaourt et le fromage qui n'était autre que les sécrétions de l'estomac des veaux et des agneaux. Un criquet est-il si différent de la crevette qui orne nos plateaux de fruits de mer ?

Auteur: Legeard Sylvain

Info: Insectes comestibles

[ nourriture ] [ dégout ]

 

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canevas

- C'est un jeune type qui a été engagé pour éliminer la baronne. Une histoire tordue pour toucher un héritage colossal. Le type est entré et il a zigouillé la vieille. En quittant le hall, il n'a pas vu le molosse qui gambadait dans le jardin. Un chien dressé pour l'attaque. Particulièrement violent comme cerbère. Un Amstaff avec le kit complet : dent jaunâtres aiguisées comme des couteaux et bave à gogo. Il a réduit le gaillard en charpie. Sérieusement, je pense qu'il a éparpillé les restes sur deux ou trois ares. Il y avait des morceaux d'intestins à travers tout le jardin.
- C'est répugnant ! bredouille Lise d'un air dégoûté.
- C'est clair que ça change de "Belle et sébastien" ou de "Lassie", lance Edgard avec flegme.

Auteur: Ernotte Frédéric

Info: C'est dans la boîte

[ animal domestique ] [ méchant ] [ humour ]

 

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gaz

Il ne faut pas mettre le rot dans la classe des vents coliquatifs, ni dans celle du murmure et du gazouillement du ventre, qui sont aussi des vents du même genre, et qui, grondant dans les intestins, tardent à se manifester et sont comme le prologue d'une comédie ou les avant-coureurs d'une tempête prochaine. Les filles et les femmes qui se serrent étroitement pour se dégager la taille, y sont particulièrement sujettes. Dans elles, selon Fernel, l'intestin que les médecins appellent cæcum, est si flatueux et si distendu, que les vents qu'il contient ne font pas un moindre combat dans la capacité du ventre, que n'en faisaient autrefois ceux qu'Éole retenait dans les cavernes de ses montagnes d'Éolie ; en sorte qu'on pourrait, à leur faveur, entreprendre un voyage de long cours sur mer, ou au moins faire tourner des moulins à vent.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

 

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corps

Formé comme le casque de Diane, suspendu au-dessus du ventre contre une couronne, le foie est la plus grande des glandes. Il pèse un kilo et demi. Poussé comme un arbre sur les intestins, il sécrète chaque jour un demi-litre de bile, sans laquelle nous ne pourrions digérer le moindre grain de raisin. Aussi tard qu’à l’époque hellénique, on pensait que c’était le centre de la vitalité, le siège de l’âme elle-même. Situé sous le gril costal, contre le dôme incurvé u diaphragme, le foie est d’une couleur marron-rouge foncée. Il est divisé, comme le cerveau, en deux grands lobes qui sont le droit et le gauche. Deux lobes plus petits sont appelés lobe de Spiegel et lobe carré. Ce superbe organe sous-estimé fait partie des plus industrieux du corps. Il emmagasine notre amidon sous forme de glycogène. Il filtre nos poisons, oxyde l’alcool.

Auteur: Moore Alan

Info: From Hell

[ hépatique ] [ chair ]

 

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sevrage

Les premiers jours de manque ont été un cauchemar.
J’ai connu la douleur mentale et la souffrance physique en simultané, dans un mélange subtil, et c’était si violent que j’étais devenu incapable de discerner l’une et l’autre. Des crampes dans tout le corps, l’impression d’être sur le point de chier mes intestins, de vomir mon foie et l’ensemble de mon appareil digestif. Des suées qui alternaient entre la congélation de mon épiderme et des bouffées de chaleur dignes des climats tropicaux. Des maux de têtes intenables, avec l’impression d’avoir la boite crânienne prise dans un étau. Les mâchoires douloureuses, la bouche noyée de salive, les yeux portés à incandescence dans les orbites au moindre rayon de lumière un peu vive. La certitude que le fil de mes pensées m’échappait complètement, que mon cerveau ne m’appartenait plus du tout, et que rien d’autre que le manque n’avait de réalité. Aucun raisonnement possible, pas de répit à l’envie permanente.

Auteur: Gilberti Ghislain

Info: Dynamique du Chaos

[ endurer ]

 

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fiente

Sans la moindre préparation théologique, spontanément, l’enfant que j’étais alors comprenait donc déjà qu’il y a incompatibilité entre la merde et Dieu et, par conséquent, la fragilité de la thèse fondamentale de l’anthropologie chrétienne selon laquelle l’homme a été créé à l’image de Dieu. De deux choses l’une ou bien l’homme a été créé à l’image de Dieu et alors Dieu a des intestins, ou bien Dieu n’a pas d’intestins et l’homme ne lui ressemble pas. Les anciens gnostiques le sentaient aussi clairement que moi dans ma cinquième année. Pour trancher ce problème maudit, Valentin, Grand Maître de la Gnose du II eme siècle, affirmait que Jésus "mangeait, buvait, mais ne déféquait point". La merde est un problème théologique plus ardu que le mal. Dieu a donné la liberté à l’homme et on peut donc admettre qu’il n’est pas responsable des crimes de l’humanité. Mais la responsabilité de la merde incombe entièrement à celui qui a créé l’homme, et à lui seul.

Auteur: Kundera Milan

Info: L’Insoutenable légèreté de l’être

[ théologie ]

 

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