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Europe

L’Allemagne ne s’est séparée du monde qu’à partir de 1933. En douze ans, l’évolution technique du Reich prit des chemins singulièrement divergents. Si les Allemands étaient en retard dans le domaine de la bombe atomique, ils avaient mis au point des fusées géantes, sans équivalent en Amérique et en Russie. […] Derrière ces radicales différences en matière de technique, des différences philosophiques encore plus stupéfiantes… Ils avaient rejeté la relativité et en partie négligé la théorie des quanta. Leur cosmogonie eût ahuri les astrophysiciens alliés : c’était la thèse de la glace éternelle, selon laquelle planètes et étoiles étaient des blocs de glace flottant dans l’espace. Si de tels abîmes ont pu se creuser en douze années, dans notre monde moderne, en dépit des échanges et communications, que penser des civilisations telles qu’elles ont pu se développer dans le passé ?

Auteur: Bergier Jacques

Info: Le matin des magiciens : Introduction au réalisme fantastique

[ vingtième siècle ] [ nationalisme ] [ intolérance ]

 

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antireligion

Voltaire… Le pourfendeur des religions, l’esprit libre, révolutionnaire, celui dont on a brûlé le dictionnaire philosophique dans le bûcher du chevalier de La Barre, l’auteur du Traité sur la tolérance et de la pièce de théâtre Le Fanatisme ou Mahomet le Prophète que l’on n’ose plus jouer nulle part au monde ou presque. Celui qui n’hésitait pas à affirmer, en un temps ou cela entraînait la mort, l’enfermement ou l’exil, plus certainement qu’aujourd’hui, que le christianisme était la religion "la plus ridicule, la plus absurde et la plus sanguinaire qui ait jamais infecté le monde", ou encore "la superstition la plus infâme qui ait jamais abruti les hommes et désolé la terre".

Ainsi osait-on parler des religions au XVIIIe siècle. Il est de ceux auxquels nous devons de vivre libres. Mais nous ne le savons plus, nous l’avons oublié.

Auteur: Malka RIchard

Info: Traité sur l'intolérance

[ iconoclaste ]

 

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culture

Appelons-les ânes illustres?: les professeurs qui se rendent en file au conseil de faculté ne diffèrent pas de leurs collègues d'autrefois. "Indestructibles comme les pyramides d'Égypte, à ceci près que les pyramides universitaires ne recèlent aucun savoir"?; dans leur tête les idées cheminent à la vitesse d'un archimandrite à bicyclette. Que le loden ait remplacé la redingote ne change rien?: mêmes masques, même intolérance à l'égard de qui est pire qu'eux. Ils consacrent à l'auto-analyse les miettes de l'énergie qui leur reste en fin de journée, quand ils sont fatigués et se contentent de peu. Ils ont réglé leurs comptes avec les "grands problèmes" à l'époque du lycée, si bien que les questions fondamentales restent bloquées à leurs dix-huit ans et qu'ils n'ont aucun mal à les dépasser?: leur enviable confiance en eux-mêmes est le résultat d'un abus de pouvoir de l'adulte sur l'adolescent.

Auteur: Siti Walter

Info:

[ savoir ] [ prestige ] [ illusion ]

 

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fanatisme

Nous voyons par exemple que les activistes islamistes, dont on parle souvent, et presque exclusivement quand on aborde la question de l'islam, dont désignés par de nombreux vocables : musulmans, fondamentalistes, intégristes, salafistes, jihadistes. Le profane est rebuté, l'islamisme lui paraît plus mystérieux que jamais, il s'imagine avoir affaire à une hydre à mille têtes échappée de l'Antiquité. De la même manière, le mot "islamisme" est concurrencé par autant de vocables : fondamentalisme, intégrisme, salafisme, islam politique, islam radical. La confusion est totale lorsque, en plus, et c'est ce qu'on fait souvent, on accole à ces mots d'autres vocables tels que wahhabite, sunnite, chiite, etc. On comprend qu'avec une telle profusion de mots d'aucuns en viennent à faire des amalgames, dont le plus préjudiciable pour tous est de confondre l'islam, religion respectable et brillante s'il en est, et l'islamisme, qui est l'instrumentalisation de l'islam dans une démarche politique, sinon politicienne, critiquable et condamnable. Le lecteur avisé ne tombera pas dans le piège, il cherchera plutôt à approfondir sa connaissance pour rester maître de son jugement.

Auteur: Sansal Boualem

Info: Gouverner au nom d'Allah. Islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe

[ intolérance ]

 

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beaux-arts

Nous avons vécu deux ou trois siècles avec le sentiment que la Renaissance italienne retrouva, pour notre consolation, la voie perdue de l’art antique, et qu’il n’y avait avant elle et hors d’elle que barbarie et confusion. Quand notre besoin de les aimer nous a fait regarder passionnément l’œuvre laissée par les artistes qui précédèrent, aux derniers temps du moyen âge, l’essor italien, nous avons méconnu et calomnié l’Italie. Nous lui avons reproché l’action qu’elle exerça sur les peuples occidentaux, nous avons refusé de voir que les peuples occidentaux, après l’épuisement momentané de leurs ressources spirituelles, devaient subir la loi commune et demander à des éléments plus neufs de féconder leur esprit. Nous sommes ainsi faits qu’il nous est très difficile de nous placer hors de l’histoire pour la considérer de loin et que nous attribuons trop volontiers une valeur définitive aux sentiments que nos désirs actuels nous dictent. Ce besoin d’absolu qui est notre souffrance et notre force et notre gloire, nous refusons de l’accorder aux hommes qui prirent, pour l’assouvir, un autre chemin que nous.

Auteur: Faure Elie

Info: Histoire de l'art. L'art renaissant

[ historique ] [ intolérance ]

 

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sens-de-la-vie

Venir sur Terre, c'est voyager loin de chez soi, dans un pays étranger. Certaines choses semblent familières, mais la plupart sont étranges jusqu'à ce qu'on s'y habitue, en particulier les conditions impitoyables. Notre vraie maison est un lieu de paix absolue, d'acceptation totale et d'amour complet. En tant qu'âmes séparées de notre foyer, nous ne pouvons plus croire que ces belles caractéristiques sont présentes autour de nous. Sur Terre, nous devons apprendre à faire face à l'intolérance, à la colère et à la tristesse tout en recherchant la joie et l'amour. En chemin nous ne devons pas perdre notre intégrité et sacrifier la bonté à la survie, ou en adoptant des attitudes supérieures ou inférieures à notre entourage. Nous savons que vivre dans un monde imparfait nous aidera à apprécier le véritable sens de la perfection. Avant de partir pour une autre vie, nous demandons courage et humilité. Au fur et à mesure que nous grandissons en conscience, la qualité de notre existence s'améliore. C'est ainsi que nous sommes testés. La réussite de ce test est notre destin.

Auteur: Newton Michael

Info: Destiny of Souls : New Case Studies of Life Between Lives

[ dépassement ]

 

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idées arrêtées

Au commencement, alors que le monde était jeune, il y avait beaucoup de pensées mais aucune vérité. L'homme faisait les vérités lui-même et chaque vérité était un composite de beaucoup de pensées vagues. Les vérités étaient partout dans le monde et elles étaient toutes belles. [...]

Il y avait la vérité de la virginité et la vérité de la passion, la vérité de la richesse et de la pauvreté, de l'économie et de la prodigalité, de l'insouciance et de l'abandon. Innombrables étaient les vérités et elles étaient toutes belles.

Et puis les gens sont arrivés. Chacun, au fur et à mesure de son arrivée, s'est emparé d'une de ces vérités et certains furent assez forts pour en saisir une douzaine.

Ce sont ces vérités qui rendaient les gens grotesques. Le vieil homme avait une théorie élaborée sur la question. Il pensait que dès que quelqu'un s'approprie une certitude, l'appele sa vérité et essaye de vivre sa vie en fonction d'elle, il devient grotesque et la certitude qu'il a adoptée devient un mensonge. 

Auteur: Anderson Sherwood

Info: Winesburg, Ohio

[ bêtise ] [ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ principes ] [ intolérance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dieu universel

Sous le règne de la glorieuse dynastie, à l'époque où l'Égypte devint un empire mondial, vers 1375 av. J.-C., un jeune pharaon qui se fit d'abord, comme son père, appeler Amenhotep (Amenhotep IV) et qui plus tard transforma son nom, en même temps que bien d'autres choses encore, monta sur le trône. Ce roi entreprit d'imposer à ses sujets une nouvelle religion qui allait à l'encontre aussi bien de leurs traditions millénaires que de leurs us familiaux. Il s'agissait d'un rigoureux monothéisme, première tentative de ce genre dans l'histoire pour autant que nous sachions. Avec la croyance en un seul dieu naquit aussi, chose inévitable, l'intolérance religieuse demeurée jusque-là, et restée longtemps encore après, étrangère à l'Antiquité. Mais le règne d'Amenhotep ne dura que dix-sept ans ; très peu de temps après sa mort, survenue en 1358, la nouvelle religion fut proscrite et la mémoire du roi hérétique, honnie. C'est aux ruines de la nouvelle résidence qu'il avait édifiée et consacrée à son dieu, et aussi à des inscriptions tombales, que nous devons les quelques renseignements parvenus jusqu'à nous touchant ce souverain.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Dans "Moïse et le monothéisme", trad. Anne Berman, éditions Gallimard, 1948, page 28

[ religion égyptienne ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écologie

La nature à l'état sauvage est bien ce qui empêche les services fédéraux chargés de la faune de défendre les grizzlys. Il n'y a rien à gagner dans de telles régions, rien à gérer. Pourtant l'intolérance des hommes en fait de véritables champs de bataille où les grizzlys ne cessent de perdre et de mourir. Ces derniers auraient pu s'adapter à notre présence, mais nous ne leur en avons pas donné la possibilité. Notre culture ne nous permet pas de vivre aux côtés d'une autre espèce intelligente et prédatrice. Les ours ont besoin de la nature sauvage.
Ce serait également une bonne chose pour les humains car, comme le disait Thoreau : "Dans la nature sauvage réside la préservation du monde." Concrètement, cela signifie : défoncer les routes et faire disparaître les parcs de stationnement, détruire les bâtiments et non à tout forme de capitalisme ou de socialisme quelle qu'elle soit. Les grizzlys ont besoin de régions sauvages vastes et libres, sans survols ni aménagements touristiques, sentiers de randonnée, gestion humaine ou "développement" d'aucune sorte. La nature sauvage doit exister pour elle-même, et pour les grizzlys.

Auteur: Peacock Doug

Info: Mes années grizzly

[ être humain ] [ animal ] [ environnement ]

 

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intolérance

L'Histoire : Arrêtons-nous sur la religion. Vous avez dit être sensible à l'idée d'une religion sans Église. En quoi l'Église est-elle une invention répréhensible ?
Paul Veyne : C'est un parti totalitariste.
L'Histoire : Mais il y a bien des prêtres dans la religion antique ?
Paul Veyne : Oui, mais chaque prêtre dispose de son propre temple, c'est la libre entreprise si vous voulez, on ouvre un temple comme on ouvre une épicerie, les clients suivent ou pas. Les religions antiques ne sont pas totalitaires, les dieux de tout le monde sont vrais, les dieux étrangers sont ou bien les mêmes dieux que les nôtres, sous un autre nom, ou bien d'autres dieux qu'on ne connaissait pas et c'est intéressant, c'est peut-être une bonne recette, comme vous importeriez des plantes utiles, vous respectez les dieux du pays pour vous mettre bien avec les puissances locales.
Rien à voir avec les religions de salut qui veulent faire votre bien malgré vous - et par-dessus le marché, il faudrait les remercier ! Vous me direz que les stoïciens ou les épicuriens étaient persuadés qu'eux seuls avaient raison ; certes, mais l'idée qu'un jour tout le monde pût ou dût être du même avis qu'eux ne leur avait même pas traversé l'esprit.

Auteur: Veyne Paul

Info: Sexe et pouvoir à Rome, Quand Rome dominait le monde

[ dogme ] [ fanatisme ]

 

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